La Force du manque

Yannick Perroi

Description

La force du manque... du manque de rien, du manque de tout, du manque de vide, du manque de plein.

Dans ce recueil de poèmes, l'auteur nous invite à le suivre dans ses déambulations introspectives et observatrices.

Au soir levant, il nous emporte vers les territoires les plus enivrants et les plus dangereux d'une chute nocturne faite d'amour et de chaos.

Et pourtant, tout est Vie !

À la nuit couchée, il naît enfin à l'aurore apaisante porteuse de promesses, lavé des scories, toujours animé par la force du manque.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 09 mai 2019
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414345946
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-34595-3

© Edilivre, 2019
Gageure
L’hiver et son silence ont habillé la vallée.
Le gèle fauche les dernières feuilles d’automne.
Leur chute, pareille aux craquements d’un disque trop joué,
Réveille le souvenir d’un été à Bayonne.
Sur mon clavier de verre,
Que ne sais-je composer,
Symphonie de lumière,
Indicible révélé.
Ne suis-je qu’aux carrefours de leurs vies ?
Sont-ce eux ou moi qui avance ?
Une bulle d’air
Sans vraiment nous connaitre, nous nous sommes confiés.
Le vin filant, dégustant nos mots et sans bornes,
Tout y est passé, Brel, Renaud, Trust, une éternité.
Vous aviez besoin d’air, de vous changer les idées.
Sans vraiment nous connaitre, nous nous sommes trouvés.
Rompant un quotidien habituellement bien morne,
Nous avons échangé, vous m’avez fait respirer.
Vous aviez besoin d’air, de vous changer les idées.
Sans vraiment nous connaitre, nous nous sommes confiés.
Imprégné de votre cœur, allongée sur mon canapé,
Je marchais en héros en vos champs à vos côtés.
Vous aviez besoin d’air, de vous changer les idées.
Sans vraiment nous connaitre, nous nous sommes trouvés.
Kinesthésique, à votre aise vous m’avez touché.
N’étiez-vous que de passage ? Ne reviendrez-vous jamais ?
Vous aviez besoin d’air, de vous changer les idées.
Sans vraiment nous connaitre, nous nous sommes confiés.
La douleur est vive de ce bonheur secret à porter,
Depuis celui de votre venue à celui de votre effet.
Vous aviez besoin d’air, de vous changer les idées.
 
Pareil au tournesol je pose un regard ému sur mon soleil couchant.
Sonnet
Je pourrais vous parer de ces rimes riches,
Vous peindre déesse pansant mes blessures
Sans, à l’hémistiche...