Je te veux
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Description

Dans son recueil de poésies, Patrick A. Bonvin choisit la forme d'expression la plus simple pour toucher notre corde sensible. Il revendique cette recherche de sobriété dans le langage, car il considère qu'il y a « trop de mots / trop de phrases / inutiles ». Ses délicats poèmes sans ponctuation sont constitués de bribes de phrases, de questions suspendues. À plusieurs reprises, le langage se défait ou s'interrompt, reflet de son esprit tourmenté par la confusion des sentiments. Fidèle à la tradition lyrique, le poète est victime d'un chagrin d'amour. Sa parole est d'abord sensuelle et envoûtante, chantant l'élan passionné du désir et le déploiement des sens. Puis il évoque les problèmes rencontrés par son couple en crise, jusqu'à la rupture. Hanté par la mort et la disparition, le poète se raccroche à son attachement demeuré intact pour la femme aimée. Empreinte de musicalité, sa poésie foisonne de « rythme », de « mélodie » ou d'instruments de musique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 septembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334212441
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-21242-7

© Edilivre, 2016
Je te veux


Tu me surprends le matin
Tu me fuis le soir
Sans repos
Je te cherche
Vierge
Eau
Délicate et sensuelle
Radieuse et si belle
L’onde te caresse
Mes yeux te dévorent
Telle une promesse
Bouche je te mords
Libre
Et là
Soudain
Comme un goût de miel
Le souvenir
Le droit à l’existence
Ferme les yeux
Ecoute
Elle est là
Ses paroles
Tu ne les entends pas
Ses lèvres
Proches de toi
Proches des tiennes
Ses paroles
Tu les entends
Elle est là
Ton regard
Un couple
Toujours magique
Contre nature
Parfois
Parfois le soir
Parfois le matin
Trop d’attentes
Trop peu de paroles
Ou trop de paroles
Et la tendresse s’évapore
Et le désir se crispe
Et l’amour s’éloigne
Comme cela
Lentement
Doucement
Je dirai rien
Le piano jouait
Ils s’en allaient
Je dirai rien
Hier soir
Et je tourne
Légèrement
Ma tête sur la gauche
Oreiller moelleux
Face à face
Je te regarde
Je t’écoute
Je respire
C’est bon
Un peu de souffle
Un peu de paix
Presque un peu de joie
Et je tourne
Mes pensées
Mes désirs
Mes soupirs
Face à face
Je te regarde
Je ne t’écoute pas
Je retiens mon souffle
Ça fait mal
Coin de ciel
Derrière tes paupières
Derrière cette lumière
Derrière ton sourire

