Grisou Girl
84 pages
Français

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Grisou Girl , livre ebook

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Description

« Sur les rythmes du pas au cœur,

j'écris sur les murs

crayon papier,

je t'écris »


C'est aux filles jeunes qui nourrissent tous les sentiments d' amour et de passion
que je dédie ces textes, dans lesquels elles trouveront peut-être
un écho à leurs émois.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332961938
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96191-4

© Edilivre, 2015
Apolli-nerf
Apolli
pas poli
nerf à fleur
de chanson,
nerf à pleur
de canon,
je m’inscris
dans ta guerre
sans répit
sans boutons
et je m’en vais la faire
sans Loulou ni poison,
avec un mirliton
et la seule bannière
à l’appétit brûlé
de la soie d’un sari
qui glisse sur mes doigts
joints comme une prière…
je veux faire la guerre
pour l’amour débusqué.
L’Argonaute
Ma vie s’est enroulée, à force de se perdre,
dans un coquillage tout habillé de blanc.
Je voulais m’y cacher et je voulais m’y perdre,
je voulais échapper aux hommes et aux vents.
Mais seule dans mes spires je respirais à peine
et j’ai voulu mourir en me laissant rouler
dans la mer toute proche, incessante et sereine…
Sans espoir de retour j’étais un autre Egée.
Dans ses longs bras mouvants elle m’a recueillie
douce et maternelle m’a roulée dans son sein,
de son œil aux longs cils une larme a jailli,
sans y comprendre rien j’ai enfourché ses reins.
Alors telle un mirage tu m’es apparue
comme sortie du lit, encore ébouriffée
tu n’avais qu’un quartier, tu étais encore nue,
si claire ce soir là que je croyais rêver.
Je délaissais pour toi le galop de la mer,
dans le creux d’une vague me suis installée,
ton regard a plongé au fond de mon œil vert…
Surprise tu enfilas ton long déshabillé.
J’aurais voulu voler, m’élever dans le ciel
sur les crêtes d’écume, sur la pointe des pieds
j’étais ton Phaéton et te trouvais plus belle
que l’éphèbe effronté des sommets de l’été.
Argonaute de fortune, j’ai tant ramé
qu’à l’autre bout du monde j’ai pu te rejoindre…
Nous nous sommes aimées puis tu t’en es allée,
ton rival se levait et le jour allait poindre.
Artémis (d’)
Je ne veux pas oublier ton visage,
je ne veux pas oublier ton regard.
Hier je t’ai laissée sur cette plage,
déjà je suis rentrée et c’est trop tard
pour dessiner les traits de ton visage
et l’ombre soulignée de ton regard…
Je ne veux pas oublier ton visage,
je ne veux pas oublier ton regard.
Je serre fort les yeux de ma mémoire
et tout au fond j’y vois bien ton profil
tel celui d’Artémis à n’y pas croire
à la découpe pure et immobile.
Le contour délicat de la mâchoire
flirte avec la chevelure indocile…
Je serre fort les yeux de ma mémoire
et, tout au fond, j’y vois bien ton profil.
Je n’oublierai pas, je crois, ton visage
je n’oublierai pas non plus ton regard
car si ton profil est un peu trop sage,
dans mes yeux j’ai caressé ton regard,
ton sourire a fait belle mon image
et pour moi, je sais qu’il n’est pas trop tard…
Je n’oublierai pas, je crois, ton visage
je n’oublierai pas non plus ton regard.
Aujourd’hui
Hier… avant… demain…
Pas question de s’étendre
de lit rebrousse-poil
à lit de confettis…
c’est seul’ment aujourd’hui
que, le nez dans la toile
à se moucher bien mal,
je m’étire les membres
et je voudrais qu’ensemble,
passeport infini…
nous partagions la vie.
Blessure
comme le...

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