Les Cris des mots
92 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les Cris des mots , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
92 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Les mots



Sur mon chemin du verbe,
Cheminant sur les mots,
Jouant à saute-mouton,
Jonglant avec les métaphores,
Oxymores, anaphores...
Chercheur-rêveur infatigable,
Je m’enivre avec opiniâtreté
A la lisière de la parole intérieure.
Pour avoir trop subit en écrivant,
J’ai fini par souhaiter le silence de l’esprit.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 avril 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414339884
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MarieAnnick Faydi
Les Cris des mots
Proses et poésies
2
Préface
Pas facile d’expliquer l’univers complexe de Marie-Annick FAYDI, son mal être parfois terrifiant. Elle nous les livre avec une franchise redoutable. Il lui faut enlever les barreaux de sa propre prison « aux heures qui saignent », effacer l’« intrus, voyeur, violeur », l’ignominie, réhabiliter son corps souillé : « Elle est sale, maudite, mutante ». Poésie confession, rêves-cauchemars, souvenirs d’amertumes, fuites mélancoliques, réveils « aux larmes acides ». Elle raconte son enfance « tenace », son adolescence « assassine ». Il lui faut « crier toute la cruauté du monde », une vie « qui n’est qu’une plaie béante ne voulant pas cicatriser ». Toujours cette mort qui la hante, sa « meilleure ennemie ». Comment oublier « les cris stridents de la folie », ce « sentiment de fin du monde » qui s’installe dans son « cerveau malade », la terrible absence de sa mère, ses amours impossibles : « le jour où tu as dit non », le chagrin « plus terrible qu’un ouragan » ? Elle nous révèle ses blessures, sa fragilité, mais aussi ses petits jardins secrets. Ses vers sont alors criants de beauté, de délicatesse et de pudeur. Elle chante « une petite musique et ses silences vierges comme une page blanche », sa Sologne natale « entre attentes et souvenirs », les saisons, la liberté de l’aigle, les matins, le soleil, la mer ou les étoiles. Marie-Annick a compris que l’écriture et la poésie
3
peuvent sauver du désespoir, du pessimisme le plus noir. La vie rentre enfin en elle. Elle va « tourner les pages d’un passé révolu », « s’ouvrir aux autres sans peur », « fuir sans se retourner » après un « très long cheminement intérieur ». Et « fais enfin que j’ose » : elle va pousser « les hauts murs de la morale » pour « ma mie, mon cœur, ma flamme ». Elle chantera pour « une fleur d’amour », « un baiser migrateur ». Oui, elle dansera peut-être d’une façon endiablée ou ira au port pour « faire le tour du monde ». Que de touchants vagues à l’âme et de pures envolées lyriques !
4
Florence DELBART FAURE Membre de la Société des Poètes Français Ex-présidente de Montauriol poésie, revue des Partisans d’Art
à mon père
5
6
Poésies
7
8
Dans le métro
Il se colle à mon dos, elle a un lourd parfum, Il marche sur mes pieds, elle me détruit le nez. Quel enfer m’a portée sur ces vilains embruns ? Ça poisse, ça dégoûte, ça porte à la nausée.
Je m’accroche à la barre et attends l’accalmie. Enfin la porte cède en un ding salutaire. Encore cet air vicié qui ne veut pas se taire ! Un haut-le-cœur m’étreint et tout mon corps se plie.
Le noir obstrue ma vue et je m’évanouis… Oh ! Le joli métro. Oh ! La belle Paris !
9
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents