Le recueil d'un homme , livre ebook

icon

53

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2013

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

53

pages

icon

Français

icon

Ebook

2013

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Qu'est ce qui touche les hommes et les femmes de notre époque? Afin de s'interroger en restant à l'écoute de son instinct et de sa personnalité, l'auteur exprime les sentiments qu'il tente de partager avec le monde. Ses sujets d'inspiration s'orientent vers la diversité de tous. Des thèmes qui peuvent aussi bien toucher l'Etre moderne, le vieux briscard, ou la femme émancipée. Une poésie moderne qui tente de préserver la culture et le romantisme de nos aînés.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

14 mai 2013

Nombre de lectures

0

EAN13

9782312010380

Langue

Français

Le recueil d’un homme

Tommy Soulisse
Le recueil d’un homme











LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013
ISBN : 978-2-312-01038-0
U N HOMME ?
De l’ampleur de sa virilité,
A la somme de ce qu’il donne,
Ou à la taille de sa fierté…
A quoi ça rime un homme ?

De l’ampleur de ce qu’il fait,
A la famille qu’il a bâtît,
A la beauté de son fils qui naît…
Quand un homme est-il accompli ?

De la somme de ses tâches,
Aux richesses qu’il engendre,
De ses faiblesses qu’il cache…
A quoi ça peut tenir un homme ?

Des valeurs données aux enfants,
A sa maison qui ravit ses amis,
Ou à sa femme le soir le caressant…
Quand un homme est digne de vie ?

De l’ampleur de mes souvenirs,
A la taille de tous mes rêves,
Chaque matin je ne sais dire…
Si l’homme que je suis n’est que rêve.
I NTIME IDÉE
Comme chaque jour tu rentres et claques la lourde,
Comme on lâche le fardeau d’une vie trop lourde.
Tu saisis la commode comme le bras d’un ami,
Et retires tes chaussures avec un plaisir infini.

Tu avances avec la lenteur d’une femme épuisée,
Qui rencontre la grâce d’une intimité retrouvée,
Qui après une journée à jongler avec son image,
Va pouvoir enfin redevenir son vrai personnage.


Tu te fais couler un bain tel une fontaine de jouvence,
Au savon de rose que tu déverses avec élégance.
Tu allumes des bougies comme un rituel religieux,
Reflétant toute leurs flammes dans le bleu de tes yeux.

Tu fais glisser ta jupe comme on laisse tomber le rideau,
Et enlèves tes bas dévoilant tes arguments les plus beaux.
Tu t’allonges dans ce bain comme on s’offre en sacrifice,
Et t’abandonnes à des pensées sensuelles, pleines de malice.
C AVALEUR
Il y a ceux qui sont de grands intellectuels,
Et ceux dont les sensations sont corporelles.
Ceux dont le bonheur est au bout de leurs foulées,
Qui ont l’espoir au cœur et des ailes aux pieds.

Cavaleur qui même quand l’orage résonne,
Aime gambader dans la boue de l’automne.
Qui même pour un empire ne cesse de courir,
Et reste fier et solide comme un menhir.

Fondeur qui même quand le soleil assomme,
Continue en vain de courir et nous passionne.
Sprinter qui à s’en brûler les pieds va vite,
Au prix d’un chrono de folie sans limite.
Travailleur fou du corps, qu’as-tu dans la tête?
Pour que ta foi et ta souffrance s’entêtent.
Pourras-tu te contenter de te dépasser?
Ou devras-tu gagner pour être rassasié?
B LEU CARAMEL
Venue au monde dans une case Africaine,
Sur les terres arides d’un colon amoureux,
Tu as ses yeux bleus, mais des cheveux de laine,
Et la savane brille dans ton regard de feu.

Tu as la grâce d’une gazelle ensoleillée,
Les bras et les jambes enrobés de sable,
Un long cou qui invite à être embrassé,
Mais tu as le cœur d’une lionne implacable.

Pas assez blanche pour la lignée de ton père,
Né d’un clan qui ne t’ouvre pas son empire.
Des yeux trop bleus pour la tribu de ta mère,
Tu ne sais plus à quel peuple appartenir.

Dois-tu honorer tes racines Africaines?
Revendiquer les droits d’une Européenne?
Ou, pour être une enfant de l’humanité,
Devras-tu crier la liberté d’être métissée?
E USKARA
Le rouge que revêtissent tes maisons,
N'a d'égal que la couleur de ta passion.
Le vert pénétrant qui voile tes contrées,
N'a d'égal que ton besoin de liberté.

Tes paysages ont tant de souvenirs
Que la douce Guernica ville martyre,
En passant par sa grande sœur Bilbao,
Brandissent avec force l'art nouveau.

Sur tes terres, seul Euskal herria est roi,
Ni Franco, ni un autre n'y feront la loi.
Et même si Aguirre a beaucoup peiné,
Tu as sauvé ta culture et ta liberté.

Voir icon more
Alternate Text