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Français
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2019
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Ebook
2019
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Publié par
Date de parution
22 janvier 2019
Nombre de lectures
79
EAN13
9782376810551
Langue
Français
Ce volume 32 contient les oeuvres complètes d'Homère en double traduction. Une traduction en vers (comme l'original) et une traduction en prose (le texte original est serré de plus près). La traduction en vers de l'Iliade est celle de J. Barthélémi Saint-Hilaire, le traducteur d'Aristote. Elle contient un appareil critique et une table des matières détaillée liée hypertextement. Les traductions en vers de l'Iliade et de l'Odyssée dans ce volume ont la particularité d'être faites vers pour vers (Elles ont le même nombre de vers que l'original grec.)
Homère (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros , « otage » ou « celui qui est obligé de suivre » ) est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du viiie siècle av. J.-C. Il était simplement surnommé « le Poète » ( ὁ Ποιητής / ho Poiêtếs ) par les Anciens. Les deux premières œuvres de la littérature occidentale que sont l' Iliade et l' Odyssée lui sont attribuées.
CONTENU DE CE VOLUME
EN VERS
ILIADE
ODYSSÉE
LA BATRACHOMYOMACHIE
LES HYMNES
LES ÉPIGRAMMES
FRAGMENTS
EN PROSE
ILIADE
ODYSSÉE
BATRAKHOMYOMAKHIA
HYMNES HOMÉRIQUES
ÉPIGRAMMES
VOIR AUSSI
Articles
Homère et la philosophie grecque , L. Binaut.
La Question homérique, G. Perrott.
Études
La résurrection d'Homère – AU temps des héros, , V. Bérard
La résurrection d'Homère – Le Drame épique, , V. Bérard
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.
Publié par
Date de parution
22 janvier 2019
Nombre de lectures
79
EAN13
9782376810551
Langue
Français
HOMÈRE ŒUVRES COMPLÈTES N° 32
Les lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public. Les textes d’un même auteur sont regroupés dans un volume numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2013-2020 lci-eBooks (les eBooks classiques illustrés, www.lci-ebooks.com) pour ce livre numérique, à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toute autre marque ou entité mentionnée par l’éditeur dans cet ouvrage ne l’est qu’à des fins de citation des sources, et il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre ladite marque ou entité et l’éditeur. (3) Toute opinion et tout stéréotype contenus dans cet ouvrage n’appartiennent qu’à leur auteur et n’engagent que lui seul ou qu’elle, et il se peut qu’ils reflètent les préjugés de son temps ou de son lieu. (4) L’orthographe originelle a été généralement conservée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-37681-055-1
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 2.1 (06/02/2020), 2.0 (23/01/2019), 1.1 (23/02/2015)
SOURCES
Cet eBook a été élaboré à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à des hyperliens cliquables pour chacune, on consultera la page générale des ressources sur le site internet.
— Wikisource : Iliade [prose] (Gallica / BnF [Bibliothèque nationale de France]) , Odyssée, Hymnes homériques, Épigrammes et la Batrakhomyomakhia [prose] (Internet Archive / Google Livres / New york Public Library) , Odyssée (Internet Archive / Google Livres / UMICH [Université du Michigan]) , Homère et la philosophie grecque (Internet Archive / Tufts University / Tisch Library) , La question homérique (Internet Archive / Tufts University / Tisch Library) , La résurrection d’Homère I et II (Coll. part.), [v.2] Un mensonge de la science allemande (Gallica / BnF)
— Reconnaissance optique : [v. 2] Iliade I (Google Livres / UMICH) , Iliade II (Google Livres / UMICH), La Batrachomyomachie, Les Hymnes , Épigrammes et Fragments (Google Livres / Bibliothèque municipale de Lyon)
— Couverture : Buste d’Homère. Marbre, copie romaine d’un original hellénistique du IIe siècle av. J.-C. Musées du Capitole, nouveau bâtiment , premier étage , salle des Philosophes. Dans la zone de Sant’ Antonio Abate (Rome), 1704. Wikimedia Commons/Jastrow (2006).
— Titre : Buste d’Homère du type d’Épimédès. Marbre, copie romaine d’un original grec du Ve siècle av. J.-C. environ. Museo Pio-Clementino. Wikimedia Commons/Jastrow (2006).
— Image Pré-sommaire : Copie romaine d’un original hellénistique. British Museum, London. Townley Collection .Wikimedia Commons/Yonidebest (2005).
