Des mots pour le bitume
120 pages
Français

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Des mots pour le bitume , livre ebook

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Description

Une rupture. Des souvenirs auxquels on s’accroche. Un peu d’alcool dans beaucoup de verres, quelques voyages et de nombreux départs. Une plume, perdue, retrouvée sur un trottoir. Elle avait des mots à écrire : les voilà.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juillet 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332588999
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-58897-5

© Edilivre, 2013
Dédicace

A Samira Ghermaoui, Parce que tu m’as appris que le bonheur existe et que tu m’as montré qu’il était impossible…
Il est temps à présent de reprendre la plume
Il est temps à présent de reprendre la plume
Puisque l’automne arrive et que l’été s’enrhume,
Puisque tout s’obscurcit jusque dans les vallons
Et que dans nos nuits fraîches chante l’aquilon.
Les amours de l’été se meurent doucement.
On se prend à sourire en pensant aux serments
Qui parlaient de passion éternelle et fidèle
Et qui s’est éclipsée dans un battement d’ailes.
Les jours se font plus courts, la mélancolie règne.
La pluie tombe sans fin, lavant les cœurs qui saignent.
Les rires sont rangés dans le froid des études.
Tout se tait au dehors… Voilà la solitude.
Il ne reste plus rien que quelques souvenirs,
Des bribes de soleil que le temps va ternir.
Des images de plage qui semblent lointaines
Et le cœur qui a mal et gémi et se traine.
Alors la plume est là, sortant de son fourreau,
Criant sur le papier, devenant le bourreau
D’une âme qui tremblote mais que nul n’écoute.
Adieu juillet rieur ! Adieu sulfureux août !
Il est temps à présent de reprendre la plume
Puisque l’automne arrive et que l’été s’enrhume,
Puisque tout s’obscurcit jusque dans les vallons
Et que dans nos nuits froides danse l’aquilon.
Elle ne t’aime pas
Tu la regardes rire, aimes la voir danser,
Glisser dans la lumière à doux pas cadencés.
Ton âme fut vendue dans l’espoir d’un baiser
A un démon déchu qui ne sait que biaiser.
Tu voudrais la tenir un instant dans tes bras.
Tu n’as d’yeux que pour elle. Elle ne te voit pas.
Pendu à son parfum traînant dans l’horizon,
A trop la désirer, tu en perds la raison.
Tu as trop espéré. Tu espères encore
Que tu tiendras sa main lorsque naîtra l’aurore.
Tu espères qu’un mot d’amour la retiendra.
Tu ne vis que pour elle. Elle ne le sait pas.
Ta vie ne vaut plus rien. Pour toi, il n’y a qu’elle,
Et tu voudrais t’asseoir un instant sur son aile.
Tu ne sais plus que faire : être triste ou bien drôle,
Faire le rustre ou bien pleurer sur son épaule.
Tu es hypnotisé par la soie de ses bas.
Tu la voudrais nue. Elle ne se dévêt pas.
Un rien te fait pâlir. Elle parle et tu trembles.
Tu voudrais lui conter tout ce qui vous rassemble.
Tu voudrais murmurer au creux de son oreille
Ces mots enfantés par un amour sans pareil.
Tu fantasmes qu’un jour elle t’écoutera.
Tu l’attends jour et nuit. Et elle ne vient pas.
Tu dis à tes amis qu’elle n’aime que toi,
Tourbillon de mensonges. Parfois tu y crois.
Tu te tiens sous la lune, à ses baisers rêvant.
Mais dans tes bras meurtris tu ne tiens que le vent.
Oh ! tu peux te noyer dans ces illusions-là !
Tu peux l’aimer d’amour. Elle ne t’aime pas.
J’en veux encore
Juste ton souffle court lorsque le monde dort,
Mes mains sur tes contours que j’aime et que j’adore.
Eclairés par le halo de doux météores,
Tout ça, j’en veux encore.
Au bout de l’arc-en-ciel trouver le chaudron d’or,
Partager avec toi les fruits de ce trésor.
Et même si je tombe, me sentir plus fort.
Tout ça, j’en veux encore.
Goûter à l’hydromel caché dans les amphores,
Sous tes baisers salés, succomber, ivre mort.
T’avoir pour paysage et unique décor.
Tout ça, j’en veux encore.
T’arracher aux marins qui sévissent au port,
Me mettre au diapason de tes plus purs accords.
Me lever avec toi en défiant l’aurore,
