Itinéraire bleu
76 pages
Français

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Itinéraire bleu , livre ebook

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Description

Il y a la beauté, de la tristesse, des épreuves, des déceptions.



Il y a des injustices, de la misère.



Il y a de l'amour, de la passion.



Il y a le bonheur à écrire, à vivre.



Alors bien sûr à aimer les mots : les textes étonnèrent les vérités et la liberté.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 octobre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414447855
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-44784-8

© Edilivre, 2020
Nature morte
La palette aux couleurs avait tari son talent.
Quelques tubes maltraités agonisaient des solitudes.
Les pinceaux alignés cherchaient la lumière.
Les toiles aux esquisses jalousaient la vie.
L’inspiration à l’oisiveté négligeait le génie.
Le chevalet aux araignées magnifiait les toiles.
De ce désordre à la peinture le vernis était craquelé.
Les couteaux à la rouille offensaient l’impatience.
Aux fusains meurtris les cartons étaient aux brisures.
Aux natures mortes l’atelier était terni.
Des bouteilles aux essences les fragrances étaient frelatées.
Les chiffons maculés gisaient des sécheresses.
Les toiles vierges abandonnées méprisaient la trahison.
De ce nu au visage absent les fantômes amusaient le temps.
Que de désolations aux jachères des vocations.
Quand parfois l’agitation aux créations inspirait l’émotion.
Alors réanimer les croquis aux destins ressuscités.
Mélanger la noblesse des pigments aux nuanciers réinventés.
A la perfection la soie aux éclats révélait la magie.
Alors les huiles aux harmonies fascinaient les esprits.
Aux impressions la clarté sublimait les défis.
Aux mains expertes de la révélation étaient l’infini.
Aux crues du talent la palette était la chimie.
L’effervescence aux multiples exaltait la passion.
L’atelier aux allégresses revivait l’imagination.
Plus de désert aux expositions des âmes révélées.
Quand la richesse aux dorures devenait la beauté.
Pas de remords aux cimaises sacrifiées.
L’exubérance aux délires des œuvres signées.
Avait embelli les chefs-d’œuvre admirés.
Une autre époque
Un interlude aux jeux de rôle.
De ces acteurs aux muets.
Les mots sans raisons étaient aux drôles.
De ces temps aux sentiments désuets.
La musique aussi était aux vides.
De la solitude le spectacle était aux bides.
Aux destins des lumières les masques avaient figé les guides.
Des pellicules il ne restait que quelques rides.
Une autre danse à user des claquettes.
Aux rythmes des sillons rayés d’un vinyle.
De ces pas aux folies les plaisirs subtils.
Aux frénésies sélectes des femmes coquettes.
De ces temps en accéléré.
Les progrès assassins.
Avaient vieilli les secrets.
Aux splendeurs des ans éteints.
De la nostalgie au saxo.
Les vibrations étaient aux rétro.
De ces caves voûtées aux volutes.
Le génie aux champagnes était aux flûtes.
Aux cendriers des cigares.
A suffoquer les matins hagards.
Aux aubes rougies des regards.
A tituber le parquet sans égards.
Des belles années aux breloques.
A courir la Belle Epoque.
Des strass à la nostalgie.
Les frasques faisaient la magie.
Pas de regrets aux silences.
Des comédiens aux insouciances.
Quand le luxe aux inconsciences.
Avait généré la science.
Au vent distrait
J’allais au vent comme une feuille d’or
pour vivre encor.
Des gazons inconnus l’abandon divaguait d’autres formes.
Sur les mousses soyeuses je caressais d’autre corps
pour vivre encor.
Comme une feuille morte aux inconnus je prenais une autre forme.
Sur le tapis de verdure le soleil dardait l’aurore
pour vivre encor.
Au creux de tes reins un souffle divin sublimait tes formes.
Des frissons les neurones aux tremblements faisaient les petites morts
pour vivre encor.
Des horizons lointains au-delà des plaines mornes au-delà des formes.
Des espaces secrets l’ivresse révélait un nouveau mentor
pour vivre encor.
Des bruissements à la brise quand les feuilles tombent pour la forme.
Les subtiles musiques des tendresses faisaient les douceurs sans remords
pour vivre encor.
Des aubes régénérées le tourbillon de l’amour s’élevait en pleine forme.
Des éveils aux paisibles irréels les matins bénis rêvaient un autre sort
pour vivre encor.
Des charnels vacillements un autre vent sera encore la forme
pour vivre encor.
Rencontre
J’étais la force.
Tu étais la solution.
J’étais le savoir.
Tu étais le passage.
J’étais le pouvoir.
Tu étais la rencontre.
Tu étais le vertige.
Tu étais le secret.
Alors quand beaucoup d’énergie sera dépensée !
Alors quand tu sauras tes ennemis.
Plus d’alternative.
Aucun choix de rattrapage au destin.
Aucun instant de vérité pour une vie.
Mais !
Mais ! Où es-tu ?
Félicité bleue
Tu sais les kilomètres défilaient le bitume du sud prometteur
quant à l’appel obligé du soleil on prend une seule direction :
la Méditerranée.
Cette grande bleue, calme et reposante, chaude et douce
un peu trop salée mais clairvoyante au regard de la beauté.
...

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