L Épine des roses
64 pages
Français

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L'Épine des roses , livre ebook

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Description

« Dans l'esprit des poètes naissent les églantines



Et leurs fleurs sur la terre fertile se posent



Dans les jardins secrets poussent les roses



Avec leurs pétales et leurs épines... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 mars 2020
Nombre de lectures 8
EAN13 9782414429516
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-42950-9
 
© Edilivre, 2020
Dans l’esprit des poètes naissent les églantines
Et leurs fleurs sur la terre fertile se posent
Dans les jardins secrets poussent les roses
Avec leurs pétales et leurs épines…
J’espère que tu trouveras du bonheur
Dans les fleurs que tu cueilleras
Mais n’oublie pas que les églantines
Sont jalouses des roses.
Eté Indien
Eté Indien, je t’enlace fort
Aux yeux de tous, mon amour brûlé
Héros infortunés se rencontrant
A l’aube d’un champ de bataille
Bien avant les tranchées et les maquis
Bien avant que les rouges pâturages
Ne s’abreuvent de notre sang.
Je te vois une dernière fois
Sur ces clichés datant de rêves fous
De toi et moi, et d’un Eté indien,
D’une saison nouvelle, je me souviens
De mes bras autour de ton corps
Bien avant le trépas des saisons.
La Ville de Nuit
Une fois encore,
Errons dans la ville à la tombée de la nuit
Là où personne ne pourra nous rattraper
Frôlons la foule fantôme en riant ensemble
De ces heures euphoriques à les railler
Ce soir,
Fumons pour la sensation de solitude
Et buvons jusqu’à ce que notre monde tangue
C’est ce que tu sais faire à la perfection
Tout ce qui te manque c’est un énième crime
Être avec toi,
Ça me laisse encore ce sentiment amer
Des soirées pluvieuses et des routes grises
Des mémoires éphémères à sens unique
Et je dois m’arrêter pour contempler encore
Ce moment fatal où tu te retourneras
Pour me demander où se trouve le problème.
Le problème ?
Il est juste ici, écrasé sous mon talon
Dans les cendres d’une autre éternité factice
Où j’occupe une place qui ne m’appartient
Qu’une fois que l’alcool prend le dessus sur toi
Le voici,
Aveu à demi-mot d’une réalité
Où je souris simplement et dis « nulle part »
Et nous marchons sous les lumières de la ville
Ce sera probablement la dernière fois.
Naissance d’une étoile
La musique vient du disque rayé de nos cerveaux malades
Les paroles dont le sens nous échappe nous engourdit, nous fait oublier
Le goût amer de rencontres sans lendemain et de l’alcool tiède
Elle enveloppe l’air comme une caresse
Ou comme la fumée des cigarettes qui brûlent nos gorges,
Mais nous préférons que nos poumons noircissent
Plutôt que nos cœurs.
Son nom m’évoque des rires cachés, des papillons dans le ventre
Et une douleur lancinante dans la poitrine.
Son parfum est teinté de mélancolie
Il a la même odeur que les fausses promesses,
Celles que l’on fait devant son miroir, ou sous les draps.
Néons
Les nuits colorées sont les plus jolies :
Faibles néons brillant dans la pénombre,
Deux corps enlacés, puis deux cœurs collés,
Des mots flottant dans une pièce sombre.
Des yeux se croisent sous les draps légers
La chaleur des peaux salées est exquise.
Il n’a pas encore le goût des fausses promesses,
Elle ne lui rappelle pas toutes ses erreurs,
Ces amours amers les ayant laissés seuls dans le froid
Ici, il reste quelque chose qui vibre en eux.
C’est l’amour naissant qui fleurit avec patience
Dans ce lit au milieu de guirlandes, de néons
Ces petits fragments de lumière, étoiles d’un soir
Ils ne savent toujours pas qu’ils brillent tout autant
Fleurs
Je me suis réveillée dans un champ d’églantines
Moi qui croyais appartenir aux chrysanthèmes.
En courant, je reconnais l’odeur des glycines
Se mêlant timidement à celle des ambroisies.
Je te vois enfin, Toi, entourée par les camélias,
Embrassant des pétales de jonquilles et de pivoines.
Je sais que ton cœur est fait de pétunias et de coquelicots,
Tandis que le mien est un bouquet de violettes et de primevères.
Je souhaiterais t’offrir un lychnis
Mais la vie ne me cueille que des jacinthes.
Les racines se fondent à mon organisme malade d’amour
Et il m’est difficile de respirer avec ces fleurs dans la gorge,
Naissant dans mes poumons, mourant aux coins de mes lèvres.

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