De l animal au divin
420 pages
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De l'animal au divin , livre ebook

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Description

Ce titre pour rappeler le but de l'existence humaine, passer de l'animal au divin, et ces poèmes, rassemblés au soir de cette vie, pour en être l'illustration personnelle. Combat particulièrement ardu puisqu'en fin d'âge de fer : les valeurs humaines sont inversées ; sexe en haut, cœur en bas, l'animal pavoise ; l'illusion matérielle voile le réel et l'ego temporaire et temporel, la toute-puissance immortelle du Soi ; l'intellect – physique – passe pour l'intelligence – métaphysique –, et la maîtrise de la matière pour la science en sorte que, croyant savoir, nous ignorons ignorer. Une civilisation s'épuise, commence en fait le grand nettoyage purificateur ouvrant sur l'âge d'or. La poésie qui fait voir par-dessus ce qu'on croit voir va y jouer son rôle et retrouver son éminence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 octobre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414135080
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-13506-6

© Edilivre, 2017
La haute mission de l’art est de préfigurer par ses illusions une réalité supérieure de l’univers, de cristalliser les émotions du temps dans une pensée d’éternité.
Collectif Cosmogonie d’Urantia
Préface
Ce testament poétique à la croisée des âges, l’apocalypse entre l’âge de fer et l’âge d’or pour ouvrir à un niveau de conscience sans précédent, à une progression évolutive géante.
Comme généralement j’ai cette fois commencé par naître. Quand ? Juste après la fin de la deuxième guerre mondiale (et j’espère, sans façon, mourir juste avant le début de la troisième). Où ? Dans un petit village de la Hesbaye wallonne, agricole et catholique, Geer, rappelant ainsi, comme par hasard, les initiales d’une incarnation antérieure, G.E.R. (Georges Ernest Roux), avec date de naissance identique dans le désordre (00113469) soit 14061903 pour Georges Ernest Roux qui fait numériquement 153 total « magique » et « christique » des 17 premiers nombres et 10031946 pour André Streel qui fait 121 tout aussi révélateur et créateur : 4 x 1, 11 x 11. Pour les dates de décès on verra…
Dès ma naissance j’ai donc été classé « pas comme un autre », de fait affublé d’un handicap nerveux résultant d’un karma atlante vieux de douze mille ans, soit quelque peu antérieur mais lié à la destruction de l’Atlantide, qui comme on sait eut lieu en – 9564. Pour détails, lire ce best-seller, toujours d’actualité, rédigé à la fin du 19e siècle, « An earth dweller’s return », en traduction française, « J’ai vécu sur deux planètes ».
Handicap aggravé à mes 18 ans : « drogué à l’insu de mon plein gré » par les fortifiants d’un docteur miracle à l’approche de mes premiers examens universitaires, l’état dépressif qui s’ensuivit pérennisé par dix ans de psychotropes et d’électrochocs d’où multiplication d’inadaptations tous genres, professionnelles, affectives, psychiques, d’où finalement mon refuge en secte de guérisseurs, celle-là même, invraisemblable mais vrai, qu’en tant que Georges Roux je fondai et dont je fus doublement prisonnier, tant comme dirigeant débordé par ses cadres démoniaques que comme sujet ! Eh non, la concomittance n’empêche rien qui est même triple en l’occurrence puisque je fus aussi le dernier tsar de toutes les Russies Nicolas II, (dont j’ai gardé des traits physiques) et donc encore Louis XVI, incarnations bien normalement similaires à un siècle de distance, seul changea le décor théâtral.
