Échos d ailleurs
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Échos d'ailleurs , livre ebook

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Description

Enseignante, géographe, psychopédagogue et globe-trotteuse invétérée, Lucille Fauteux attrape le virus de la bourlingue lors d'une première incursion à New York. C'est le sésame de sa passion pour l'ailleurs. Une longue aventure se dessine. Parallèlement à la petite école, elle fréquente l'école du Monde. Une drogue incurable mais douce. Vadrouilleuse chronique dans l'âme, elle cumule une centaine de pays au compteur, aimantée par l'Afrique, son continent fétiche. Humaniste et citoyenne du monde, elle trimbale son baluchon avec les yeux et le cœur dans le respect des différences. Éclectique, entre nature et culture, sa palette d'intérêts privilégie les belles rencontres avec des êtres authentiques, sans louper les incontournables. Parmi les temps forts indélébiles, elle a vu, humé, palpé la misère crue au Lesotho et en Haïti, les bidonvilles au Kenya et au Brésil, les élèves assis sur des roches en salle de classe, faute de chaises en Éthiopie, les femmes tressant la vannerie sous terre pour échapper à la touffeur au Burkina Faso, les champs défoliés par l'agent Orange au Vietnam, les vestiges de la guerre en Pologne, en Bosnie-Herzégovine et au Cambodge, les cases pour femmes menstruées au Mali, la cérémonie de circoncision en Turquie... Au chapitre des coups de cœur immortalisés se trouvent les sourires contagieux de l'Iran, le soleil de minuit en Norvège, les aurores boréales à Labrador City, l'Everest au Népal, le pistage des chimpanzés en Ouganda et des gorilles de montagnes au Rwanda, la consultation d'un prêtre marabout en Gambie, l'opportunité de chevaucher un crocodile vivant au Burkina Faso, l'offrande aux bonzes quêtant leur pitance à l'aube au Laos, la partie de chasse avec les Hadzabés, peuple chasseur-cueilleur en Tanzanie, la remise de bateaux de pêche à des victimes du tsunami en Inde, la ponte des œufs d'une tortue marine au Costa Rica... Lucille rend compte du vaste monde avec une fougue lyrique intarissable. Cette anthologie composée avec passion offre une poésie d'un exotisme dépaysant. Intimiste et didactique, elle évoquera de bons souvenirs ou suscitera l'envie de larguer les amarres. Tout est possible.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 février 2018
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342159332
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Échos d'ailleurs
Lucille Fauteux
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Échos d'ailleurs

Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://lucille-fauteux.societedesecrivains.com
 
À mes p’tits trésors que j’aime profondément
Félix
Yanick
Heidi
Zoé
Jérémy
Sophie
Émile
 
 
 
« Dans 20 ans, vous ne regretterez pas les choses que vous avez faites, vous regretterez celles que vous n’avez pas faites. Quittez le havre de la sécurité, laissez les alizés gonfler vos voiles. Explorez, rêvez, découvrez. »
 
Mark Twain
 
 
 
 
 

Préface
Je me souviens des grandes cartes de géographie des écoles de mon enfance. J’y découvrais des noms enchanteurs, je survolais des chaînes de montagnes, suivais des cours d’eau, traversais des frontières, rencontrais des gens différents, admirais des paysages surprenants, des villes anciennes, des animaux inconnus. Nous avons tous rêvé devant une carte géographique, un atlas, une photographie.
 
Lucille Fauteux a emprunté la route des voyages, elle a vécu passionnément chacun des parcours et chacune des escales. Elle a pris son temps, son carnet, son crayon, puis elle a sculpté ses textes pour partager ses coups de cœur, ses émotions. Elle sent le pays, elle en capte les couleurs et les parfums. L’humain est au cœur de sa vision du monde. Il est bâtisseur de merveilles et conquérant du quotidien. Lucille sait ses joies, connaît sa sagesse et elle apprend son histoire. Elle observe avec respect le marabout, le griot, le vendeur, le guide, le commerçant ou l’artiste. Elle cherche l’âme de la Terre qui a bien voulu l’accueillir. Entre modernité et tradition, elle peint le paysage qui se dévoile en lumières et musiques. Elle est en éveil, décelant le rythme du pays visité.
 