Juste là
Tu m’appelles
Tu m’attends
Moi
Comme un gosse
Je cours dans tes bras
Moi
Comme un gosse perdu
Je me jette dans ton ciel
Pas toi
Comme à chaque fois
Je te veux pour la vie
Je te veux le jour
Je te veux la nuit
Et je me donne à toi
Et je te donne tout
Et tu es tout pour moi
Et je te vénère
Et je t’admire
Et je te désire
Comme tu es belle
Comme tu es cruelle
Et tu me laisses là
Et tu me laisses
Avec tous mes désirs
Avec tous mes présents
Avec toutes mes offrandes
Ma petite déesse
Tu me fais mal
Et pourtant
De t’aimer
Je ne cesse
Vraiment toi
Et si
Et si l’on se trompait
Si l’on se trompait
Depuis le début
Cette émotion
Ce souffle
Ce partage
Est-il tien
Est-il mien
Qu’en savons-nous
Et si
Et si l’on se trompait
Si l’on se trompait
Depuis le début
Ce regard
Cette respiration
Ce rythme
Est-il mien
Est-il tien
Qu’en sais-tu
Et si
Et si l’on se trompait
Si l’on se trompait
Depuis le début
Ta bouche
Tes lèvres
Ce refrain
Et-il tien
Est-il sien
Qu’est-ce que j’en sais
Tu écris
Trois mots
Ce matin
Trois mots pour respirer
Ces mots
Ce matin
Juste exister
Juste apaiser
Trois mots je t’aime
Trois mots je t’aimais
Trois mots pour respirer
Trois mots
Ce matin
Trois mots pour respirer
Des mots
Ce matin
Juste te dire
Juste t’écrire
Trois mots je t’aime
Trois mots je t’aimais
Trois mots pour rire
Encore un
Mélodie qui entraîne
Mélodie qui charme
Mélodie qui parle
Mélodie qui te conduit
Mélodie qui te berce
Tes yeux se ferment
Tu écoutes
Elle te parle
C’est doux
C’est bon
C’est tendre
Mélodie qui rythme
Mélodie qui scande
Mélodie qui susurre
Mélodie qui dévoile
Mélodie qui découvre
Tes yeux rêvent
Tu t’abandonnes
Elle te parle
A sa manière
Paroles chères
Mélodieuses
L’eau
Pas le temps
Plus le temps
Trop de mots
Trop de phrases
Inutiles
Frisson
Et voilà
Pourtant
Tu m’avais promis
Non, non
Non
J’ai tout inventé
Comme d’habitude
Et comme d’habitude
J’aime raconter des histoires
J’aime me raconter des histoires
Pour me rassurer
Comme pour me sentir en sécurité
Comme pour avoir moins peur
Comme pour me sentir moins seul
Comme pour croire que je suis aimé
Comme pour me sentir capable d’aimer
Ce matin, je roule vite
Je roule trop vite
Une petite larme
Une petite preuve
C’est drôle
Ce matin
Je roule encore
Je roule si vite
Musique forte
Rythme fort
Rapide
Air
Cet amour jeté au vent
Cet amour roule avec la poussière
Cet amour s’envole
Léger
Fluide
Inutile
Vide
Nous serions heureux
Nous savions
Nous n’étions pas comme eux
Comme ceux
Nous
Nous savions
Nous
Nous pouvions choisir
Nous
Nous n’allions pas nous laisser user
Nous
Nous étions
Amants
Patients
Pas d’air
Je t’avais cru
Non
Je ne te crois plus
Tu m’as parlé
Tu m’as souri
Tu m’as dit
Tu l’as répété
Plusieurs fois
Mais non
Non
Je ne te crois plus
Tu m’as laissé tomber
Tu m’as oublié
Dans ton regard
Tu m’as oublié
Dans tes bras
Tu m’as oublié
Dans tes draps
Non, non
Non
Je ne crois plus
On n’ose
Il faut si peu
Si peu d’amour
Pour que tout s’enflamme
Ou trop peu d’amour
Pourtant
Nous avions peur de le dire
Le Pour la vie
Même du bout des lèvres
Un peu en secret
Tout doucement
Une griffe
Sur le bord du cœur
Tu creuses le temps
Je creuse l’espace
Moins de murmure
On creuse la différence
On creuse les différences
On n’ose pas
Je t’avais bien dit
Tu souris
Je te fuis
Comme d’habitude
On se cherche
On se fuit
C’est toi qui as peur
C’est moi qui crie
A l’intérieur
Comme toujours
Vainqueur
Tout à l’intérieur
Ici aussi
C’est toi la plus belle
Tu me donnes
Chaleur
Tu me donnes
Confiance
Tu me donnes
Envie
Tu me donnes
La vie
C’est toi la plus belle
Tu es tendresse
Tu es caresse
Tu es délicatesse
Tu es tigresse
C’est toi la plus belle
Tu es cruelle
Tu es fuyante
Tu es absente
Tu es celle
Fuir
Tout laisser là
Laisser toi
Te laisser
Laisser les enfants
Les laisser
Partir
Quitter
Abandonner
Partir
Partir pour respirer
Plus rien
Il voulait juste
Il voulait respirer
Il voulait vivre
Il voulait marcher
Il voulait parler
Il voulait
Vous dire
Plus tard
Il voulait vous dire
Bonsoir
Il voulait juste
Lorsqu’il
Le temps l’a
Et puis
Il voulait juste
Comment
Ce rythme
Ces basses
Cette corde
Ecoute
Cette mélodie
Elle vient te prendre
Elle te donne la main
Elle te tend la main
Elle t’attend
Elle t’invite
Elle te parle
Et tu bouges
Et tu danses
Et tu claques des doigts
Et tu bouges
Et tu danses
Et tu vis
Elle se rapproche
Elle est si proche
Et tu bouges
Et tu la prends
Du bout des doigts
Puis dans tes bras
Et tu bouges
Et tu danses
Avec ce rythme
Avec ces basses
Avec cette corde
Ecoute
Cette mélodie
Elle vient te prendre
Elle te donne la main
Elle te tend la main
Elle t’attend
Elle t’invite
Et tu la prends
Du bout des doigts
Puis dans tes bras
Et tu bouges
Et tu danses
Tango
Tout le temps
Dis stop
Jamais cette musique ne s’arrête
Frappe
Frappe
Dans ma tête
Dans mon ventre
Dis stop
Ces basses me mordent
Ces cordes me déchirent
Ce rythme me renverse
Stop
Le toit
Tout loin de toi
Frêle embarcation jaune pâle
Une corde usée
D’un bout à l’autre du pont
Volet blanc à double battant
Une nappe beige, froissée, négligée
Aucun invité, aucun hôte
Personne
Pastel, terne
Silence
On dirait du vide
Au milieu de la foule
Et tout là-bas
Une promesse d’un bleu puissant et éclatant
Et les couleurs parlent
Et la vie reparaît
Je te vois
Ombres
Elles s’esquivent
Elles se frôlent
Elles jouent
Elles virent
Elles tournent
Elles virevoltent
Et le vent les porte
Mec
Tu triches avec ton cœur
Tu triches avec ta vie
Et
Tu t’en fiches
Tu t’en fiches de tous ces types
De ces types qui
De ces types
Taxi
Un soir
Une nuit
Le temps
Hors du temps
Son sourire
Ses yeux brillent
Une main
Son bras me bouscule
Je frissonne
Peur et joie
Respiration profonde
Fierté toute retenue
Et le temps s’arrête
Et le temps
Danse
Nos pas rythmaient
Nos pas croisaient
Nos pas ensemble
Nos pas avec toi
Nos pas sans moi
Nos pas souriaient
Toute légère
Au bout de mes doigts
Fille de l’air
Fille de l’amour
Personne autour
La musique et toi
Tes pas et moi
Tes pas m’aimaient
Sourire
Clin d’œil
Un j’ose
Deux j’ose pas
Trois clins d’œil
Quatre j’ose
Cinq j’ose pas
Six clins d’œil
Sept j’ose
Huit j’ose pas
Neuf clins d’œil
Dix j’ose
Brisure
Soudain
Tu le sais
Soudain