— Image Post-Sommaire : Tête d’Homère, type d’Épiménide. Copie romaine d’après un original grec du Ve siècle av. J.-C. Glyptothek, Munich. Wikimedia Comons/Bibi Saint-Pol (2007).
Si vous estimez qu’un contenu quelconque de ce livre (texte ou image) n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire du site .
LISTE DES TITRES
H ÓMÊROS (VIII E S . AV . J.-C.)
EN VERS
TRAD
ILIADE
1868
ODYSSÉE
1896
LA BATRACHOMYOMACHIE
1853
LES HYMNES
1853
ÉPIGRAMMES
1853
FRAGMENTS
1853
EN PROSE
ILIADE
1866
ODYSSÉE
1868
BATRAKHOMYOMAKHIA
1868
HYMNES HOMÉRIQUES
1868
ÉPIGRAMMES
1868
VOIR AUSSI
Articles
Homère et la philosophie grecque , L. Binaut.
1841
La Question homérique , G. Perrott.
1887
Études de V. Bérard
Un mensonge de la science allemande
1917
La résurrection d’Homère – Au temps des héros .
1930
La résurrection d’Homère – Le Drame épique .
1930
PAGINATION
Ce volume contient 858 177 mots et 2 414 pages.
E N VERS
01. ILIADE
678 pages
02. ODYSSÉE
362 pages
03. LA BATRACHOMYOMACHIE
13 pages
04. LES HYMNES
99 pages
05. ÉPIGRAMMES
8 pages
06. FRAGMENTS
11 pages
E N PROSE
07. ILIADE
320 pages
08. ODYSSÉE
257 pages
09. BATRAKHOMYOMAKHIA
9 pages
10. HYMNES HOMÉRIQUES
75 pages
11. ÉPIGRAMMES
8 pages
É TUDES
12. Homère et la philosophie grecque , L. Binaut.
37 pages
13. La Question homérique , G. Perrott.
44 pages
14. Un mensonge de la science allemande , V. Bérar
200 pages
15. La résurrection d’Homère – Le Drame poétique , V. Bérard
128 pages
16. La résurrection d’Homère – Le Drame épique , , V. Bérard
153 pages
ILIADE
Traduite en vers français par
J. B ARTHÉLÉMI S AINT -H ILAIRE
MEMBRE DE L ’ INSTITUT
Éléments bibliographiques :
Édition originale et source de la présente édition : Librairie académique, Didier et C ie , 1868, 2 vols.
678 pages
TABLE
INTRODUCTION
CHANT I. LA PESTE — LE COURROUX.
CHANT II. LE SONGE — LE DÉNOMBREMENT DES VAISSEAUX.
CHANT III. LES TRAITÉS ― COMBAT SINGULIER DE PARIS ET DE MÉNÉLAS — LA REVUE SUR LES MURS.
CHANT IV. RUPTURE DES TRAITÉS — REVUE d’AGAMEMNON.
CHANT V LE TRIOMPHE DE DIOMÈDE.
CHANT VI. ADIEUX D’HECTOR ET D’ANDROMAQUE.
CHANT VII COMBAT SINGULIER D’HECTOR ET d’AJAX — ENLÈVEMENT DES MORTS.
CHANT VIII. COMBAT INCERTAIN.
CHANT IX. DÉPUTATION À ACHILLE — LES PRIÈRES.
CHANT X. LA DOLONÉE.
CHANT XI. LA VALEUR D’AGAMEMNON
CHANT XII. LE COMBAT SUR LA MURAILLE.
CHANT XIII. LE COMBAT SUR LES VAISSEAUX.
CHANT XIV. JUPITER TROMPÉ.
CHANT XV. DÉROUTE DES GRECS. — INCENDIE DES VAISSEAUX.
CHANT XVI LA PATROCLÉE.
CHANT XVII. EXPLOITS DE MÉNÉLAS.
CHANT XVIII LA CONFECTION DES ARMES.
CHANT XIX L’OUBLI DE LA COLÈRE.
CHANT XX. LE COMBAT DES DIEUX.
CHANT XXI. LE COMBAT SUR LES BORDS DU FLEUVE.
CHANT XXII. LA MORT D’HECTOR.
CHANT XXIII. LES FUNÉRAILLES DE PATROCLE.
CHANT XXIV LA RANÇON D’HECTOR.
VARIANTES ET CORRECTIONS.
