En écoutant la lyre
232 pages
Français

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Description

« Que de chemins ai-je battus ! Et que de doutes
Ont rongé mon esprit ou l’ont pris en otage !
Tour à tour enfiévré ou serein, sur ma route,
J’ai eu le beau temps et l’orage.
J’ai passé mon chemin, faisant la sourde oreille ;
J’ai courbé le dos ; et, pareille
A celle de Job face au sort... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332726155
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-72613-1

© Edilivre, 2014
Dédicaces
A
– Mon père, mort quelques mois après ma naissance, ma mère décédée peu d’années après et qui m’ont toujours terriblement manqué.
– Mes enfants, Mounia, Amine, Réda : source intarissable de ma fierté !
– Ma famille et à tous mes amis : Merci pour votre affection !
Présentation du recueil
Que ce soit en prose ou en vers, l’art d’écrire nécessite une certaine maîtrise de la langue dans laquelle on s’exprime et reste tributaire pour une grande part aux états d’âme qui feront affluer en surface tous les sentiments que celui qui écrit ressent à l’intérieur de soi au moment de l’écriture.
Il s’agit en fait de traduire des émotions vraies dans un langage vrai et spontané. Le choix des mots véhiculant ces sentiments purs doit être judicieux sans pour autant tomber dans « l’emphase » ou « la préciosité ». Les mots les plus simples captent mieux l’attention du lecteur et vont directement solliciter son esprit et son âme car comme disait Nicolas Boileau :
« Rien n’est plus beau que le vrai… »
Le recueil de poèmes que je te présente, cher lecteur, porte le nom de : « En écoutant la lyre » et comporte plusieurs bouquets car, comme un bouquet de fleurs, les poèmes qui le composent sont différents, par les sujets qu’ils traitent ou le genre (quatrains, sonnets etc..) qui leur a servi de support. Cette variété des sujets traités et le style poétique choisi pour ce faire, visent à briser la monotonie éventuelle que tu pourrais ressentir durant la lecture.
J’ai choisi de scinder ce recueil en deux parties :
– La première, Premiers pas , comprend quelques uns de mes premiers poèmes.
– La deuxième, La longue marche , abrite tous les autres.
J’espère avoir atteint le but que je m’étais fixé dans le choix des sujets. Il ne me reste plus qu’à espérer, cher lecteur, être à la hauteur du désir que tu as, de lire des poèmes capables de retenir ton attention et de te transporter par l’intermédiaire de la musicalité et de la qualité des mots, dans un monde où tu te sentiras mieux, un monde où tu te sentiras heureux, un monde où il n’y a pas de place pour tes doutes et tes interrogations.
Enfin, cher lecteur, je te souhaite bonne lecture.
Alaayyadi
A toi…… … … Je peux bien le dire.
Que de chemins ai-je battus ! Et que de doutes
Ont rongé mon esprit ou l’ont pris en otage !
Tour à tour enfiévré ou serein, sur ma route,
J’ai eu le beau temps et l’orage.
J’ai passé mon chemin, faisant la sourde oreille ;
J’ai courbé le dos ; et, pareille
A celle de Job face au sort,
Ma patience n’a pas fléchi, bien au contraire.
Au fil des jours, elle s’est affermie pour me plaire,
Prouvant aux autres qu’ils ont tort.
Première Partie
Premiers pas
« J’esquisse un premier pas, je tombe et me relève ;
Je refais un deuxième et c’est une autre chute.
Je persiste et refuse pourtant qu’on me soulève :
C’est ainsi qu’on apprend ! C’est ainsi qu’on débute ! »
Allons rêver !
Allons, pour un moment, rêver dans la nature !
Le silence y est grand, le climat y est pur.
Profitons du plein air et de ce doux soleil !
Allons-nous prélasser à l’ombre du feuillage,
Sur ce tapis fleuri, que le gros arbre ombrage,
Aux couleurs variées, une pure merveille !
Libérons notre esprit du carcan qui l’enchaîne,
Et laissons le planer, libéré de sa peine !
Ecoutons les oiseaux bercer notre sommeil !
Profitons aujourd’hui de cet instant magique,
De la grande beauté de ce lieu féerique !
Demain nous n’aurons pas une occasion pareille.
L’hiver
Après un temps changeant, l’hiver enfin s’installe
Et recouvre de froid la nature innocente,
Tristement éprouvée et presque agonisante,
Docile victime de son souffle fatal.
De tous les nuages, le firmament se charge,
L’aquilon et la pluie tour à tour menaçant
Souffle et précipite gémissant et crissant.
Eclairs et tonnerre reviennent à la charge.
Tout blancs sont les sommets, les arbres et les sentes.
Aux skieurs, les pistes font don de leurs descentes.
L’air de la montagne, naturel remontant,
Procure à la nature apaisée et patiente,
Amour et protection, froidure bienfaisante.
Les plantes s’endorment en rêvant au printemps.
Solitude
Ô solitude amie, réponds à ma prière !
Apprends-moi à vivre loin de l’agitation !
Guide mes pas perdus, apaise ma colère !
Mets fin à mon doute et à mon hésitation !
Tu es là, au besoin, pour panser mes blessures
Lorsque les souvenirs viennent me torturer.
Quand je suis tourmenté ton calme me rassure
Et me fait oublier ce que j’ai enduré.
Tu es là chaque fois que mon âme t’appelle,