Tout est lié. Ma présente sensibilité poétique, je la dois ainsi à cette autre incarnation en poète romantique allemand, Clemens Brentano, qui surtout transcrivit les prédictions de sa mère spirituelle, Sœur Catherine Emmerich, que moi-même je retrouvai, tout aussi voyante, en HP Blavatsky me gavant de « Doctrine Secrète » avant que de la rencontrer en chair et en os, à la fin du vingtième siècle, en Arlette Petignat dont le mari, Maurice, me sauva de ma seconde secte, cosmique. Je leur dois la révélation du nom de la seconde des trois formes de l’actuel Avatar divin, Sri Sathya Sai Baba, que je ne pus cependant reconnaître et approcher que dix ans plus tard après dépossession sectaire par deux ans de médecine des couleurs, l’œuvre précisément d’une dévote de Sri sathya Sai Baba. Mon autobiographie « Des sectes à l’Avatar » en dit bien davantage.
Et certaine dimension mystique, il me fut dit l’avoir obtenue au contact de Jésus-Christ pour avoir été son apôtre Philippe.
De tout quoi résulte cette permanence d’écriture qui ne fut jamais reconnue. Durant plus d’un demi-siècle j’essuyai même tant de refus d’éditeurs que j’aurais pu en publier un recueil à condition bien sûr de trouver un éditeur ! Quelques exceptions numériques sur le tard mais sans lecteurs, comme en témoigne ma bibliographie.
Bien sûr aussi et pour changer personne ne me croira dans l’immédiat mais la vérité n’en a cure, si près de se révéler : « Apocalypse now » !
Le Poème
Quand le poète, inspiré,
Modulait ses cris de joie
Ou, le plus souvent en proie
À son mal moins désiré,
Ses terreurs ou ses tristesses,
Il utilisait à plein
Tous les mots comme tremplins…
Le plus souvent sans justesse.
C’est que tout lui sonnait faux
Entre ses choix et sa Muse :
Ceux-là avides d’excuse
Pour ignorer le gerfaut
Préférant en lui la griffe
À l’ineffable beauté
Suggérée en primauté
Qui très vite s’ébouriffe…
Il rêvait son existence
Au lieu de s’évertuer
À comprendre, effectuer
Les actions d’importance
Que sa Muse révélait.
Mais orgueil, vice, paresse,
Ou l’immonde sécheresse,
Le laissaient vite affalé.
C’est ainsi : jamais un homme
Ne voulut mener de front
L’action de forgeron
Et de déchiffreur d’idiome.
Quand le Verbe, à profusion,
Glisse profondes pensées,
Tout devient billevesées
Ou sottise à pâmoison.
Et Ronsard, Villon, Verlaine,
N’écoutant bien qu’à moitié,
Ont joliment estropié
La grandeur en cantilènes.
Tout ce qui pouvait grandir,
L’homme inculte, vers la vie
Disparaît ou bien dévie
Pour affadir, étourdir.
Il n’est point de vrai Poète
Sans totale vérité ;
Qu’il faut de témérité
Pour chanter à l’aveuglette !
Pour célébrer un iris
Ou pleurer la mort des roses,
Il faut tout savoir des causes !
Foin des faux de profundis !
Ignorant le magnifique
Appel de l’Éternité,
Perdus en velléités,
Tous craignent le bénéfique !
Tous accrochent l’apparent,
L’éphémère, ilotes ivres,
Effarés d’avoir à vivre
De l’Amour exubérant.
Réclamant toute licence,
Effrayés de Liberté,
De responsabilité,
Refusant divine essence,
Tous les poètes faillis,
À seuls horizons chaumières,
S’épouvantent de Lumière,
Enlisés de gazouillis.
Les yeux fixés sur la fange
Submergeant l’homme aveuli,
Décuplant la chienlit,
Ils s’évadent par l’étrange
Quand ils devaient, soucieux
D’attiser au Bien leurs frères,
Cesser d’être littéraires
Pour frayer la voie aux cieux.
*
Car il le sait, ses voix intérieures,
Qu’il les nomme Muse, inspirations,
Dont il subit la fascination,
Viennent du plus Haut, formant la meilleure,
Sinon la seule part de son talent !
Il sait qu’il les trahit quand il s’abaisse
À rouler avec le flot des faiblesses
Qui le laissent toujours plus chancelant !
