Journal froissé

Jean-Paul Allou

Description

Quelques gouttes de pluie, une enfant qui joue dans une flaque d’eau et c’est la douceur de l’instant qui vous éclabousse ! On voudrait être cet enfant pour toujours, juste pour projeter l’innocence qui se cache au fond de nous et qui a un semblant d’éternité. Tous les mots, dans ce recueil, nous emportent loin du chaos, du désordre, du superficiel et nous plongent à l’intérieur de nous-mêmes. Ils s’envolent avec le mot espoir... Le « père » Allou a sa hotte pleine de mots, des « mots-cadeaux » pour tous. A chacun de savoir les ouvrir, les déballer et de les offrir à votre cœur. Son message est simple et précieux pour l’enfant qui croit au Père Noël ! L’auteur a su garder intact cette curiosité, cette profondeur, cette foi, malgré une vie trépidante et chaotique, semée d’embuches et de drames ! Depuis l’enfance il a su le traduire par la poésie...

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 12 avril 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414518289
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51829-6

© Edilivre, 2021
Du même auteur

Du même auteur
Romans autobiographiques
— « Tous les banquiers ne finissent pas en prison… moi c’était dans la rue ». Ed Michel Lafon 2011.
— « Cancer, de l’espoir à l’Espérance ». Préface de Monseigneur Dominique Rey. Ed du Jubilé 2018.
Poésies
— « Un cœur sur le fil d’une plume ». Ed St Germain des Prés, 1973.
— Participation à une anthologie poétique : Ed St Germain des Prés 1975.
— « le sel de la terre ». A compte d’auteur 1985.
— Auteur de la chanson officielle des fêtes du centenaire de la statue de la liberté : « Liberté » (Polygram 1986).
Aux éditions Edilivre :
— « Salauds d’pauvres » 2018
— « Hymne à l’amour » 2018
— « Je suis gilet jaune » 2019
— « Animalement vôtre », co écrit avec France C. 2019
— « Rendez-vous poétique » 2020
Sous le nom de Jean Du Thio
— Balades au Bois –Dieu, 1 « Les larmes du Corbeau ». Ed Ediplume 2007.
Dédicace

A toutes ces rencontres, dans les bars ou ailleurs…
A Christian BOBIN
A Jean-Marie KERWICH
Journal froissé

L’ego, l’orgueil, le narcissisme
Des défauts dites-vous ?
Ils deviennent des qualités quand ils aident à survivre et surmonter les drames de la vie.
Je revendique mes défauts et mes contradictions
J’entre avec douceur dans le paradigme
De la palinodie…
Pour le reste, au risque de déplaire
Je ne suis pas dans mes poèmes,
Je ne suis pas dans mes chansons,
Tout juste dans l’ivresse du temps,
Le bouillonnement des jours,
La fureur ou le désir de vivre,
Tout juste dans les émotions…
Ces quelques propos sont cueillis sur les routes, glanés dans les bars…
Des rencontres, depuis que je sillonne les chemins de la vie.
Ils n’ont d’autre cohérence que le cheminement chaotique de ces instants d’amour et de dialogue avec des anges…
Les routes de nos vies s’embrument doucement, se froissent peu à peu et disparaissent enfin dans un tourbillon de déraison…
Et j’égrène des mots, des vers et des poésies, comme autant de petits cailloux blancs, pour que je retrouve le chemin…
Je connais la couleur des mots, la musique de ma vie, mais je demeure en moi ma propre grande énigme. On connait si peu de chose de sa propre vie…
Chacun est un mystère pour l’autre ; le carillon de l’énigme sacrée doit retentir chaque fois que l’on se dit, je la connais, je le connais…
La vérité est souvent douloureuse mais le mensonge, mortel !
Une femme peut tout dire dans un baiser… L’amour comme la trahison…
On peut toujours s’enivrer de donner de l’amour à celle que l’on croit aimer, mais si cet amour-là n’est pas reçu en partage, alors c’est que l’amour n’existe pas…
J’ai tellement reçu dans les rencontres de ma vie et j’ai si peu donné, que mille ans ne suffiront pas à vous dire merci.
Un petit rayon de soleil qui traverse un nuage rose pour caresser la route, c’est la tendresse du ciel pour la terre.
La photo noir et blanc d’une petite fille de quatre ou cinq ans, délicatement posée sur les touches d’un vieux piano bastringue désaccordé, regarde tendrement la scène et une comédienne qui nous parle d’amour. Elle est si belle cette petite enfant aux cheveux d’or bouclés et l’on devine déjà dans ses yeux, l’énigme de sa vie, la promesse de la femme et les moissons du printemps.
Que tous ces écrivains qui écorchent les mots, tous ces théologiens et tous ces philosophes rangent leurs théories, leurs bouquins, quand ils veulent nous parler de l’amour, nous entraîner dans un paradigme perdu, quand ils veulent expliquer l’amour. La vie à deux ça s’invente, comme une peinture à deux pinceaux, un morceau de musique pour piano qui se joue à quatre mains. La vie à deux ça se danse, ça se chante et ça se déguste comme un grain de café dans la bouche, petit grain de folie, doux amère.
La poésie ne s’apprend pas à l’école. Ou alors à l’école de la vie quand on apprend à aimer en aimant, tout simplement. La poésie, un ange du ciel qui nous guide sur un petit morceau de parchemin d’âme. Les poètes sont des artistes qui cueillent les fruits du ciel pour les offrir aux passants. Ils grappillent des étoiles pour inonder de lumière les chemins de la terre. Les poètes sont des prophètes de l’instant présent, d’ici et maintenant, pour donner de la grâce aux rivières, au soleil et à un tournesol. Le poète devient un passeur de lumière…
On s’interroge trop souvent sur la nature humaine ; il suffit simplement de contempler la nature.
Chacun de nous peut se déclarer artiste, comédien, chanteur ou écrivain, c’est sûrement osé mais il est important de faire ce premier pas. Le risque le plus beau. Se dire artiste, se parer du « moi » et goûter les bravos. Mais seul un ange peut murmurer à votre oreille que vous êtes poète.
Quand les premiers applaudissements arrivent aux oreilles de l’artiste, alors souvent en écoutant, il veut dire « merde » très sûr de son talent. Et puis un jour il dit « merci » tout simplement. Enfin, dans l’amour retrouvé il pensera « tant pis » en murmurant à nos cœurs « merci, je vous reçois en partage car sans vous je ne suis rien ».
...