La quarantaine d'amour

Lydie Behr

Description

Fugue poétiquement amoureuse

Ce recueil écrit à 4 mains par Lydie Behr et Didier Devos, évoque, sous la forme originale d’une correspondance, le confinement de deux personnes en quarantaine d’amour ; leurs désirs de se retrouver, d’échapper à un monde déliquescent et leurs rêves de recréer un autre monde plus harmonieux et plus clément.

Les deux auteurs ont imaginé des lieux divers, des événements, pour que puissent vivre leur amour, leurs émotions, leurs espoirs, leur soif de vie et cela sur fond étrange de pandémie.

Ce livre écrit dans une trame musicale et poétique, porté en notes féminines et masculines nous fait voyager en terres sacrées d’Amour.

Sujets

• Littérature
• Musique
• Poésie
• Amour
• Fiction

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 28 octobre 2021
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782381537924
• Langue: Français

Extrait

ISBN : 9782381537924
 
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Dessin de couverture. Ethel Muniz
Photos du livre. Lydie Behr

 
 
 
La quarantaine d’amour
 
 
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Lydie Behr et Didier Devos
 
 
La quarantaine d’amour Confinements et lettres intimes
 
 
 
 
 

LYDIE BEHR
Romancière et poétesse, passionnée de littérature, d’histoire, d’art et de Beau, Lydie Behr a emprunté la voie universitaire,
« Lettres et sciences humaines » qui l’a conduite jusqu’au doctorat d’histoire.
Après avoir rédigé de nombreux récits de vie, des chroniques artistiques, elle publie un premier roman salué par la presse, Quelques instants... Une éternité, puis d’autres livres se succèdent, tous empreints d’humanité, de sentiments et toujours écrits dans cette même veine émouvante et poétique.
 
DIDIER DEVOS
Didier Devos alias Bill Veuzet est auteur-compositeur-interprète.
Étoiles de Terre et Divine gravité sont ses derniers opus.
Le mot est son Graal.
Il lui donne sens, sonorité et poésie. Il est un support pour exprimer sa révolte et son espoir d’un monde plus juste.
Pour lui, l’alchimie des mots est comme sa rencontre avec Lydie Behr, magique...
 
 
 
De Lydie Behr
 
QUELQUES INSTANTS… UNE ÉTERNITÉ
LE LOUP ET L’ÉTOILE
MONDES ENLACÉS
COMME UNE ONDÉE DE MIEL
ONDES SENSUELLES
LES AMOURS DE POUDRE DE LUNE
LE SOUFFLE DES COULEURS
LE GRAND VOYAGE DE POUDRE DE LUNE
LE CHANT DES COULEURS
EN CORPS À CŒUR
 
 
 
 
 
 
De Didier Devos
 
ALBUMS : ÉTOILE DE TERRE
DIVINE GRAVITÉ
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À nos Aimés.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
« Je veux vivre dans un monde où les êtres seront seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette [...] Je veux que l’immense majorité, la seule majorité : que tout le monde puisse parler, lire, écrire, écouter, s’épanouir ».
 
Pablo Neruda
 
Un livre à quatre mains.
On n’oubliera pas, comment oublier…
 
La nouvelle tombe, pandémie, confinement annoncé pour de nombreuses populations…
C’est un peu la chronique d’une mort annoncée, d’un monde pris en otage.
 
Je fais de drôles de rêves, mon cœur me réveille parfois la nuit dans les pensées d’un monde étrange, qui s’est déshumanisé et qui maintenant doit se confiner.
J’écris ça alors sur les réseaux sociaux pour me rassurer un peu et communiquer avec ceux qui me suivent derrière les écrans de verre.
… Fiction et Réalité se rejoignent...
Il faut rester chez soi par respect de la vie de tous, garder cette Lumière Intérieure car elle est Force de Vie et de cette façon, s’aider, être dans cette voie humanitaire avec un sourire au cœur et avec humilité…
Il faut passer un cap.
Abasourdie comme beaucoup par l’annonce de la pandémie, je suis sidérée par cette « Chronique d’une mort annoncée », le virus, le spectre d’une œuvre au noir.
On se demande ce qui arrive, la sidération est là, totale, immense, elle s’étend sur le monde comme un épais nuage et plonge l’humanité dans une sorte de vide galactique, chacun cherche un nouveau souffle.
La peur grandit, elle entre dans les cœurs et dans les corps, elle forme un grand trou noir, tragique, triste.
Et puis suivent les maux et les mots.
Harcèlement.
Il va falloir tenir sous le poids des contradictions pour supporter les maux et les mots qui s’infiltrent de partout, État de guerre, situation inédite…
Des mots et des phrases scandés chaque jour. Restez chez vous, protégez-vous, prenez soin de vous… L’ennemi est là, invisible, sournois, dangereux, mortel.
Les mots coulent chaque jour en d’incessants torrents mortifères soutenus par l’oraison funèbre de Salomon égrainée comme si l’heure était venue du jugement dernier.
 
La télé délire avec ses incohérences.
Je relis Hannah Arendt, « Les mensonges font que plus personne ne croit en rien… La manipulation par le mensonge rend esclave. »
Farce, mascarade, le naufrage s’enfonce dans l’absurde, l’aberration, la défiance.
 
Adaptation.
L’être humain doit s’adapter, l’adaptation et le temps sont les clés de sa survie.
Le temps, il est terrible, il est vainqueur.
Le temps est cruel, c’est le temps qui décide, alors il faut s’adapter et être patient, chacun organise sa solitude. 
Nous ne sommes plus sur la belle planète Terre, nous sommes dans un monde bizarre, une planète affectée de paralysie temporaire, infectée ; nous sommes seuls, seuls dans un monde plein d’êtres humains confinés, presque cachés.
On s’adapte à notre solitude, pour certains, c’est très nouveau, ils n’ont pas l’habitude, pour d’autres, c’est un peu dans la continuité de leur vie.
On lit, on retrouve certains livres fétiches, des livres de cœur, qui nous aident à retrouver la lumière au milieu du chaos.
Ils sont des bras aimants dans lesquels se reposer.
Et puis, on relit même d’autres livres de circonstances, La peste d’Albert Camus,
On écoute et on joue de la musique, la belle Italie chante et joue à tue-tête aux fenêtres et aux balcons Bella Ciao et des bels cantos pour se donner du courage, pour combler l’absence, les disparitions, les agonisants, les gisants.
On observe, on fait de l’exercice, on imagine, on s’occupe, on téléphone beaucoup à nos proches et avec certaines personnes, on développe des complicités et même des affections désormais immuables.
 
Je décide d’écrire un nouveau livre, il s’appellera
« La quarantaine d’amour », en référence au confinement et au merveilleux livre de Pablo Neruda, « La centaine d’amour ».
Au fil des jours, je partage des messages avec un ami précieux, Didier Devos, nous avons des sensibilités communes et des paysages intérieurs similaires, je lui propose que nous écrivions ensemble ce livre, à quatre mains, sous la forme d’une correspondance, pour refleurir le monde, c’est venu comme une évidence.
 
Nous avons alors raconté nos déambulations, nos murmures de rêves en tissages poétiques autour d’îles, d’abris sûrs, de couleurs, de sens et nous avons créé un autre Monde.
 
Lydie
 
Physiquement confiné depuis 45 jours , je pris rapidement conscience que mon confinement psychique était bien antérieur...