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Description
Sujets
Informations
Publié par | Éditions TNT |
Date de parution | 03 novembre 2016 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782923375809 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Éric Roger
Le soleil veut ta peau
Éditeur
Éditions TNT
625 Avenue de la Salle
Montréal (Qc) H1V 2J3
(514) 256-9000
www.editionstnt.com
info@editionstnt.com
Œuvre page de couverture
Réal Roger
Infographie
Éditions TNT
Correction
Pascale Cormier
Droit d’auteur
Éric Roger 2016. La reproduction totale ou partielle, pour un usage non pécunaire est autorisée à la condition d’en mentionner la source.
Dépôt légal 2016
Bibliothèque et Archives nationale du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN PAPIER 978-2-923375-35-9
ISBN PDF 978-2-923375-79-3
ISBN E-PUB 978-2-923375-80-9
Fièrement imprimé au Québec
Sommaire
Le manuscrit perdu
Le Soleil veut ta peau
Il y a trop de nous deux en moi
La projection du mythomane
LE MANUSCRIT PERDU
Pendant que la vie galope
la mort se fait pousser les cheveux
sur la crinière des chevaux
on doit toujours suivre l’élan de l’amour
la littérature creuse en nous des sommets
mon ombre me fuit
elle est plus vivante que moi
j’écris pour les fleurs qui poussent à l’envers
trop de vécu dans l’underground
l’orgueil tue, terrosriste de l’âme
le froid me mord les doigts
un poème reste prisonnier sous mon ongle
sale raison d’exister
je prends la peine de vomir notre amour
l’anxiété est une identité fragile
mon pouls a perdu patience
je n’existe pas pour elle
pas plus mon regard posé sur toi
LE SOLEIL VEUT TA PEAU (Suite)
Ma garce de vie s’est mise
À danser devant mes yeux,
Et j’ai compris que quoi
Qu’on fasse, au fond
On perd son temps
Alors autant choisir la folie.
- Jack Kerouac -
Dans l’équilibre des arbres
on entend le silence chanter
un monstre s’allume dans l’instance
de ton regard
toutes les nuits sont criminelles
dans l’urgence des incendies sur ta peau
un souffle noircit certaines paroles
le soleil veut ta peau
ses rayons perforent tes bras
tu deviens l’énergie du feu de l’espoir
dans ce que tu crois être l’irréparable
des lendemains remplis de faux désespoirs
je ne crois pas que le sens ait une sortie
on revient toujours au même endroit
tous les chemins ne mènent nulle part
aucune adresse pour revenir sur nos pas
la peur dans la peau
sans même qu’on y accède réellement
heureusement tous les sorts
sont dans ces mots
je suis cette boussole
qui perd ses aiguilles
je fais trembler la terre de tes os
après le rêve vient la pluie
de tes humeurs
c’est ce qui permet à la mort
de se faire une beauté
quiconque croit se fait mentir
le firmament a la tête à l’envers
l’horizon tente de faire reculer tes yeux
tu es dans l’approche d’un monde second
où l’effort de ta réalité
prend une autre dimension
nous sommes tous des alcools déjà bus
attendons que le vent ait envie de nous
déchirons nos chairs comme du papier
pour poèmes
mords-moi les doigts
et dis-leur d’écrire
le temps respire par nos yeux
tu écris la beauté tout autour
mords-moi
j’en ai besoin pour me sauver
il n’y a pas que ma salive
qui sache écrire
il n’y a pas de fin à ce poème
un autre monde se forme
dans ta tête
il ressemble parfois à celui
que tu vois lorsque tu lèves la tête
là où tout est calme
tu prends tout le poids
de la terre sur ton dos
un livre reste ouvert
la mémoire frappe à toutes les portes
de la connivence
je t’offre ce poème qui ne veut pas me lâcher
le doute s’installe sur une peau de serpent