À votre tour, prenez le temps de trouver cette cadence, cette pulsation qui anime chacun des poèmes. Pour vous, ce sera peut-être un étonnement, ou un retour vers des lieux aimés.
 
Lucille compose des tableaux subtils, des bouquets nuancés. Chaque fleur, chaque mot est délicatement choisi, chaque scène, qu’elle sait fugitive, est notée, pour se graver en son âme, ainsi sa plume invite l’éphémère dans la durée. L’écriture s’enflamme comme couchants sur l’Atlantique, les phrases nous mènent jusqu’aux mystérieux horizons. Parfums d’épices, profusion de beautés, elle nous offre des joyaux de régions à l’architecture et aux cultures que nous méconnaissons trop souvent. On « marche » les pays, on rencontre les gens, on écoute, on admire. Les poèmes ravivent la découverte, la prolongent, la nourrissent, la complètent.
 
Âme voyageuse, âme respectueuse, âme généreuse, tel est l’auteur qui se révèle au fil des pages. On lit une première fois, on s’imprègne, puis l’on revient savourer les chants intimes que la plume stylée cisèle en douce harmonie. Les ondes du récit vous berceront, ce sont des hymnes à la vie, à la diversité, au cheminement intérieur. Dans une symphonie joyeuse tinteront en vous des noms exotiques qui modèleront une nouvelle carte du monde aux multiples facettes. Ouvrez ce kaléidoscope riche de bonheurs ! Laissez-vous emporter par cette intense et vibrante relation poétique, celle du grand voyage de la vie !
 
Bonne lecture !
Jean-Louis Grosmaire Écrivain-géographe
 
L’arc-en-ciel ombragé
Un univers de bout du monde mystérieux.
Saga obligée sur cette planète bleue
Inondée de l’astre d’or de l’été austral.
L’histoire humaine d’un pays multiracial.
Le vrai visage d’un grand peuple à rencontrer.
Des expériences à vivre, à partager.
 
Un pays témoin de répressions régulières.
Les Bochimans sont évincés par les Boers,
Chassés à leur tour par les colons d’Angleterre.
Partis en Grand Trek, ces Boers squattent les terres
Des Zoulous qui s’insurgent et entrent en guerre,
Sans discontinuer les conflits anglos-boers.
 
La politique d’apartheid est instituée.
Les non-Blancs sont ostracisés et méprisés,
Mariages mixtes, interraciaux prohibés,
Papiers d’identité pour pouvoir circuler.
La résistance ouverte pour la liberté
Mène à des morts, blessés, torturés, prisonniers.
 
Entre en scène « Madiba », sauveur du pays,
Légende vivante de la démocratie,
Cohabitation raciale et égalité.
Les tons se barbouillent, blanc, noir ou métissé,
Café, lait, café au lait, teintes nouvelles
Sur la palette de la nation arc-en-ciel.
 
Des barbelés se découpent au clair matin,
Cerceaux noir charbon sur un ciel rouge carmin
Témoignant d’une nouvelle réalité.
La paix veut-elle des clôtures spiralées,
Muettes, immobiles, mais combien loquaces ?
Alarmés, les nouveaux riches se cadenassent.

Johannesburg repose sur son ventre d’or,
La métropole intrigante et multicolore
Affligée d’insécurité et de violence.
Soweto et ses «  townships  » de la résistance
Rappellent une histoire qui ne s’oublie pas,
Hector Peterson, Desmond Tutu, Mandela.
 
Le Cap, cité mère à la beauté naturelle,
La «  Table Mountain  » invincible sentinelle,
L’harmonie des pastels du quartier musulman,
Les vieux jardins aux arbres fossiles vivants
Et le cap de Bonne-Espérance, légendaire,
Pointe australe arrosée d’embruns entre deux mers.
 
Les otaries paressent sur les gros rochers.
Même les autruches se laissent chevaucher.
Les manchots paradent en habit de gala
Mais la canopée cache les babouins Chacma .
Au cœur du célèbre parc Kruger, c’est la fête,
Bonbon pour l’œil qui se saoule de belles bêtes.
 
Avec ses vins enivrants, doux nectars des dieux,
Bacchus nous accueille en maître et seigneur des lieux.
Les vins s’accouplent aux mets pour les fins gourmets
Dans d’élégants bâtiments de style hollandais.
Un vin à saliver avant dégustation,
Constantia, muscat prisé de Napoléon !
 
