Le pèlerin
66 pages
Français

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Description

Ce recueil célèbre l'amour de la poésie, l'amour de la nature, de l'eau des rivières, de l'immensité du ciel, de la vie avant toute chose avec son kaleîdoscope de joies et de peines, de souffrances et d'espoirs. Illustré avec simplicité et sensibilité de pastels naïfs mais forts bienvenus au fil du texte, ce recueil offre un dépaysement vers ce continent africain qui nous est si lointain et si proche. Il offre le témoignage d'une biculture acceptée et révèle au fil des pages les volontés et les rêves d'un jeune étudiant qui se construit sous les mirabelliers de sa Lorraine accueillante.



A ce pèlerin de la plume et à cette plume pèlerin, ivre de liberté, nous souhaitons bonne route !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 décembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414510948
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous nos livres sont imprimés dans les règles environnementales les plus strictes. Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-51095-5

© Edilivre, 2021
Remerciements

Remerciements à :
— l’Association littéraire « Les Plumes en palabres »
— l’Association des étudiants et amis du Congo de Lorraine
— la Fondation (Stichting) MBOTE.
Exergue

« L’horrible monde des adultes n’est supportable qu’avec une âme d’enfant. »
Béni Bobanga Wawa
Préface
Lorsque Béni m’a proposé de préfacer son recueil de poèmes, j’ai été particulièrement touchée. Bien que très intéressée par l’écriture et tout ce qui s’y rapporte, je n’avais jamais été confrontée à un tel exercice.
Que l’auteur me pardonne, je ne suis pas entrée immédiatement dans la lecture de l’ouvrage, lisant les poèmes au hasard des pages pour progressivement me laisser séduire par le rythme de son écriture, de son style fluide, m’engageant finalement dans cette promenade, ou plutôt dans ce pèlerinage au fil de l’eau.
Me laissant prendre au jeu, j’ai repris cette fois le texte dans l’ordre et découvert toute l’expression contenue dans ces lignes.
Tout ce qui fait la vie est présent dans ces poèmes : l’amour, la foi, la fraternité, la violence, le pardon, la beauté, la souffrance… Oui, je dis bien tout est exprimé sans faux semblants, sans concession, mais toujours avec un humanisme qui vous encourage à poursuivre encore et encore…
Annie Léopold Écrivaine
Présentation
La forme que j’ai désirée donner à ce recueil de poèmes n’est pas du tout une invention. Le mot « proésie » a déjà été pensé par d’autres avant moi. On la définit comme étant une forme d’écriture à mi-chemin entre la poésie et la prose, caractérisée par l’absence des rimes – elles peuvent exister mais pas nécessairement – et par une sorte d’inégalité entre les strophes. C’est un peu ce qu’on appelle la poésie moderne. Cependant, mes textes ne font pas, du point de vue de la forme, un tout homogène. Il s’agit bien d’une conciliation entre prose et poésie mais qui n’aboutit pas à une confusion. Les textes en prose gardent une autonomie formelle mais portent une forte sensibilité poétique. Ils s’inscrivent dans l’idée des poèmes dont ils servent souvent de transition, voire de conclusion.
C’est tout simplement une volonté de l’imagination que j’ai voulue satisfaire : écrire autrement. J’ai fait en sorte de marier les idées pour que même la disposition des textes reflète un cheminement.
Le pèlerin, ce titre évoque la situation de l’être humain sur la terre, en perpétuel mouvement, en perpétuelle marche. J’ai fait beaucoup de marches et de voyages dans ma vie, qui ont donné un sens très important à la route. Le bonheur, la joie, la tristesse, la réussite, l’échec, l’amour l’espoir, le désespoir, sont des rencontres que l’on fait sur la route de la vie. Depuis sa naissance, l’Homme débute ses premiers pas vers une destination qu’il ne connait pas. Et le chemin parcouru est autant important que le lieu où il va. C’est donc, en réalité, la vie comme un cheminement, un pèlerinage, que j’ai voulu peindre ici. La vie est un chemin qui se confond avec la destination, nous ne cesserons donc pas de le parcourir, et chaque pas nous fait déjà atteindre la destination.
Bien que j’affirme que les différents éléments de la route sont liés, par conséquent les textes aussi, il faut cependant faire, pour chacun d’eux, une lecture autonome. Cela permet de cerner le message qui s’y trouve. Le cheminement se trouve peu dans l’ensemble du recueil que dans la succession des lignes, vers, paragraphes et strophes de chaque texte.
Bonne lecture L’auteur
Le chant du pèlerin
Le ciel a peint sur sa voûte
Un magnifique tableau de lumière.
Le jour à peine levé a commencé sa route,
Tracée par le temps qui coule telle une rivière.
Ô terre, qui serpentes vers des lieux inconnus,
Devrions-nous toujours partir ?
Du néant la nature a fait naître des merveilles,
Ainsi nos yeux contemplent la rose.
Mais ce soir emportera dans son sommeil
La splendeur de cette fleur qui ce matin s’est éclose.
Ô temps, qui chemines vers des lieux inconnus,
Devrions-nous toujours partir ?
C’est vers demain que se dirigent nos pas.
C’est vers demain que l’oiseau bat ses ailes.
Mais tout s’en vient vers l’hier éternel
Et demain n’arrive toujours pas.
Ô temps, qui mènes vers des jours inconnus,
Devrions-nous toujours partir ?
Le monde a souvent perdu la mémoire,
Il ne se souvient que peu de ses enfants.
Perdus dans l’oubli ou gravés dans l’histoire,
Ils ont marché sous ce beau firmament.
Ô terre, qui offris asile à nos aïeux,
Nous marcherons comme eux avec toi.
La misère du monde a blessé nos cœurs,
Mais nous marcherons toujours et pleins d’espoir,
Dans la force du jour et le repos du soir,
Sur ce chemin qui conduit au bonheur.
Ô terre de l’éternelle joie,
Nous partirons toujours vers toi.
Hommages
...

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