Que la vie effrénée tente de me surprendre.
Tu soutiens ma raison sinon elle chancelle,
Tu libères mon esprit, trop fatigué d’attendre.
Tu es ma compagne quand je suis nostalgique,
Quand je pense parfois aux rêves de l’enfance,
Aux merveilleux endroits d’apparence magique
Où mes journées d’alors trépidaient d’impatience.
Tu es le refuge protégeant de l’orage,
Le paradis rêvé quand je veux fuir l’enfer,
L’île que je choisissais pour y faire naufrage
Et pour m’accompagner, l’amie que je préfère.
Le marchand ambulant
Je l’entends dans la rue crier sa marchandise,
Chaque jour, en poussant une charrette pleine
Et raconter souvent une histoire, sans gêne,
A propos d’un légume, qu’il propose à sa guise.
Les produits cités sont de qualité première
Et leur fraîcheur n’a pas besoin d’être assurée.
Il jure fréquemment afin de rassurer
Des clients indécis ou durs à satisfaire.
C’est ainsi qu’il opère au fil de la journée,
Pour garder des clients prêts à l’abandonner.
Il arpente les rues d’un pas allègre et sûr,
Derrière son éventaire en faisant sa tournée.
Il connaît les endroits où il doit retourner
Et les lieux qu’il évite, les clients y sont durs.
L’oiseau en cage
Jadis, un bel oiseau, insoucieux et libre
Vivait dans la nature, à l’abri du chasseur,
Chantant dès l’aurore la vie qu’il mène, ivre
De joie et de bonheur.
Un jour, le mauvais sort cherchant une victime
Prit l’aspect d’un parent, malheureux détenu,
Implorant le secours, dans un timbre sublime,
Du petit ingénu.
N’écoutant que son cœur, le bel oiseau rebelle
Se posa sans retard sur la cage, prison
Pour sauver le parent de cette vie cruelle
Qu’il menait sans raison.
Ignorant le danger, il tomba dans le piège
Où d’autres avant lui sont tombés sottement.
Et depuis, oubliant son mélodieux arpège
Il pleure tristement.
La prison, même d’or, est un dur châtiment.
Elle enchaîne son hôte aux fers du désespoir,
Tue ses rêves dorés et couvre lentement
Son avenir de noir.
Le pêcheur
Sa canne dans la main, exposé à la brise,
Les yeux fixant au loin une ligne invisible,
Attendant patiemment sous un aspect paisible,
Le pêcheur se tient prêt quelque soit la surprise.
Grâce à un moulinet, il ramène sa ligne,
Fixe un nouvel appât et après la relance,
Gardant un bel espoir. Un poisson sans méfiance
Mord à l’hameçon et au combat se résigne.
Aussitôt, un duel très ordonné s’engage :
Le poisson et l’homme s’affrontent avec rage,
Faisant preuve de ruse et pour finir vainqueur.
Chacun déjoue le plan que l’autre détermine
Mais quelques temps après le duel se termine :
Le poisson épuisé s’abandonne au pêcheur.
Mazagan *
Mazagan, bien aimée ! Ton nom est un refrain
Que le vent de la mer joyeusement fredonne
Pour calmer mon angoisse et pour que j’abandonne
Dans tes bras accueillants la peine et le chagrin.
Ta belle silhouette, Mazagan la « nouvelle »,
Ressemble à une femme admirant son image
Dans les flots azurés qui chantent son passage
Avec un air envieux au fond de leur prunelle.
Quoique je fasse ou dise, je ne peux pas décrire
Ton charme et ta beauté, la paix que tu m’inspires.
Tu es pour mon esprit enfiévré un bon port.
Dans mes veines tu es, un courant de tendresse
Et dans mon cœur épris un amour qui ne cesse,
Une oasis de paix. Mazagan je t’adore.
* Mazagan est le nom que portait El Jadida, ma ville natale, durant le protectorat Français.
L’automne
Le vent se lève enfin et la plage se vide.
Les derniers estivants goûtant la joie ultime
Des bienfaits du soleil et de l’onde sublime,
Oublient pour un moment ce que le temps décide.
Et les premiers frissons, sans tarder, prennent place.
Les premières chutes de pluie chassent alors
Les dernières chaleurs et les derniers conforts.
C’est l’adieu à l’été ! L’automne le remplace.
Les arbres dénudés rappellent des fantômes
Et les gémissements de leurs branches informes
Se perdent dans la nuit en écho émouvant.
La nature n’a plus ses splendides couleurs ;
Les fleurs vite effeuillées ont perdu leurs senteurs
Et le chant des oiseaux est couvert par le vent.
Au jardin
La journée était belle et l’air était limpide,
Un doux soleil brillait, chassant l’aspect livide
Que la brume au matin, légère et vaporeuse,
Donnait à ce jardin durant sa nuit fiévreuse.
Là, quelques fleurs s’ouvrent à l’appel de la vie,
D’autres là-bas dorment encore, loin de l’envie.
Des abeilles viennent butiner sur les fleurs
Un papillon voltige exhibant ses couleurs.
La vie s’anime alors dans ce havre de paix ;
Le frelon excité noie le silence épais
Dans le bourdonnement qu’il fait de fleur en fleur,
Recherchant patiemment l’élixir du bonheur.
Le ramage harmonieux qu’on entend dans les branches
Se répand sur les lieux ainsi qu’une avalanche ;
Des cris d’enfants, au loin, recouvrent cet ensemble
Que, pour notre plaisir, la nature rassemble.
Les premiers visiteurs, sur les bancs, prennent place,
Ouvrent leurs ombrelles, s’approprient plus d’espace
Et d’un geste assuré, ils chassent un moustique
Ou saluent un voisin par ce temps magnifique.

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