Jeux, feux et bleus de l âme
312 pages
Français

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Jeux, feux et bleus de l'âme , livre ebook

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Description

Les plus beaux vers dans une architecture de verre. Au fil de ces poèmes étonnants et véhéments, l'auteur utilise un style habile mais accessible : ni rébarbatif, ni abscons, ni ésotérique. Dans les règles de l'art, mais loin des sentiers battus, la poésie s'invite à la maison, à l'école, au travail, dans la rue, à l'hôpital, dans tous les lieux de vie et dans toutes les dimensions de l'être. La mélodie des mots y rythme la valse du vice, de la vertu, de la vanité, de la vacuité, de l'avidité, des vicissitudes et des valeurs. Riches sont ces vers satiriques, romantiques et axiologiquement marqués qui confinent à la fois au trouble et à l'émerveillement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juillet 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342162431
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Jeux, feux et bleus de l'âme
Joseph Marie Mena Assah
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Jeux, feux et bleus de l'âme
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet :
http://joseph-marie-mena-assah.societedesecrivains.com
 
Oui je le veux/(la page mariage), le langage du mariage
Finis les passades et papillonnages
Fini l’aventure, las d’être volage
Aujourd’hui je dis oui, je m’engage
Assez d’être seule dans le sillage
Las d’être seule la nuit, seule en otage
Mille pensées noires dans les parages
Frêle et fragile, quel dommage
Seule dans la vie, las du servage
Seule là-bas, fendu et rompu au servage
Enfin la trêve pour ce lancinant breuvage
Ni cœur, ni corps las du servage
Enfin toi et moi, notre ouvrage
Fini cette solitude qui m’ensauvage
Voici venu le jour de mon mariage
Je veux un bon et savant maquillage
Pas de gommage, juste un maquillage
Aujourd’hui, c’est mon jour de mariage
Ni ciel obscure, ni brume, ni pluie ni orage
Jour de joie, jour de soleil sans nuage
Je dis stop à la solitude et ses ravages
Au monde du célibat, je tourne la page
Jour de fête qui fera date d’âge en âge
Deux cœurs en un, l’amour pour apanage
Mon amour, mon prince, quel beau visage
Je l’aime si fort, je le dis sans ambages
Dans son cœur, je siège avec ancrage
Deux cœurs en un, l’amour pour partage
Son corps est ma plage et mon paysage
Muscle de cœur et de corps, bel étalage
D’un simple regard au passage
Je sortis d’hibernation, je sortis du garage
Je vis mon roi, mon beau roi mage
Tout commença au détour d’un paysage
Je le vis ensuite dans toutes les images
Puis ce fut la joie de vivre à la plage
Puis ce fut les parcs de villes et villages
Puis ce fut des moments de massages
Puis ce fut des souvenirs de voyages
Puis ce fut deux bouches, le même langage
Puis chacun donna au passé un toilettage
Le sérieux étant surtout le sacre des sages
Puis ce fut la certitude du désir de mariage
Et puis voilà enfin le jour béni du mariage
Beaucoup jasent et disent que j’entre en cage
Savaient-ils seulement ma solitude et sa rage
Savent-ils les douleurs des femmes au veuvage
 
Je dis oui, le mariage n’est pas qu’un gage
L’amour vrai n’est pas un simple mirage
L’amour vrai outrepasse tous les clivages
Je me servirai de lui comme d’un dopage
Le bateau d’un tel amour ne fait jamais naufrage
Je dis oui avant la fin, avant le dernier garage
Aujourd’hui, je dis oui, point de bavardage
Simplement mille giga de joie en stockage
Mille terra de bonheur en partage
Deux bouches, le même langage
Vite je signe l’acte, vite je m’engage
Chéri dans mon cœur, tu as édité ton ouvrage
Des pages inédites avec l’amour pour présage
J’aimerais te dire que je t’aimerais d’âge en âge
Deux voix pour une voie, vive l’arrimage
Deux corps le même corsage, vive l’attelage
Deux produits d’amour, le même étalage
Divers, diaprés, s’en viennent, cent de tout sang
S’en viennent cent de tout sang au brassage
Black, blanc, beurre, beau breuvage
Mille tribus le même village
Deux tribus le même sillage
Dieu pour pilier, couple humble et sage
Le sérieux est surtout le sacre des sages
Aujourd’hui, je dis oui, je m’engage
Deux cœurs, le même chœur d’âge en âge
Mon homme, mon binôme, mon mariage
Joseph Mena
 
 
Femina, élixir de joie et de jouissance
Beauté inégalée, depuis l’heure qui te vit naître
Dans tout être sublime j’ai cru te reconnaître.
 
Ne demande pas pourquoi je te contemple,
Terreau d’amour, n’es-tu pas mon temple ?
 
Dans une couette, sur un lit par-dessus terre
Je jouis de ta semence et du septième ciel en mystère,
Je jouis de ta belle semence, fini la jachère,
La conquête de la coquette dans une couette
Exalte la créature dans la position de la brouette,
Pâmons du plaisir de la branlette et de la sucette,
C’est l’équivalent du rachat de toutes nos dettes.
 
Chaste fée, vas-tu me combattre ou m’absoudre,
Toi qui représentes à la fois mon ciel et sa foudre ?
 
Toi si douce à mes yeux, je ne sais pourquoi,
Je t’observe à peine que déjà je reste coi.
 
Sous l’éclair de ton regard je reste ébloui,
Tu ploies tes ailes dans cette romance inouïe.
 
Par amour je donnerai tout pour que tu sois sauvée,
Peu importe que je sois malheureux ou réprouvé.
 
