Illusions désillusionnées
338 pages
Français

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Illusions désillusionnées , livre ebook

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Description

Une belle colombe, plumage soyeux, yeux angéliques, un grand rêve, avoir de petits oisillons. Une belle occasion, cerise sur le gâteau, lui tombe, comme une manne, du ciel : un verdoyant haut acacia où elle se fait un bel et solide nid. Quelques jours plus tard, elle couve deux œufs, sans savoir que l'un d’eux appartenait à un aigle ! Deux beaux oisillons ont déjà éclos, mais ils sont tant différents par leur taille et leur morphologie !



Becquetée après becquetée donnée par leur généreuse maman, ils grandissent vite, l’un en ruse et voracité, l’autre en douceur et séduction. C’est qu’il y a en chacun d’eux l’inné qui émerge beaucoup plus que l’acquis, les gènes voraces influant dans l’un et ceux de la douceur dans l’autre. Cette différence va se répercuter dans leur vie et ouvrir la boîte de Pandore !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 décembre 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414529902
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52991-9

© Edilivre, 2021
Du même auteur

Déjà parus du même auteur
• Prise en charge de Médecine des catastrophes au Zaïre (RD Congo),
• L’Ode à la Savane ou les Chants des Manguiers, Edilivre,
• Les Métamorphoses de Fatuma, une Eve Immaculée, Edilivre,
• La Métempsychose de Kadogo, l’Enfant Sacré de la Guerre, Edilivre
• L’Harmonieuse Symphonie des Destins Croisés, I et II Edilivre.
La jungle aux voraces
Prélude
Ce livre contiendrait de chacun âme, espoir, déception, rêve et effroi,
Il renfermerait donc, pour chacun, le spectre redoutable de toute sa vie,
Son aube, ses angoisses devant le mensonge, hélas ! de pleurs suivie,
L’ombre et son ouragan, son essor et son déclin, la rose et son pistil.
Ce livre sorti d’un rêve orageux, ténébreux encore qu’en plus dévoile-t-il ?
Produira-t-il tonnerre strident et blême éclair déchirant toute noire brume ?
Dès sa naissance, cupide, l’homme, habiterait un gros tourbillon d’écumes ;
Ce livre jaillit-il de son rêve ? Mais au fait les dieux dictaient et j’écrivais ;
Car parfois je suis oreille fine, paille au vent. Ecris, me disent-ils et j’y vais !
Et, quand j’eus, mission accomplie, terminé toutes ces pages, quand ce livre
Se mit à palpiter, ses belles lignes à crépiter leurs mots, à respirer, donc à vivre,
Je vis au loin un temple doré en pleine savane, et qu’une vivante liane verdit,
Curieux, sa tour élevée sur le cénacle sonna l’heure à mon néant et me dit :
Mission accomplie, ton cantique est fini, ainsi soit-il ; donne-le-moi, aède.
Je le réclame pour le clamer, le scander haut et fort, a dit, paternelle, la forêt ;
Mais ma savane qui croyait que je l’ai écrit pour elle s’y opposa de vive voix.
Dédicace
Je dédie ce travail, concocté encore une fois, par mon humble plume, à toute ma famille d’ici, d’ailleurs, de partout et surtout à tous ceux de mes proches qui ont été, avec douleurs, arrachés tôt à mon affection. Leur courage dans l’épreuve comme dans le manque, leurs yeux qui ont pour moi toujours pétillé de douceur : des souvenirs qui m’ont permis de comprendre, de par leur ténacité, leur pugnacité, leur amour qu’il ne fallait jamais abandonner, baisser les bras même devant le fatal impossible.
Mais toutes les phrases ne sauraient trouver les mots qu’il faut, tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la reconnaissance aussi petite qu’elle soit, aussi, c’est tout simplement que je dédie ce livre à tout celui qui m’a permis par son savoir, par son conseil à le concevoir.
Autant de phrases aussi expressives, aussi emphatiques soient-elles ne sauraient montrer le degré d’amour et d’affection que j’éprouve pour mon épouse et mes enfants. Ils m’ont tant comblé avec leur tendresse et affection tout au long de mes jours et de mes longues nuits. Ils n’ont cessé de me soutenir et de m’encourager durant toutes ces années parfois monotones, mais sûrement pleines de vie et d’espoir : ils sont toujours été présents à mes côtés pour me consoler quand il fallait. Qu’ils reçoivent donc ce travail en signe de ma vive reconnaissance et ma profonde estime pour eux. Puisse le tout puissant leur donner santé, bonheur et longue vie.
Introduction
La réalité est parfois décevante, blessante, frustrante et l’on ne se gênera pas assez pour le dire à qui veut bien l’entendre. On a souvent le sentiment profond que la vie ne nous a pas gâtés et que les choses vont même de mal en pis, de pis en mal (hier était mieux qu’aujourd’hui). On ne compte plus les exemples déchirants qui viennent s’ajouter à une liste aussi longue, et déjà houleuse, une liste pourtant non exhaustive.
Ainsi donc la vie n’est pas une promenade où « tout le monde, il est beau ; tout le monde, il est gentil » ! Il faut être constamment sur le qui-vive pour ne pas se faire berner, se faire bouffer par les gros poissons sans conscience. Le moindre événement inattendu, une conduite suspecte, un mot dévié devrait pourtant nous mettre en état d’alerte pour rester sur nos gardes, car tout changement précipité, comme par à coup, par coup de tête ou pour faire semblant, pour bien imiter l’autre et se conformer à l’étiquette, pour huiler tout au plus notre désapprobation, pour courir l’aventure de façon hasardeuse, ne peut rien apporter de bon, et surtout pas le bonheur.