Il sent l’homme, appelé à la grandeur suprême,
Et que son rôle à lui, manieur des mots clairs,
Est de retrouver le contact avec l’éclair
Pouvant illuminer l’humain. Et c’est blasphème
Que d’aligner des mots rimés mais sans raison,
Chantant le vain, l’obscur, sans vérité profonde,
Repris de trépassés d’inutile faconde
Épris d’amusements à pire exhalaison.
Les poètes « charmants » riaient de l’éphémère
Ou peignaient les attraits fugitifs des saisons,
Poussant, de-ci de-là, des sanglots à foison,
Sans savoir la douleur, occupés de chimères.
Les « sérieux », haussés, tragiques à souhait,
Déballaient des conflits, de l’antique au moderne,
Où l’outrance et l’erreur s’éclairaient de lanternes
Volant leur huile en pire ignorance à brouet !
La paresse crasseuse allant à l’imposture,
Tout le vice de l’homme était son naturel,
Toute l’excuse au mal, devenu ménestrel,
Le Bien : nié et, la vertu : caricature.
Quand l’homme était pétri de Lumière et d’Amour,
Quand la vie est un hymne ardent de pure joie,
Il ne fut jamais peint que malheureuse proie
De pièges infernaux guettant ses pauvres jours.
Et tous ses mauvais choix dans l’insane et l’infâme,
Qui entraînaient en conséquences la douleur,
Tout le Bien refusé, semence de malheur,
S’inscrivaient en sources de grandeur et de flamme,
Alors que le libre enfant de la Terre, ouvert
A tous les impératifs de la Conscience,
N’a pu souffrir que refusant la Bienveillance
De Celui qui ne pouvait l’accepter pervers.
Le poète devait savoir que la souffrance,
Son cortège de maladies et la mort,
Etaient la sanction d’un refus de remords
Quand l’homme blasphémait, égaré d’espérance,
Perdant sa vie, en quête et contre toute Loi,
De folles vanités, des seules apparences,
Brûlant son temps, si précieux, d’indifférence
Pour Dieu mis à l’écart de ses tristes exploits.
Toute douleur est gage certain d’une entorse
A quelque essentiel moyen de s’accomplir,
Elle est signe de mal et ne peut qu’avilir,
Et le poète est fol qui célèbre sa force
Au lieu de découvrir la route du bonheur
Qui ne peut être qu’en l’Amour et la Puissance
De Celui-là qui présida à sa naissance…
Le laissant libre de choisir le Grand-Vanneur.
Mais, s’il choisit le Dispensateur des richesses
Et de l’éclat du Jour, son chant en retentit
Si haut et si profond qu’il prend forme d’outil
Constructeur d’avenir et de divine ivresse.
Tout en lui prend essor et se transforme élan
Vers l’être qu’il devient, à qui tout est possible,
Depuis ce qui l’entoure à son âme indicible,
Depuis les sens nouveaux au Cœur étincelant.
*
Alors, le parfum des roses
Se fait si subtil et doux
Qu’il n’est plus d’homme sans goût :
Se dissout l’ancien morose.
Chacun s’offre un paradis
A sa mesure infinie,
Goûtant neuves harmonies,
Dieu donnant tout à crédit.
Lors il peut chanter l’aronde,
L’églantine et le grillon,
Les couleurs du papillon,
Quand il sait « pourquoi » le monde,
Quand tout porte à l’éblouir
Aux créations de l’être,
Quand les ardeurs s’enchevêtrent
Pour tout faire épanouir.
Savoir qu’il n’est rien qu’il voie,
Qu’il entende ou qui soit fait,
Qui ne tende au tendre effet
De le grandir en la Joie
De son Accomplissement,
Cela forme l’écriture
Vers la divine ouverture,
Le total ravissement.
Et c’est la réelle extase,
En pleine lucidité,
L’amoureuse avidité
Du grand Verbe qui embrase.
Dans l’Amour révélateur
S’élabore le poème
Déclenchant en c

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