Belle idylle, ô ma beauté aux mille rayons de gloire,
Évanescente, tu investis mon cœur pour y choir.
 
Le papillon porte au biotope des peuplades de fleurs
Et leur donne d’éclore au soleil sans péril et sans pleurs.
 
Amour et bonté, ton cœur dévoile ses trésors,
Je n’y vois que de beaux jets d’opale et d’or.
 
Ta beauté évanescente investit mon cœur pour y choir ;
M’aimes-tu encore, si du moins j’en veux croire ?
 
Es-tu ce cœur de pierre qui répète sabre à la main
Je ne vous connais que trop, ô larme des humains ?
 
Telle une étoile qui fuit le ciel qui l’importune,
Tu te fous de ta rayonnante beauté de pleine lune,
Épicurienne, tu supportes l’étincelle de l’infortune,
Tu cherches ton chemin dans des cases de fortune.
 
Tu dis je t’aime, je serai là avec toi à la mort et à la vie,
Nous nous sommes juré l’union à la mort et à la vie,
Au dernier songe de l’amour c’est moi que tu convies.
 
Aimer c’est partager à jamais les mêmes baux,
L’amour outrepasse le berceau et le tombeau.
Sur nos doigts, quelques anneaux
Que l’amour nous donne en cadeau
Pour nous rappeler de son éternel sceau
De demeurer proches comme deux tourtereaux,
Que jamais, de toi à moi, rien n’aille à vau-l’eau,
Que notre cuirasse protège aussi notre peau.
Sache que l’amour ce n’est pas qu’aimer le beau,
Ce n’est pas sonner les cors quand tout est beau,
C’est aussi se relever l’un l’autre la tête de l’eau,
C’est résister aux mots de lait et aux maux,
C’est de ne pas donner plus d’échos aux corbeaux,
C’est d’ignorer les mouchards et les corbeaux,
Ce n’est pas qu’un string et un petit bateau.
 
C’est parce que tu promènes un regard irrésolu
Que de certitude tu n’es point perclus,
C’est parce que tu promènes un regard encore irrésolu
Que tu ne vois pas mon visage qui à d’autres a plu,
Que tu ne vois pas mon visage qui à ton âme a plu,
Que tu ne rencontres que des filles (gens) hurluberlues.
 
En tout point de moi ta flamme s’avive
Même si, ailleurs, mille œillades attentives
Dans une battue te cherchent pour captive,
Je compte sur toi, mon amour, je te sais rétive.
Joseph Mena
 
 
La veuve et l’orphelin
Domestiquées par la vie, rendu simples larbins
Depuis là à chercher en vain le chemin
Qui pour soutenir la veuve et l’orphelin
 
À chercher dans des souvenirs lointains
À investir l’envie et à tendre la main
Qui s’occupera de la veuve et l’orphelin
 
À espérer du destin et de la vie un câlin
À subir de certains indifférence et dédain
Qui plaidera pour la veuve et l’orphelin
 
À survivre, à vouloir refaire la vie en vain
À chercher l’aiguille dans une botte de foin
Qui pour épauler la veuve et l’orphelin
 
À se prémunir de hargne à tout crin
Toujours à se lever très tôt les matins
Qui pour guider la veuve et l’orphelin
 
À décliner œillades et pitié à mi-chemin
À se réjouir du verre à moitié vide à moitié plein
À apporter aux autres le calice plein de vin
Qui pour servir la veuve et l’orphelin
 
À renouveler d’ardeur et d’entrain
À vouloir réussir malgré les freins
Qui pour conduire la veuve et l’orphelin
 
À vouloir à tout prix sortir du pétrin
À labourer par la force de leurs mains
Qui pour aider la veuve et l’orphelin
Mère et fils, la graine et le petit grain
Errances et déshérences sans chemin
Qui pour aiguillonner la veuve et l’orphelin
 
Mœurs anciennes desserrés, en rien enclin
À avoir sueur, sans et eau pour seul vin
Moins de grains à moudre dans le moulin
Qui pour militer pour la veuve et l’orphelin
 
À surinvestit le cœur en proie au chagrin
À desserrer en vain la vis et le vice d’une vie de chien
Qui veillera sur la veuve et l’orphelin
Quel autel consolateur pour la veuve et l’orphelin
 
Trop seuls pour tisser un réseau de liens
L’une à voir le mari mort dans les yeux du gamin
L’autre à vouloir la crèche, le sapin et le sein
Qui pour se joindre à la veuve et l’orphelin
 
L’une à désirer un amant qui n’est pas souverain
L’autre à bouder ce nouveau père qu’il veut copain
Qui pour délier le fil qui lacère la veuve et l’orphelin
 
À lutter tous les jours contre la faim et la fin
À penser le passé et à panser le présent éteint
Qui sera toujours là pour la veuve et l’orphelin
 
À chercher un peu de lumière jusqu’aux confins
La vie en grève, l’envie sans trêve, gagner son pain
Qui tiendra la lampe pour la veuve et l’orphelin
Quel autel consolateur pour la veuve et l’orphelin
 
À compter de fois sur la famille et les petits liens
À se contenter de vétilles et de petits riens
D’un verdict sans appel, la vie a fait d’eux des nains
Et tous ces proches qui juraient de jouer les parrains
Aujourd’hui ils sont là mais loin : indifférents et radins
 
Ça jase à la cour familiale : trop belle pour être la putain
La belle, prude et désirée est rendue en objet voire en catin
 
Domestiquées par la vie, rendu simples larbins
Depuis là à chercher en vain le chemin
Qui pour soutenir la veuve et l’orphelin
 
À chercher dans des souvenirs lointains
À investir l’e

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