L’Afrique du Sud, un pays sensationnel !
Rivière Blyde, son canyon et ses rondavels ,
Montagnes du Maluti et du Drakensberg,
Grottes, marmites de géants spectaculaires,
Route des jardins aux sublimes paysages
Entre les plages vierges et forêts sauvages.
Lucille Afrique du Sud, 2008
 
 
Je vois encor’
Je vois encor’ ces hôtes au cœur généreux,
Irène et ses crêpes farcies de fruits séchés,
À Fairbanks, John offrant des déjeuners copieux,
Colleen interprétant Piaf pour ses invités.
 
Je vois encor’ les villages amérindiens
Des Athabascans, Haïdas, Aleuts, Tlingits.
Sur leurs sculptures, masques, totems, art ancien,
Leur histoire et leurs légendes sont écrites.
 
Je vois encor’ l’influence de la Russie,
De charmantes églises au clocher galbé,
Le beau cimetière d’Eklutna, si petit,
Saint-Nicholas aux icônes boisées dorées.
 
Je vois encor’ les traces des prospecteurs d’or,
Des lieux à l’atmosphère historique figée.
Dans la toundra, une mine abandonnée dort
Avec sa drague et une voie ferrée rouillée.
 
Je vois encor’ la dentelure des monts bleus,
Les bonnets blancs vissés aux cimes affûtées,
Les maigres épinettes harponnant les cieux,
Les bouleaux blancs que septembre peint d’orangé.
 
Je vois encor’ de larges glaciers fracturés,
Le « Mendenhall », débiteur de petits icebergs,
Le « Salmon », longue et large autoroute glacée,
Aux fjords Kenai, l’« Holgate », l’« Aialik », le « Bear ».
 
Je vois encor’ les bêtes longeant la chaussée,
L’ours noir s’empiffrant d’herbe avant l’hibernation,
Le renard roux dans un sprint droit vers son terrier,
Le cerf de Sitka en escale à l’horizon.
 
Je vois encor’ les splendeurs du parc Denali,
Un noble orignal patrouillant le tapis blanc,
Les pics jumeaux du célèbre mont McInley
Et de mythiques grizzlis bruns omniprésents.
 
Je vois encor’ s’agiter la faune marine,
Des marsouins de Dall multipliant leurs cabrioles,
Des baleines à bosse plongeant dans leur piscine,
De superbes bélugas blancs qui batifolent.
 
Je vois encor’ la gent animale amphibie,
Des lions de mer de Steller éclaboussant l’eau,
Sur les rochers nus, des phoques en colonie,
Mère et bébé loutres en duo sur le dos.
 
Je vois encor’ les « Chinooks », les plus grands saumons,
Les « Chums » ou « Chiens » aux rayures bleu violacé,
Les « Sockeyes » rouges, les « Humpys » rose bonbon
Et, prisés des pêcheurs, les « Cohos » argentés.
 
Je vois encor’ les « Sockeyes » qui montent frayer.
Bonheur pour les grizzlis prédateurs de saumons.
Apothéose pour les témoins extasiés.
Heureux hasard plein d’une charge d’émotions !
 
Je vois encor’ les berceaux de la gent ailée,
Le ptarmigan, oiseau officiel de l’État,
L’aigle à tête blanche, logo de la contrée,
Le crâne rouge de la grue du Canada.
 
Je vois encor’ l’activité des oiseaux d’eau,
Les macareux cornus actifs, surexcités,
Les guillemots marmette en tenue tuxedo,
Les kittiwakes et les cormorans juchés.
 
Je vois encor’ ces espaces vierges sauvages,
Ces merveilleux lacs, îles, glaciers et rivières,
La forêt boréale occultant mille images.
L’Alaska, État de la dernière frontière !
 
Nature et culture vivent en harmonie.
Animaux et humains se partagent la place
Et cohabitent dans un grand respect d’autrui.
Faut-il des bêtes pour humaniser les masses ?
Lucille Alaska, 2014
 
 
Argentine, je t’aime
La terre argentine n’est que panoramas.
En fier toit des Andes surgit l’Aconcagua.
Je succombe aux escarpements des

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