La Vie fragile

Hervé Bonhomme

Description

Dans son quatorzième livre de poésie, l'auteur vacille entre l'amour et la solitude. Il se rend compte de la difficulté de vivre à deux et de la fragilité de l'instant où l'amour peut devenir de la haine.

" De la douleur j'ai enfanté l'amour!

Cet amour je le nourris chaque jour.

Je sais bien qu'il ne durera pas toujours.

J'ai gravé dans ma mémoire "Au secours"

Pour l'utiliser en dernier recours."

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 10 décembre 2020
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414510436
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51044-3

© Edilivre, 2021
Vivre.
Au diable l’agonie
Et vive la folie
Je veux sortir de l’ombre
Et visiter le monde
Retrouver un amour
Pour la fin de mes jours.
Adieu ma solitude
Vive l’incertitude !
Je laisse mes habitudes
Pour d’autres vicissitudes.
Fin des lamentations !
Je vis pour de l’action.
La vie ravivée.
Ravivons donc la vie
Dans la réalité
Et cessons de pleurer
Pour créer d’autres envies.
Je renonce aux sanglots
Et je fuis tous mes maux
Il faut croire en ce monde
Loin des esprits immondes.
Car à les écouter
On sombre dans la folie
Dans la mélancolie
Et l’on ne cesse de pleurer.
Les souffrances.
Les souffrances brisent l’amour
Écrasent notre carapace
Et nous rendent vulnérables.
Notre sensibilité
Est mise à rude épreuve.
Heureusement l’amour
Entretient cette flamme
Qui brûle dans nos veines.
Notre bouclier résiste
Mais pour combien de temps ?
La peau est comme l’amour
Fine et élastique.
Coupure de la vie.
Une simple coupure
Peut bien s’envenimer
Rompre et faire une plaie.
Alors pour la guérir
Appliquez une pommade.
Un bon désinfectant
Est en plus nécessaire
À une bonne guérison.
Les plaies de nos amours
Sont les coupures de vie
Que l’on pense guérir
Avec de faux-semblant.
Blessures.
Pardonner les blessures
Qui ne se referment pas
Effacer le passé
Renier la souffrance
Et rester dans l’attente
D’un nouvel amour dense
Qui peut ouvrir les plaies
Qui ne sont cicatrisées.
Notre mémoire cache
Les douleurs trop intenses.
Les expériences de vie
Demeurent dans l’inconscient.
Cocon de vie.
Nous tissons un cocon
Pour que notre vie soit douce
Pour amortir les coups
Qu’autrui peut nous donner.
On ressent une ivresse
Proche de l’allégresse
Un amour suranné
Qui n’est pas encore né.
Il faut garder l’espoir
Que le jour n’est pas noir
Que l’azur n’est pas gris
Et que l’on reste épris.
La vie.
La vie a éloigné
L’amour de l’un de l’autre
Pourquoi ? Je m’interroge.
J’essaye de comprendre
Ce que je n’ai pu voir.
Lorsqu’on est solitaire
On n’a pas d’adversaire.
Il n’y a plus de chaleur
De l’autre dans notre cœur.
L’amour semblait parfait
Mais il s’est détourné
Je n’ai rien regretté.
Mots méchants.
Nous nous sommes quittés
Et j’ai certes jeté
Des mots bien trop méchants
Dépassant ma pensée.
Des phrases bien tranchantes
Qui exprimaient ma peur
Que j’avais sur le cœur
Mais que j’ai détourné.
Tu es venue à loi
Et nous nous sommes aimés
Et je t’ai consolé.
Tu es devenue toi.
Mon amour pour toi.
Moi, mon amour pour toi
Est resté insatiable
Mais tu étais instable
Tu t’es servie de moi.
C’est l’homme d’habitude
Par simple lâcheté
Qui préfère changer
Toutes ses attitudes.
Je me suis langui de toi
Tu t’es moquée de moi.
J’étais bien dans tes bras
Mais tu as manqué d’éclat.
Partage de vie.
Mais qu’attends-tu de moi
Comme parfum de vie ?
Tu embellissais mes nuits
Et je n’avais que toi.
Tu cultivais l’envie
De partager ma vie.
Tu étais tout pour moi
Et je n’avais que toi.
Les sept péchés capitaux.
Ce n’est pas un péché
De vouloir être heureux,
De tomber amoureux.
Mais, l’ orgueil en est un.
Se croire irrésistible,
Être le seul, l’unique
À prendre son plaisir
Devient de l’égoïsme
Et donc de l’ avarice
Un deuxième péché
De ne rien partager.
Garder tout le plaisir
Alors que l’autre attend
Et reste sur sa fin,
Pourrait être, c’est vrai,
Pris pour de la gourmandise .
Puis la paresse vient,
Appelant la luxure.
Si tu as une envie
Sa colère sera là.
Vie vagabonde.
J’ai parcouru le monde
Pour trouver l’âme sœur
Quelques brins de bonheur.
Ma vie fut vagabonde.
Quelques relations profondes,
Trop souvent infécondes
Qui furent nauséabondes
En tournant dans l’immonde.
Pourtant quelques secondes
J’ai cru à ce bonheur
Qui me parcourait le cœur.
Le sourire de la Joconde.
Énigmatiques vies.
...