Ecrits d'un passant

Abdelhafid Baoune

Description

Dans un langage clair et sincère, ce recueil retrace les choses de la vie par les rêves, les haines, les joies, l’amour et la solitude qu’il évoque. Les textes parlent d’eux-mêmes comme une image figée s’adressant à ceux qui la contemplent; qui emmène vers un langage sincère, pur, mais aussi, dur par les plaintes et les cris de toutes sortes. Cet ouvrage retrace certains événements de sang et de larmes endurés jusqu’à nos jours d’un extrémisme barbare; aveuglé par certaines convictions obscures qui touchent notre quotidien sans aucune gène ni remords. Les droits des femmes sont évoqués longuement où qu’elles soient, car réduites aux divers sévices et vices, à une soumission et à plusieurs sortes d’humiliation, dont les cris et les gémissements demeurent muets ou inaudibles par ceux qui entendent mais n’écoutent pas. Les titres, je suis né, le mendiant, le passant, cris silencieux, sont des histoires réelles que l’auteur a vécu dans son milieu. Touché par l’histoire de chacun, il en a fait des poèmes simples et émouvants.

Sujets

• African
• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 08 octobre 2009
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782748379921
• Langue: Français

Extrait

Ecrits d'un passant
Abdelhafid Baoune
Société des écrivains

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Ecrits d'un passant
 
 
 
 
Prologue
 
 
 
Ce recueil est le fruit de mes pensées et de ce que je n’avais imaginé rédiger par l’inspiration de mes nuits; à la quête de mots aux maux, que chacun cherche à apaiser ou à dévoiler à sa manière. Sans omettre aussi la primordialité des valeurs et des gestes qu’on cherche et cherche au fond des cœurs.
Étant altruiste, mon cœur recèle les douleurs et les cris silencieux de certains et de ma personne que je façonne à ma façon, non pour panser l’incurable mais pour faire apparaître les peines et les haines que chacun traduira ou comprendra à sa guise.
Écrit d’un passant se veut être une parabole de poèmes traitant plusieurs sujets de la vie; écrit avec un style de rédaction à la portée de tous. Non pour plaire aux lecteurs, mais contribuant à l’écriture de la poésie moderne qui se doit de respecter certaines règles de la rime, de la prose et de l’écriture en elle-même avec un certain doigté d’expression.
Pour conclure, j’espère vivement que vous trouverez satisfaction et matière à méditer dans cet ouvrage qui ne fait que décrire des faits et des faits qu’on trouve en ne faisant que passer.
 
 
 
Vous qui me lisez
 
 
 
Vous qui lisez mes poèmes, sachez que moi l’artiste poète et photographe que beaucoup d’entre vous n’imaginent être ma vocation, que mes œuvres sont de moi, que ces œuvres sont de ce minable qui rédige ce qui vous fascine, ce minable qui a su écrire ce que vous ne pourrez rédiger, écrire ce que vous ne saurez inventer.
Oui, moi j’écris, j’écris mes amours, mes peines et ma solitude, j’écris sur ce monde qui pour moi est une immense falaise où chaque pierre me raconte ce qu’elle pleure.
Vous qui lisez mes œuvres et qui êtes fasciné, émerveillé et peut être sidéré par mes écrits osés et provocants, que ces écrits sont de moi l’insolant, que chaque œuvre a une histoire, que chaque parole a sa place et dont vous ne pourrez jamais trouver sa trace car cela fait partie de ma vie où vous n’aurez jamais de place.
Vous qui lisez mes œuvres et qui me connaissez, je vous dis que mes poèmes sont peut-être notre histoire.
Vous qui lisez mes œuvres et qui n’en croyez pas le poids, sachez que je suis toujours l’auteur de ce que vous lisez.
 
 
 
Mademoiselle
 
 
 
Mademoiselle, vous qui passez et qui m’êtes inconnue, savez-vous que votre beauté est fatale, que votre démarche trouble mes pensées à ce que je pourrais vous dire car votre beauté est si sauvage.
Mademoiselle, vous qui passez, savez-vous que vous êtes le rêve même qu’un homme comme moi rêve d’apprivoiser et de conquérir.
Mademoiselle, vous qui passez, comment peut-on vous toucher pour être certain que vous n’êtes pas un mirage, pour être certain que votre peau n’est de glace.
Mademoiselle, vous qui passez, votre parfum est si ensorcelant qu’il me laisse rêver vous prenant dans mes bras et vous faisant l’amour, et subitement me réveiller, me trouvant toujours vous admirer et admirer votre corps sublime.
Mademoiselle, vous qui passez et qui m’êtes inconnue, savez-vous que je ne ferai le premier pas, savez-vous que certes votre beauté me laisse admirateur mais je ne vous suivrai pas comme eux, eux qui vous entourent et vous couvent, car moi je sais mademoiselle qui m’êtes inconnue, que si je vous apprivoisais et si j’avais la chance de goutter à l’amour et au bonheur avec vous, vous me quitteriez, vous me quitteriez car votre beauté vous laissera chercher et chercher ces hommes naïfs qui vous dorloteraient et vous suivraient tels des esclaves à cause de votre beauté si fatale, mais hélas chère demoiselle qui m’êtes inconnue, je ne vous parlerai, je ne vous séduirai car la beauté qui jaillit en vous ne me laissera succomber à vos désirs car je sais que votre beauté me sera fatale.
 
 
 
À toi, qu’elle aime
 
 
 
Prends bien soin d’elle toi qu’elle aime maintenant.
Prends bien soin d’elle car mon amour pour elle est toujours dans mon cœur.
Prends bien soin d’elle et ne lui fait pas de peines car je ne pourrai te haïr puisque c’est toi qu’elle aime.
Prends bien soin d’elle toi qu’elle aime maintenant, aime-la comme je n’ai su l’aimer, aime-la et ne la laisse pas comme elle m’a laissé, aime-la comme je l’ai aimée car c’est toi qu’elle aime à présent.
Prends bien soin d’elle toi qu’elle aime à présent car moi maintenant je retourne sur mes pas vers la mer qui m’a jeté à ses côtés plein de regrets.
Prends bien soin d’elle toi qu’elle aime maintenant et prends garde son amour ne te sera pas éternel et n’oublie pas qu’elle est toujours dans mon cœur.