Et il disait qu il m aimait...
50 pages
Français

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Et il disait qu'il m'aimait... , livre ebook

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Description

Et il disait qu'il m'aimait... Un recueil de pensées livrées avec originalité et parfois cynisme, toujours avec sincérité... Des textes forts, puisés à la source d'une souffrance que tant de femmes partagent, celle d'être mal-aimées. Sous une forme poétique, une montée en puissance, un langage au ton universel, l'auteure propose de dire à toutes celles qu'elle nomme ses sœurs, "allez à la découverte de vous-même". La liberté retrouvée...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 août 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342054330
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Et il disait qu'il m'aimait...
Sandrine Poirier dit Caulier
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Et il disait qu'il m'aimait...
 
 
 
 
 
Préface
 
 
 
Quand j’ai rencontré Sandrine POIRIER DIT CAULIER, entre les deux signes du Verseau que nous sommes, pas eu besoin, ni l’un ni l’autre, d’entamer une longue et périlleuse découverte, le courant est tout de suite passé.
Autour d’un thé, dans un salon de Questembert, nous avons longuement échangé, surpris de cette première complicité, surpris qu’elle nous paraisse si évidente.
Très rapidement, nous avons su le plus important de nos vies, et Sandrine a évoqué un passé qui concerne tant de femmes que je m’en suis ému.
Si l’actualité aujourd’hui est focalisée sur des événements terribles, l’histoire des rapports entre femme et homme est plus ancienne, et on ne peut passer sous silence la violence qui en fait trop souvent partie.
Ces souffrances que des hommes font subir à leur femme, Sandrine les a connues.
Comme tant d’autres, elle s’est tue, a ressenti l’humiliation, la perversion, la culpabilité même parfois, comme si quelque coup que ce soit porté à l’autre pouvait être justifié.
L’écriture a été la forme de son sauvetage, et de son départ. Imaginer voir grandir Luana, sa fille, dans un tel climat, lui a révélé la nécessité de partir, enfin, dès qu’elle eut trouvé un appartement.
Depuis qu’elle écrit, Sandrine garde ses souffrances, couchées sur un cahier bleu d’écolière. Ou sur des feuilles libres, éparpillées.
Sa pudeur, mais aussi la conviction que son intimité ainsi dévoilée ne devait pas intéresser grand monde, ont confiné ces merveilleux textes dans la petite maison qu’elle a enfin pu se construire au fil du temps, de sa volonté, de sa force retrouvée.
J’aime le style dans lequel elle se donne, j’aime ces vérités terribles qu’elle nous livre, alors comment imaginer que cela ne puisse pas fournir à toutes celles qui souffrent, et à tous ceux qui veulent comprendre, une matière pour les unes de se rebeller et parler, et pour les autres un avertissement sur ce qui peut exister dans leur entourage, afin d’agir.
Lors d’une visite chez elle, Sandrine a accepté de me dire les textes qui suivent. J’avais envie de les lire par moi-même, mais pour elle, la propriété des sentiments, des émotions lui appartenait, et face à l’acteur que je suis, elle s’est lancée.
Assise sur son canapé, les genoux serrés, le cahier bien posé sur ses cuisses, elle a commencé, plongeant l’homme que je suis dans la tristesse et la colère.
J’étais incapable de seulement prendre Sandrine dans mes bras, ou au creux de mon épaule, ses révélations m’ont laissé totalement interdit, avec juste au fond du cœur une conviction, de tels mots, de telles souffrances, de si beaux textes ne devaient pas rester méconnus.
N’oubliez pas en lisant ce recueil que plus de 540 000 personnes dans notre pays sont concernées, n’oubliez pas que des vies peuvent être détruites, n’oubliez pas que c’est la parole qui entame tout combat de justice, et que celle-ci est juste, ...

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