La Cinquième Vallée
118 pages
Français

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La Cinquième Vallée , livre ebook

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Description

« Je » ne suis qu'un point sur l'hyperbole du « Nous » mais comme chacun de ce « Nous », le potentiel de mon mental recèle une capacité à imaginer d'où vient et où va cette courbe, avec beaucoup plus de chances d'erreurs que de « vérité », mais cela ne change rien au plaisir de « chercher »...En mobilisant « tous les moyens du bord »...Autant dire que je m'adresse au « collectif des navigateurs solitaires » comme aux équipages organisés...Avec l'esprit de « la solidarité des gens de mer »...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 novembre 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332630902
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-63088-9

© Edilivre, 2014
Viens
Viens vite
Viens écouter
Le doux chant des tourterelles
Qui récitent
Sans se tromper
Leur vérité essentielle
Leurs tables
De multiplication :
Embrasse-moi
Embrasse-moi une fois deux fois trois fois
Embrasse-moi deux fois trois fois quatre fois
Embrasse-moi trois fois embrasse-moi quatre fois embrasse-moi cinq fois
Si tu y crois
J’y crois
Leurs tables
De résurrection
Si tu y crois
J’y crois
Les droits de l’homme…
Mais il en reste qu’on oublie…
La paix pour la liberté
Pour la liberté pour l’égalité
Pour la fraternité les peuples vont marcher
Contre les ordres établis…
Marchands d’armes et trafiquants de drogues
Refermez donc vos catalogues
Fervents de la bombe à neutrons
Au ban des nations nous vous mettrons
Tant pis pour la loi du marché
Nous casserons vos panoplies…
Dans les mosquées les synagogues
Les cathédrales où l’on prie
Au plus intime des esprits
Les droits de l’homme bougent
Mais il en est que l’on oublie…
Vent mauvais
Au-dessus des nuages gris
Un cri raye comme une erreur
Je ne sais quelle rêverie
Qui me tenait pourtant à cœur.
Point n’est certain mon beau chagrin
Que ton refrain ces jours prochains
Me rende le cœur plus enclin
A caracoler en quatrains.
Sur mes espoirs en plein crachin
Courent les bruits flous qui m’écœurent
D’un grand pourrissement certain
Qui souffle l’enfer à grand train.
Devant mes yeux de larmes pleins
Les arbres en manque de fleurs
Refont le jeu des vieux moulins
Donnant des concerts héoliens.
Au-dessus des nuages gris
Un cri raye comme une erreur
Je ne sais quelle rêverie
Qui me tenait pourtant à cœur…
Ramadan
Vendredi faute d’Ascension
De Pentecôte une émotion
Véritable a serré ma gorge
Dès qu’après serrement de mains
Suivit une conversation
Concernant les rapports humains
Et ce qu’en vérité l’on forge…
Irais-je croire aux lendemains
Moi qui résolument dis non
A toutes sortes d’imposteurs
Va-t’en guerre sans examen ?
J’allais dans la cité maudite
Là où l’immobilier profite
Des mauvaises réputations
Pour spéculer en hypocrite…
En me rappelant un chemin
Dans les pins de Saint Maximin
Où le feu devint fort probable
Et le foncier fort profitable…
J’ai donc croisé ce vieil Arabe.
Convoquant de belles syllabes
Le Magrébin posa question :
Viendrais-je prendre un temps demain
Au siège de l’association
Où l’on défriche les chemins
Brésil-Italie
Un chaton gris
A traversé
Chemin de Rome
Mon exil…
S’il se prénomme
Mona-lise
Serait-ce ainsi
Que l’on baptise
En son pays
Qu’est le Brésil
Un chat gris né
De blanc cassé… ?
Le blanc cassé
C’était son père
Loin reparti
De par les mers
Où trop ténu
Vogue l’espoir
D’un revenu…
Ténu, l’espoir
A caresser,
Des mères noires
Abandonnées…
Un champion gris
Frappe la balle…
Son but s’installe
Dans mon esprit !
Insomnie
Trois quatrains
Me chantait
Hier au soir
Cette belle Putain
Que j’appelle
Insomnie
Puis elle m’intima
L’ordre de
Les écrire

Et je lui
Obéis
Pour me sentir « un Mec »

Or depuis
Ce matin
Ma mémoire
Est enfuie
Telle un oiseau de nuit
Quand me reviendra-telle
Et son chant
Rimera

Rimera-t-il avec
Châteaux hantés bordel
Ou Opéra ?
Poète ?
Ton âme est fluette
Plus que tu ne crois
Te dit le poète
Qui s’exprime en toi
« Si tu t’imagines Fillette, Fillette,
Si tu t’imagines Qu’ça va-qu’ça va-qu’ça
Va durer comme ça… »
Ton âme est fluette… Plus que tu ne crois !
L’ombre désuète Derrière toi Frêle violette
Sème des émois
Ton âme est fluette plus que tu ne crois…
S’allonge la dette De qui se vexa,
Qui te fait la tête Jalousant l’exploit
Fillette, Fillette,
Tu es un poète
Le jaloux t’arrête : Il n’aime pas ça…
Ton âme s’y prête plus que tu ne crois…
Ton ombre discrète Cherche l’origine
Des coups de trompette
Couvrant les matines
Sonnant la tempête
L’incendie au bois
Mais réveille-toi
Le diable est bien là…
Tiens ton âme prête pour un dur combat !
Tes yeux
Tes yeux comme deux loups
Ont surgi dans ma vie
Ombrageux et jaloux
Tes yeux d’un noir fidèle
A la mélancolie
Tapie dans mon esprit
Ombrageux et jaloux
Ivre d’ors et de sels
Tes yeux semblent nourris
De toutes mes images
Ô combien d’équipages…
Et de tous mes modèles
Combien de caravelles
Rêves que l’on renfloue
Ces yeux sont les voleurs
Qui visitent mes nuits
Emportant la couleur
Bleu de mes aquarelles
Tempêtes que j’essuie
Naufrages que j’avoue…
Galets
Tes mots sont des galets
Douce élève l’amère
D’où s’élève l’amer
Je marcherais sur les
Océans en colère
Et plus on entendrait
Le crissement des pierres
Plus on respirerait
Le soufre de l’enfer
Non ton esprit n’est pas un gouffre si amer
De ta douceur intime
Les reflets se devinent
Contre l’ombre assassine
Qui les décime
Mot à mot se résume
Une idée où ta vie
Au fond du puits assume
Reflet du ciel
Dans l’écume on piétine l’allée
de galets
Qu’au sommet de la dune galbée
Les sanglots de Neptune
Parfument
Marin ?
Suis-je capable encor de sentir à la barre
Souffrir l’âme et le corps géant de mon navire
Lorsque dans les embruns l’océan se déchire ?
Suis-je encore un marin qui prend toute...

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