La Vie, un si grand chemin

Annie Breysse

Description

À travers la poésie, Annie Breysse écrit les maux d’une vie. Elle exprime ses sentiments, ses espoirs et l’affection, aussi, par rapport au monde qui l’entoure. Un vécu de vie, un si grand chemin, qui l’a transportée vers d’autres horizons, dont l’écriture. Elle soigne les souffrances d’une vie par ses mots d’amour. Rebondir, avec passion. Fini les errances et les larmes, la Vie évince les chagrins. Enveloppée d’un voile de douceur, dans ses moments de triste gaieté, les mots la guident à bon port. Partage de voyages, récepteur de messages, ce recueil rompt le silence. Atteindre les cœurs, découvrir le sel de la vie et apprécier le moment présent. Des dessins et des photos escortent les écrits.

« Ni toi, ni moi, nous ne pouvons rendre le sourire aux enfants. Mais, nous pouvons dénoncer et leur tendre la main.
A tous ces gosses, démunis d’amour et de joie.
Oui la Vie, c’est l’ultime moment pour faire taire l’effroi. »

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 05 juin 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414340453
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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ISBN numérique : 978-2-414-34046-0

© Edilivre, 2019

Prélude Des mots qui s’enchevêtrent
Des mots couchés sur le papier,
Des mots douloureux et amoureux,
Des mots d’éloquence dans ce recueil,
Des mots pour décrypter : la vie, un si grand chemin.
Des mots pour rendre hommage à l’écriture,
Des mots qui vous invitent à l’aventure.
Des mots qui élèvent l’âme.
Des mots de gratitude pour remercier,
Des mots pour dénoncer le désespoir et la peur.
Des mots qui ne condamnent pas.
Des mots qui soignent les blessures,
Des mots pour abandonner les fantômes du passé,
Des mots quand mes cils oscillent,
Des mots pour essuyer mes larmes trop vibrantes.
Des mots dans l’écrit quand le silence tue,
Des mots pour rester debout,
Des mots pour vibrer.
Le 15 Janvier 2018
1 Le passé
Lorsqu’on a réglé son passé,
Le présent révèle sa beauté,
On apprécie chaque instant.
La vie commence maintenant.
Ces merveilles,
Des jours nouveaux qui s’éveillent
Riches en humanité, en beauté.
Le Monde Presque Parfait
Offre une palette de couleurs
Pour peindre l’existence de valeurs.
À chaque coup de pinceau on aperçoit une perfection.
Nos actes en définissent sa dimension.
Le 4 Mars 2017.



CRABE OU CANCER ? Pourquoi ?
2 Le crabe
Bonjour Monsieur le crabe, tu peux te barrer
Car nous ne sommes pas prêts
À laisser toute notre vie
À un crabe maudit !
Alors passe ton chemin,
Tu n’as rien à faire sur Terre
Pour nous créer des misères.
Ah ! Tu crois devenir fort
En abattant nos havres de confort.
Tu dois prendre tes rêves pour des réalités.
Mais tu n’auras pas l’avantage.
Car vois-tu nous sommes nombreux
À nous battre contre ceux
Qui n’ont rien à faire dans nos vies.
Disparais sans faire un pli
Comme un vulgaire démon.
Nous oublierons ton nom
Qui n’a plus de raison d’exister.
Nos corps reprendront leur liberté,
Pour te clouer définitivement.
Nous en faisons le serment !
Fais bien le malin, cancer ou crabe insidieux.
Ta fin est proche, alors caches toi si tu peux.
Nous te débusquerons,
Et la vie replacera ses jalons.
Le 18 Septembre 2017.
3 La guérison
Nous apercevons à l’horizon,
Après les tempêtes, l’élan de la guérison,
Cette ultime étape trépigne avec raison.
Chassons nos peurs :
Celles qui entravent notre guérison,
Pour que la vie s’élève dans les hauteurs,
Même dans les frissons.
Cela n’est pas un canular
Mais, seulement un cri d’espérance,
Pour embellir la vie plongée dans la détresse :
La maladie, la peur et le cafard.
Tout le monde sait qu’un jour on doit partir ;
Mais laissons le temps nous prévenir
Du moment qu’on restituera notre désir,
Nos plaisirs, pour mourir.
Rejoindre le Monde Parfait,
Celui dans lequel on parlera de nos libertés,
De nos souvenirs sublimes et tourmentés
Et se dire qu’enfin on est délivré,
De la souffrance qui était douloureuse.
Le 14 Septembre 2017.



À l’approche de l’hiver.
4 L’approche de l’hiver
L’hiver approche, plus précoce,
Déterminé, avec un air féroce,
Les arbres s’effeuillent de leurs feuillages,
À son passage.
Leurs squelettes désarticulés n’ont pas d’âge.
Un regard glacial de l’hiver dans ma vie,
M’observe, me maltraite, me paralyse et je m’évanouie ;
Pourquoi il me persécute et m’obsède ?
Quel plaisir, quel avantage
De lui accorder ma rage !
Pour le forcer de m’aimer
Dans cette dernière danse.
Il semble insensible
À mes yeux de biche
Et son indifférence
Me balafre le cœur
Comme les arbres dénudés.
En silence, triste, oui, mais
Je N’ai Pas Dit
Mon
Dernier
Mot.
Le 14 Novembre 2017.



Le soleil guérit.
5 Le soleil guérit
Contempler le soleil,
Réapprendre le bonheur,
Percevoir un nouvel éveil,
Ressentir aucune peur.
Le soleil pour éloigner le malheur,
En guise de gri-gri,
Pour chauffer nos cœurs.
Cette formidable chaleur,
La sentez-vous qui guérit ?
Le soleil m’a demandée de participer,
Et comme une élève d’un autre temps,
J’ai naturellement élaboré,
Sans préjugés, avec des vrais sentiments,
Pour que ses rayons soignent la vie blessée,
Et je choisis ses mots pour vous les partager,
Pour soigner vos blessures lacérées.
Le soleil chaud et brûlant de l’été,
Participe avec passion
Et ce fut pour moi, une révélation
Pour les temps futurs qui s’avéraient imparfaits.
Puis la fin de l’été, il s’enfuyait
En chantant un beau refrain.
Je me sentis bête, mais...