Tu les vois
Elle
Dans ses bras
Devant toi
Elle sourit
Elle est sereine
Elle est paisible
Lui
Tendre
Amoureux
Délicat

Devant toi
Ton ventre te brûle
Tes yeux meurent
Ton souffle est suspendu
Tu disparais
Du bout des doigts
Viens
Approche-toi
Viens
Je t’en prie
N’aie pas peur
Viens
Juste là
A côté de moi
Juste comme ça
Viens
J’ai besoin de toi
C’est toi
Tout doucement
Tout tendrement
Délicatement
Amoureusement
Et
On ne s’est plus rien dit
On ne s’est pas compris
On ne s’est plus pris
On n’a plus ri
Et
J’étais là
Je suis resté là
J’attendais là
Je ne voyais que toi
Et
Tu es partie
Cruelle
Elle ne le sait pas
Elle ne l’imagine pas
Amy
Ce matin
Quelque chose
De grave
De sombre
De beau
De vrai
De pur
Fort, très fort
Dans mes oreilles, dans ma tête, dans mon cœur
Elle chante, elle crie, elle chante, elle murmure
Et là
Une envie
Te serrer si fort dans mes bras
Fort, très fort
Dans mes oreilles, dans ma tête, dans mon cœur
Elle chante, elle crie, elle chante, elle murmure
Et là
Comme un frère, comme un amant, comme un père
Te serrer fort dans mes bras
Tu me manqueras
Tu me manques déjà
Fort, très fort
Dans mes oreilles, dans ma tête, dans mon cœur
Elle chante, elle crie, elle chante, elle murmure
Viens au moins une fois
Ecouter cette voix
Cette voix si belle
Plaintive mais belle
Ces yeux qui te parlent
Ces yeux qui te murmurent
Ton regard qui me désarme
Fort, très fort
Dans mes oreilles, dans ma tête, dans mon cœur
Elle chante, elle crie, elle chante, elle murmure
Tu ne me manqueras pas
Tu ne partiras pas
Tu es là
A côté de moi
Ce matin
Parfois les mots
Parfois un geste
Parfois un sourire
Parfois un regard
Parfois on ne sait pas
Parfois on ne sait pas pourquoi
Parfois tu n’es pas là
Parfois tu restes à côté
Parfois tu ne restes pas
Et moi je suis là
Moi je rest

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