La Force d aimer
238 pages
Français

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La Force d'aimer , livre ebook

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Description

La Force d’aimer est un recueil dans lequel l’auteur témoigne et défend l’universabilité de l’Amour sous toutes ses formes avec ferveur et passion.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 octobre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414104994
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-10497-0

© Edilivre, 2018
A toi
La force d’aimer
L’œil
Dans ma peinture, mon écriture
je ne veux pas caresser l’œil
mais le cœur et l’esprit
Invitation
Voyageons ensemble
Sans bagages
Sans savoir où aller
Peut-être sans revenir
Voyageons ensemble
Sans nos souvenirs
Sans les revenirs
Pour le meilleur ou pour le pire
Voyageons ensemble
Prenons le large
Sautons les marches
De toutes ces démarches
Voyageons ensemble
Partons ensemble
Vers le pays de l’Amour
Ne laissons pas passer le nuage
Partons vite pour notre voyage
Mon amour.
Le bateau est prêt


Avoir la délicatesse de l’esprit
Et l’intelligence du cœur
Et un respect absolu envers toi
Comment t’aimer sans respect
Sans la délicatesse de l’esprit
L’intelligence du cœur
Et la volonté de suivre ta route
Avec ta permission et ton accord
Pour découvrir notre force de l’esprit
La baleine
Je ne voudrais pas être la baleine
qui se meurt sur le rivage
par manque d’orientation
de centaines de mains essayent de la remettre
sur sa route qu’elle ne connaîtra plus
Je ne voudrais pas être la baleine
que l’on vient voir de partout et d’Athènes
lorsqu’elle vient surgir hors d’haleine
près de vous pour repartir là
où les hommes sont fragiles
Je ne voudrais pas être la baleine
soignée dans une réserve
pour les yeux curieux
qui se payent une aventure
au guichet d’un parc d’attraction
Je ne voudrais pas être la baleine
de Moby Dick avec son pêcheur
fou et acharné qui de miles en miles
avec son harpon la traque
avec haine pour la blesser et la tuer


Je ne voudrais pas être la première
ni la dernière baleine
qui comme une île grecque
annonce l’Acropole dominant la ville
devenu un nid d’abeilles ne donnant plus de miel
Je voudrais être cette baleine
qui librement et sans aucun danger
plonge et replonge de toute sa force
pour sillonner les mers et océans
du pôle nord au pôle sud


Caresser les traits de ton visage
Tes yeux, ta bouche, ton nez
Tresser tes cheveux
En tendresse d’amour
Ton merveilleux visage
Qui cache ton intelligence
Que j’aimerais partager
Ton amour maternel
Allaiter tes mots
Rester près de toi
S’unir dans nos esprits, nos cœurs, nos chairs
C’est pour ne jamais te quitter
Je t’aime.
Le rouet
je voudrais être le vrai roi de la laine
et filer, filer, filer du bout des doigts
à coups de pédales à en perdre l’haleine
comme le moribond qui encore se noie
Je voudrais être le vrai roi de la laine
et filer, filer, filler tout en silence
une boule de laine grand comme une plaine
où il n’y a ni serviteur ni excellence
je voudrais être le vrai roi de la laine
et filer, filer, filer une énorme tresse
aussi fragile que de la porcelaine
pour vous tricoter un manteau de tendresse


Baisoter nos mots sur nos lèvres
Pour mieux les avaler
Et réchauffer nos cœurs
Mais inaudibles pour les autres
Vous êtes très belle
Muse
Inassouvie
Je vous aime
Et puis il y a la toile toute blanche
Et par la volonté et le travail acharné
Se tâche de lignes, de formes et de couleurs
Jaillissant du pinceau voulant sans cesse
Baiser le lin d’amour accepté
Vous êtes très belle
Muse
Inassouvie
Je vous aime
Et la toile sur le chevalet
Taquine le peintre
Et la muse
Chantera-t-elle l’amour
Du peintre et du poète
En quête de vous
Vous êtes très belle
Muse
Inassouvie


Le peintre et le poète vous aiment
Devant la feuille et la toile
Qui sans vous restent vierges
Immaculées d’espoirs


