Les Lucioles de mes nuits blanches
314 pages
Français

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Les Lucioles de mes nuits blanches , livre ebook

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Description

Le poète somnole et en oublie que la nuit noire est un fantôme de l'ombre en fin de crépuscule. Nul doute que sa muse veut sa part de rêve ou de tourment qui la chatouille au fil des heures en ribambelle...

Dans ce recueil, Françoy Fuchsbauer veut partager ses envolées oniriques quand les mots dansent le tango et que les idées scintillent dans l'irréel de la mémoire !

Et puis ne rien cacher de cette dérive du monde sur son orbite extravagante qui laisse des flammèches griller les neurones du genre humain...

En fait, poursuivre l'interrogation de la vie qui, peu à peu s'éteint dans l'indifférence des vagues en errance sur l'océan, retour à la source de la goutte d'eau indispensable à la vie !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 septembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414381784
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-38267-5

© Edilivre, 2019
Dédicace

“J’aime la nuit écouter les étoiles. C’est comme cent millions de grelots…”
St Exupéry, Le petit prince
Pour ma femme et ce sourire qu’elle décroche au soleil avant le passage du grain perdu qui fait briller la nature...
Pour sa main dans la mienne pour ne jamais se perdre ni oublier le serment des toujours...
Pour ma mère et mon père là-bas au paradis des lucioles et du silence d’après l’envol !
Pour leur souvenir présent dans l’imparfait d’un futur à négocier en galaxie de rêves du temps passé...
Pour Nicolas et Melissa et ces moments de partage à Madinina et ses eaux cristallines où tortues et poissons nagent parmi les coraux en fleurs et les gorgones aux multiples couleurs...
Première partie Graffitis poétiques
Prose…
J’ai mis dans un bocal
Tous les mots de la vie
Et les ai secoués
Pour en faire un poème…
Chacun a sa couleur
Son brin de légèreté
Peut-être cette profondeur
Des voix qui se rencontrent.
Il en est sans musique
Tant la parole est chant
Quand la joie fait l’amour
Aux rayons du soleil !
En prose et sûr en vers
La magie est la même
Pour celui qui la lit
Et trouve sa mélodie…
À tout pied la splendeur,
L’entrechat de la grâce,
Le grand écart parfois
Que l’écriture sublime !
D’un tout naît une idée
En balance de l’esprit
La réponse ingénue
À d’intrépides questions…
Sur les lignes s’envole
Un petit peu de nous
Une émotion fragile
Que le cœur déshabille !
Dans ma sphère cristalline
Il n’y a que le vide
Et le silence des mots
En vol pour le partage…
Réponse à un éditeur qui m’écrivait :
« Je supporte les rimes dans les chansons grâce au support de la mélodie mais plus dans les poèmes, à de rares exceptions près. »
Processus créatif
Ne t’éloigne pas trop loin
De ton songe poétique
Pour garder point par point
La clarté elliptique
Du soleil frangé d’or
Qui bouscule les abords…
Seul le mot en balade
Sur les neurones miroirs
De l’intime escapade
Du vers en balançoire
Entre le rêve d’étoiles
Et la rime en cavale !
Hier est un silence
Dans le noir intégral
De l’éternelle patience
Pour retrouver le graal
De la joie désirée
Pour vivre la liberté…
Aujourd’hui le murmure
Est plus que la rumeur
D’une nouvelle écriture
Qui parle de clameur
Portée par le grand vent
Par-delà l’océan !
Demain devient un cri
Pour ne pas oublier
Qu’il n’est rien d’interdit
Quand l’amour a la clé
De toutes les émotions
Vécues en nos passions…
Reste le ton de la voix
Pour bien poser la prose
Sans tremblement des doigts
Ni démoniaque névrose
Nécessaire au sourire
Pour créer le désir !
Viens près de moi sans peur
Sans chercher la raison
Du pire ou du meilleur
D’une géniale création
Qui exprime autre chose
Que le parfum des roses…
Libre arbitre
Qu’on me donne un crayon
J’dessinerais une esquisse
À l’inverse d’un tracé
Lorsque la mine glisse
Sans savoir où aller
En l’absence de leçon…
Qu’on me laisse le temps
J’inverserais les heures
Pour brouiller les repères
De la course au bonheur
Qui n’a d’autre lumière
Que le soleil couchant !
Que l’on m’ouvre au silence
J’éduquerais mes oreilles
À décortiquer les sons
Pour entendre des merveilles
À en perdre la raison
Mais jamais la conscience…
Qu’on me déroule l’espace
J’en ferais un refuge
Mais sans mettre de limites
À tous les subterfuges
Des éléments en fuite
Quand la vie les dépasse !
Qu’on maquille l’illusoire
Je réveillerais la clique
Des jours sans lendemain
Me jouant des critiques
De tous les malandrins