NOTES
TABLE DES MATIÈRES
Titre suivant : ODYSSÉE
INTRODUCTION
Rendre Homère vers pour vers en notre langue, c’est une témérité qui étonnera certainement bien des lecteurs, sans qu’au fond cette témérité soit peut-être aussi grande qu’elle le paraît. Les deux volumes que je soumets au public, démontrent que l’entreprise est exécutable ; comment a-t-elle été exécutée et jusqu’à quel point a-t-elle réussi, ce n’est pas à l’auteur d’en décider ; il s’en remet au goût et à l’équité de ceux qui voudront bien prendre la peine de faire connaissance avec Homère sous cette forme, où il n’a jamais été présenté en français.
Ma seule apologie, ce sera de dire que je n’ai pas cédé à une vaine fantaisie. Sans doute, c’est un très-vif plaisir que de vaincre des difficultés réputées insurmontables, et ce n’est pas sans quelqu’orgueil qu’on entre le premier dans une voie où personne n’a osé mettre le pied. C’est un voyage dans une contrée inconnue ; car tout rebattu que semble le sol d’Homère, et quelque nombreuses qu’aient été les explorations, on y découvre toujours des trésors à recueillir et à mettre en lumière. C’est le privilége de ces génies souverains, et de celui-ci en particulier, de pouvoir être étudiés presqu’à l’égal de la nature. Il n’y a pas de recherches qui n’y révèlent des aspects nouveaux, pas d’analyses qui les puissent complétement épuiser. Plus on y admire, plus on y trouve des sujets inouïs d’étude et d’admiration. Mais j’ai eu des motifs plus sérieux que l’attrait de la difficulté vaincue. Même en me flattant, que la lutte ne serait pas tout à fait impuissante, il m’a fallu des raisons meilleures pour l’affronter, malgré tant d’obstacles et d’écueils, que je connais au moins aussi précisément que qui que ce soit. N’en déplaise à quelques préjugés trop répandus, s’il est une qualité frappante dans Homère, c’est une exquise sobriété. L’histoire de la poésie n’offre pas une œuvre qui ait dépassé, ni même égalé, cette simplicité constante et cette justesse de trait, cette force contenue, cette élégance rapide, cette vigueur de sentiment et de narration, sans parler de tant d’autres qualités plus relevées encore. Le « Festinat ad eventum » est de la plus exacte vérité dans la composition générale, et dans les détails les plus minutieux. Lorsque parfois la prolixité est réelle, c’est toujours avec une intention qu’il est aisé d’apercevoir. Nestor et Phœnix peuvent être longs, comme les vieillards le sont si volontiers quand ils s’entretiennent des exploits de l’enivrante jeunesse à jamais écoulée ; mais Homère n’est pas du tout « babillard, » comme le dit Voltaire, qui ne lui refuse pas d’ailleurs « son estime. »
Parmi les historiens, il n’en est pas un dont les récits soient plus prompts et plus vifs que ceux d’Homère. Ses tableaux, toujours essentiellement naturels, ne reçoivent jamais plus de développements qu’il ne convient, comme ces nobles corps, robustes et sveltes, où la vie et la santé circulent avec une harmonieuse énergie, et que rien ne déforme ou ne surcharge.
Les facilités que les traducteurs se permettent trop souvent envers leurs modèles, sont donc plus déplacées pour Homère que pour tout autre. On se met à l’aise avec lui ; mais on l’altère ; et ces déviations, quoique légères dans chaque cas, finissent, en s’accumulant, par changer sa physionomie tout entière. C’est encore une interprétation de sa pensée ; mais le poëte a échappé ; et la flamme divine, sans être éteinte entièrement, est tellement obscurcie que des yeux peu attentifs la méconnaissent, et que même des esprits distingués la nient de très-bonne foi, égarés par des versions qui sont infidèles au milieu de leur fidélité même. La traduction d’un poëte n’a qu’un but, c’est de faire sentir ses beautés ; si elle n’y parvient pas, elle est par cela même condamnée, quelque mérite qu’elle puisse avoir. C’est là ce qui fait que les poëtes ne peuvent être bien traduits qu’en vers, comme Voltaire le soutenait contre M me Dacier. Dans toute langue, fût-ce la plus ingrate, la poésie a son idiôme propre ; elle a son puissant et sonore instrument. Se priver d’une telle ressource, c’est se désarmer soi-même, c’est s’ôter gratuitement la meilleur chance du triomphe. Mais le rhythme ne suf