Le bonheur, parlons-en à souffle non coupé : le vrai bonheur ne serait-il pas prendre conscience et contempler le monde et la vie, partager et se combler et combler les autres de joie ? Hélas, nous ne percevons pas le Bonheur avec la même intensité vorace que nos malheurs, que nos douleurs, nous ne le stockons pas, il est si fugace, si fragile qu’il semble un rêve s’évaporant au réveil. Mais il n’est pas aussi fictif que cela. Le bonheur par ailleurs, et il faut le souligner, serait une illusion dangereuse dont il faut se méfier, se garder de courir auprès de l’ombre, bien que salace, fugace. L’on ne peut nettement savoir quand il nous étreint, quand il nous enveloppe, sinon quand il nous échappe et c’est déjà trop tard ! Cependant la vie n’est pas seulement une vallée de larmes et cela heureusement. Il faudrait donc bien apprendre à nous décentrer assez suffisamment pour découvrir que le bonheur ne dépend pas des événements, bons ou mauvais, mais de la manière dont on accueille ceux-ci ou les maîtrise, de la manière dont on les vit, de nos choix ou de nos échecs pour y accéder.
D’ailleurs, tout n’est pas si négatif dans la vie : si le passé est mieux que le présent, disons-nous, c’est bien que nous sommes capables de percevoir les bons côtés de la vie, car a fortiori nous nous projetons dans notre vie antérieure, sans regret peut-être, que ce temps-là était pour nous une plénitude, donc un bonheur, parfois le bonheur parfait ! Mais méfions-nous de courir trop auprès de tout ce qui brille, (tout n’est pas or) ou de tout ce qui semble subjectivement nous étouffer momentanément. Il peut se faire que la situation où on se trouve est notre seul bonheur, mais aveuglés par la brillance de l’or ou la verdure dans le jardin du voisin, le bonheur se glisse de nos mains et comme une eau renversée, nous ne pouvons plus le ramasser alors que nous sommes passés par toutes les strates de notre raisonnement, raisonnement biaisé par l’intérêt présent ou urgent, l’éclat scintillant de l’or devant nos yeux.
En fait entraîné par cette preuve de la puissance de la raison, notre penchant à étendre nos connaissances ou à aller explorer l’inconnu se permet de passer les bornes et nous précipiter ainsi dans l’abîme pour finir par affirmer cet antique adage : Abyssus abyssum invocat , disaient les Romains : l’abîme, appelle l’abîme ! La colombe légère qui, dans son libre vol, fend l’air dont elle sent la résistance, pourrait s’imaginer qu’elle volerait bien mieux encore dans le vide, se hasarde, sur les ailes de son raisonnement erroné oubliant d’ailleurs ses propres ailes, dans les espaces vides de l’entendement pur. Il ne s’aperçoit pas, que, malgré tous ses efforts, il ne fait aucun chemin parce qu’il n’a plus de point d’appui efficace, l’air, le support naturel sur lequel il pût faire fonds et appliquer ses forces pour changer l’orientation de son parcours.
S’imaginer que l’air n’est pas nécessaire à l’oiseau est une folie dangereuse pour cette colombe étourdie et inexpérimentée. Qu’est-ce qu’une liberté d’oiseau, qui nie la nécessité réelle du ciel contenant l’air, son appui naturel ? « Voler de ses propres ailes » justement est un adage qui signifie la liberté, mais comme la colombe, une liberté qui a pris conscience de ce qui l’aide et non l’entrave. Peut-on s’imaginer nager sans eau, sans aucun liquide ou faire une omelette sans casser des œufs ? Des lois, des normes, des valeurs peuvent paraître gênantes, de vrais freins pour la liberté de l’oiseau comme de l’homme. Rejeter tout cela pour être libre peut sembler une condition rédhibitoire et une voie vers une aventure hasardeuse. C’est le moment d’une liberté rébellion où tout paraît déterminisme, mais tout aboutit inévitablement au vrai chaos : abyssus abyssum invocat. Ou bien on tombe dans une liberté au péril de notre âme ou bien on se heurte à un mur qui nous claquemure à jamais. « Jetons tout cela par-dessus bord pour trouver la liberté, se disait la colombe ! » Se souviendra-t-on assez de la chèvre de Monsieur Séguin et de sa fin tragique ? Ainsi donc ce moment de révolte pourrait se retourner non seulement en moment liberticide, mais aussi suicidaire : la liberté absolue tue la liberté tout court tuant en même temps notre âme. Plus de liberté pour celui qui a toute liberté, quelle utopie ! Tout acte libre, pour aboutir à toute fin utile, doit tenir compte des nécessités qui s’imposent d’elles-mêmes. A soi d’en faire des supports, des tremplins, pour rebondir et non pour plonger dans l’abîme. Et ce n’est pas le saut de l’ange dans le vide mortel, mais le saut d’une liberté réfléchie, discernée, construite.
C’est ce qui arriva à nos trois tourtereaux dont ce livre va traiter avec humilité ordinaire l’histoire dramatique, du moins pour deux d’entre eux. Et c’est une histoire assez improbable comme on en raconte souvent. Et c’était un jour comme tant d’autres jours que l’on ignore en rêvant et pourtant elle se passe chaque jour à côté de nous sans doute en nous, l’aventurisme outré qui va jusqu’à tenter le diable sans voir sa queue parce que l’on est momentanément devenu aveugle, et en peu de mots, à scandaliser les anges du Ciel. En fait sans expérience, arrivés à un carrefour, quelle route allons-nous prendre ? Allons-nous jeter en l’air une pièce de monnaie pour nous résoudre à prendre pi

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