Toute cette violence
Toute cette violence
est notre récompense
de cette indécence
de notre décadence
de notre imprudence
habillée de déchéance
de notre désobéissance
envers cette évidence
celle d’ABUSER DE LA PUISSANCE
Viens, allons voir les vagues
Petit
Je pensais que chaque vague
était porteur de bonnes nouvelles
la mer un berceau d’aventures
et l’écume l’oubli de nos pleurs
grand
je pensais que chaque vague
était porteur de son amour
la mer le berceau de nos unions
et l’écume témoin de notre bonheur
vieux
je pense que chaque vague
peut-être la dernière
la mer notre dernière demeure
et l’écume la touche finale
aujourd’hui
je sais que chaque vague
est porteur de ma tristesse
la mer sans muse ni sirène
et l’écume chante ma peine
Ce sont les tubes de couleurs
les pinceaux, les toiles
le crayon, la feuille blanche
les verbes, les mots, l’écriture
et les souffrances
qui me protègent des coups de poignards donnés
par la vie
Le crépuscule du soir
Le soir reprend ses droits
Sur la forêt, sur la campagne
Sur la ville et le port
Lentement sans faire de bruit
La brume avance
Sous le regard de la lune
Quelques lumières sous les étoiles
Font de leurs mieux
Les lits se remplissent
D’un tas de dormeurs
Sous l’influence de l’alcool
Ou de l’amour à partager
Le poète veille avec ses vers
Sur les rêves qui transpirent
Et qui au réveil s’envolent
Pour admirer le crépuscule du matin


Armer le voilier pour une expédition hauturière
c’est déjà partir.
La mer
est triste et grise
les vagues se jettent
à grosses larmes sur la plage
l’écume bave à gros sanglots l’amertume
au loin la tempête gronde sa venue
mais mon pardon suffira-t-il
à calmer les eaux fortes
jusqu’aux eaux mortes
la mer
est triste et grise
pleurer n’est pas de mise
Je t’aime
pour tes yeux
pour ton regard
pour ta bouche
pour ton écoute
pour ton amour
pour ton enfant
je t’aime
pour tes mots
pour ta lumière
pour ton sourire
pour ce que tu aimes
pour ton hier, aujourd’hui et demain
pour pouvoir t’aimer
je t’aime
Je prie
je lis, j’écris
j’ouvre et referme mes livres
je pose la toile sur le chevalet
je rêve
j’ai le trac
mes mains tremblent
je te cherche
dévoré de passion
je prie
Je prie
je lis, j’écris
j’ouvre et referme mes livres
je pose la toile sur le chevalet
je rêve
j’ai le trac
mes mains tremblent
je te cherche
dévoré de passion
je prie


L’écriture
Remplie de blessures et de déchirures
Dans une armure sans mesure
L’écriture
Remplie de bonheur et de chaleur
Dans un cœur sans peurs
L’écriture
Remplie de pirouettes et de détours
Dans la déclaration
L’écriture
Remplie de peines er sans aucune haine
Dans ue marche forcée sans chaines
L’écriture
Remplie d’amour et de richesse
Dans un bouquet de tendresse
L’écriture
Remplie d’histoires d’un vieux fou
Dans un cri vers vous
L’écluse
Le dernier arrêt
Avant de descendre
Doucement vers la mer
A nouveau seul
Pour choisir la route
En évitant les hauts fonds
Pour atteindre l’horizon
A nouveau le solitaire
Qui même avec les vents contraires
Se bat sans sirène, ni muse
Que par son expérience et sa ruse
Pour déjouer les mauvais temps
Les avaries, les vents et ouragans
Toutes les voiles seront hissées
Dès que le bateau pourra les supporter
Et il sera mené tambours battants
Pressé d’atteindre son rêve d’enfant.


Je ne sais pas
si c’était dieu, jésus
le diable ou un remplaçant
à mon jugement
la question suivante
m’avait été posée
poète et peintre
pourquoi cette fin tragique
que voulez-vous
on m’avait soigné
pour mieux me tuer
et tout cela aux frais de la collectivité
c’était bien mieux de me laisser crever
mais vous êtes pardonnés


Le jour se lève
Les rideaux sont tirés
La lumière remplace l’obscurité
Les oiseaux nous chantent le bonjour
Les maraichers commandent leurs premiers cafés
Quel temps fera-t-il
Le matin est là
Les trains déversent leurs passagers
Les files s’allongent sur les périphériques
Les gens se rendent à leurs lieux de travail
Pressés pour ne pas recevoir d’amendes pour retard
Quelles nouvelles les attendent
La matinée se déroule
Le travail


Je suis heureux
Je te vois
Je te regarde
Je te lis
Tu es mon plus beau poème
Très belle
Un plaisir pour les yeux
Tu es le plus beau poème
Je t’apprendrai par cœur
Un poème avec des vers libres
A ne jamais oublier
Je te dédie
Ton absence
...

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