Tout ça, j’en veux encore.
De ce bateau maudit, sauter par-dessus bord,
Oublier que la peine se trouve à tribord.
Te serrer dans mes bras quand il fait froid dehors.
Tout ça, j’en veux encore.
Mais toi tu es au sud et je pars vers le nord
Sans plus rien qui ne joue nos célestes accords,
Juste moi qui me terre au milieu des remords,
Pleurant pour toi. Encore…
Rue du paradis
J’suis juste en bas d’chez toi
20, rue du Paradis
Dans mon cœur y’a d’la joie
L’amour commence ici
Si tu me laisses monter
Promis, je serai sage
J’veux juste m’incruster
Un peu sur ton nuage
Je resterai pas tard
Je ferai pas la sotte
Regarde, j’ai ma guitare
J’te jouerai quelques notes
J’suis juste en bas d’chez toi
Deux heures que j’attends
Pas grave, tu sais quoi ?
Pour toi j’ai tout mon temps
Si tu veux pas ouvrir
Au moins tu peux descendre
On pourra s’étourdir
Toi et moi de mots tendres
Promis, je serai sage
Je ferai pas l’enfant
Pas de scène de ménage
Allez, viens, je t’attends
J’suis juste en bas d’chez toi
Le soleil s’est couché
Et il fait un peu froid
Je sais plus que penser
Je me sens un peu conne
De pas pouvoir monter
Réponds à l’interphone
Je voudrais te parler
Promis, je serai sage
J’ferai pas de vacarme
Et toi de ton étage
Tu verras pas mes larmes
J’étais en bas d’chez toi
20, rue du Paradis
J’ai pas vu ton minois
T’es pas venu, tant pis
L’amour s’arrête ici
Je me sens en enfer
20, rue du Paradis
Plus froide que l’hiver
J’étais en bas d’chez toi
Tu n’es jamais venu
Je ne sais pas pourquoi
Cupidon s’est pendu…
C’est que d’la solitude
Tu es là comme un con
T’attends, elle vient pas
Je connais la chanson
Je suis passé par là
Tu dis qu’elle viendra
Qu’elle est juste occupée
Qu’elle t’appellera
Ça ne peut pas louper
Tu peux tourner en rond
Comme un lion dans sa cage
Pauvre vieux, t’es marron
Mieux vaut tourner la page
C’est que d’la solitude
Déguisée en amour
T’sais, moi, j’ai l’habitude
Mais quand ce s’ra ton tour
Quand ce s’ra ton dégoût
Pour ces années perdues
La corde autour du cou
Tu diras qu’c’est foutu
Elle s’est foutue de toi
Je connais la rengaine
J’ai vécu trop de fois
Ces matins plein de haine
Après ces nuits passées
A l’attendre et en vain
Entre draps défroissés
Et effluves de vin
Elle se pointera pas
Tu peux bien te mentir
Tu verras au matin
Ce qu’elle va te sortir
C’est que d’l’a solitude
Travestie en amour
T’sais, moi, j’ai l’habitude
Mais quand ce s’ra ton tour
Quand ce s’ra ton dégoût
Pour ces années perdues
Tu ressasseras tout
Pestant d’y avoir cru
Elle ne t’aime pas
J’ai eu la même histoire
J’ai vécu ces nuits-là
Entre rage et espoirs
Entre désillusions
Et baisers qui rassurent
Mais dans cette prison
Il n’y pas d’azur
Y’a pas de récompense
Tout au bout de l’attente
Y’a rien que le silence
Les souvenirs qui hantent
C’est que d’la solitude
Dans des rêves d’amour
T’sais, moi, j’ai l’habitude
A présent c’est ton tour
C’est aussi ton dégoût
Pour tout ce temps perdu
La corde autour du cou
T’y crois plus, c’est foutu
Et pourquoi pas l’amour
On a tout essayé
Dans notre petit monde
Des nuits névrosées
A compter les secondes
Des portes du paradis
Aux grilles de l’enfer
On a tout essayé
Et aujourd’hui que faire
Se battre pour freiner
Le tic-tac de la montre
Tout ça c’est démodé
Quand est-ce qu’on se rencontre
Si dans nos courses folles
On faisait une pause
Finis l’bureau, l’école
J’te propose quelque chose
Et pourquoi pas l’amour
Et la poésie
Ça a marché un jour
(Et quelques nuits aussi)
Ton cœur contre mon cœur
Et tes yeux dans mes yeux
Il n’y a pas d’erreur
C’est sympa d’être deux
On a tout retourné
De la terre à la lune
On ne peut plus rêver
C’est juste sexe et thunes
Il n’y a plus de douceur
Sentiments corrompus
Ça manque de chaleur
Notre monde est foutu
On parle de demain
Mais y’a plus d’avenir
Allez prends-moi la main
Le cauchemar va finir
Si dans nos courses folles
On faisait une pause
Je vois que tu rigoles
Essayons autre chose
Et pourquoi pas l’amour
...

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