Qui peignent la nuit en noir…
Qu’on me joue une musique
Je réinventerais la danse
Et le rythme des ancêtres
Avec la clairvoyance
Qui ignore les peut-être
Des vibrations mystiques !
Qu’on me prête un stylo
J’écrirais une histoire
Qui parle d’un amour
Et son vibrant espoir
De suivre son parcours
Sans prendre de repos…
Qu’on me donne un violon
J’en tirerais des larmes
Et des éclats de rire
Sur les lèvres des femmes
Pour faire naître le désir
Et vivre de passion !
Névrose créative
J’ai les neurones au court bouillon
Lorsque ma muse secoue les puces
De ma mémoire dont le brouillon
Recèle des perles et des astuces !
Je joue des tours, des tours de con
À mon esprit sûr m’en foutiste
Qui ne supporte aucune leçon
Sauf des farceurs équilibristes…
J’écris sans cesse des mots d’amour
Car sans amour il n’y a de vie
Qui vaille la peine, au jour le jour,
D’être vécue à l’infini…
De mon perchoir de coq nerveux
Je lance des cris, kiki-riki,
Et sans me prendre pour un morveux
Je dame le pion à mes ennemis.
J’écrête parfois quelques pensées
Pour faire le vide et découvrir
Toute la verve d’une vérité
Qui se chamaille pour un sourire.
J’ai une cervelle de jeune moineau
Et je m’envole là où je veux
En des éthers qui sont berceaux
De tant de mots si mélodieux…
La vie…
La vie s’écrit en peu de mots
Et laisse au temps des souvenirs
Qui sont le lien au point zéro
D’autres amours en devenir !
Tous les sourires sont du langage
L’alphabet tendre de la naissance
Comme premier verbe d’un bavardage
Qui ne craint pas l’exubérance…
Les jours s’écoulent en poésie
Qui se décline sans plus de rime
À chaque seconde qui est du cri
Un cœur qui bat ou mieux s’affirme !
La nostalgie reste en sursis
De joies profondes à partager
Tôt le matin ou tard la nuit
Qui seule réveille la Voie Lactée…
Les phrases relient le genre humain
Avec l’envie de la tendresse
Pour éclairer les lendemains
Des chemins libres dits de traverse !
La vie se lit au bord des yeux
Car l’esprit donne à l’illusion
Les clés nouvelles pour faire du jeu
L’oubli partiel d’une transition…
Écriture
Faut pour un texte
Le poivre et sel
Et le prétexte
D’une étincelle…
C’est l’bal des mots
En vol sur page
En trémolos
Sans dérapage…
Plus que la verve
La langue française
Sublime le verbe
Et prend ses aises.
C’est de la prose
En mélodie
Métamorphose
Mélancolie…
Couleur en phase
Du noir au blanc
Jusqu’à l’extase
Des sentiments !
C’est le murmure
De la douceur
Brève aventure
D’un cri du cœur…
Reste le vers
Et sa recette
Seul univers
Pour le poète !
C’est la splendeur
De l’écriture
Petite lueur
Le long des murs…
Oser
J’ai souvent lu
L’étrange silence
Tombé des nues
En transparence
Des soirs froissés
Par les nuages
Déboussolés
En leurs voyages…
J’ai su me taire
Sans étrangler
L’instant mystère
À cloche-pied
Qui tourne en rond
Seul sous la pluie
Sans faire de bonds
Ni de lubies !
J’ai disparu
Dans la pénombre
Sans avoir vu
L’esquisse des ombres
Se chamailler
Sous la pleine lune
Avec des fées
Nées sur Neptune !
J’ai fui la mer
Et ses remous
Cette étrangère
Jetée aux loups
Dans la tempête
En équilibre
D’un soir de fête
Aux vagues libres…
Communication
Les mots craignent le silence
Car ils sont nés du bruit
Et de l’exacte cadence
De la lumière la nuit !
L’insoumission verbale
N’est pas fanfaronnade
Ni propos en cabale
Du vouloir sur ses gardes…
Les phrases sont illusions
Et brisent le murmure
Avant qu’il soit brouillon
D’une pensée sur un mur !
Seul le vocabulaire
Sait affiner l’idée
Et sans cesse la parfaire
Pour mieux la déclamer…
Les signes ont du langage
La magie de l’esprit
Quand il n’est pas en cage
Et gère les interdits !
L’échange tient de la vie
L’incomparable plaisir
D’écrire des graffitis
Pour mieux désobéir…
Les voix fusent, s’interpellent
En purs éclats de rire
Qui parfois s’entremêlent
En limite du désir…
Dérision
Avec le temps qui passe
Je n’ai plus de regret
Car chaque jour efface
L’illusion d’un secret…
J’avance les yeux ouverts
Sans plus me retourner
Et sans aucun amer
Qui puisse me guider !
Je pars la tête libre
Le cap vers le futur
Et garde l’équilibre
Pour vivre l’aventure.
Je taquine des sourires
Pour vivre l’amitié
Et cesse de contredire
Mes plus petits désirs !
Je sais l’angoisse de l’être
Dès le tout premier cri
Et feint de disparaître
Dans les spasmes de l’esprit…
Je m’adresse aux étoiles
À leur mutisme discret
Dans le noir sidéral
Où se cachent les objets !
J’écris le dépouillement
Vers lequel il faut tendre
En vivant au présent
Le peu qu’on doit entendre !
Pour l’espace intérieur
De mon corps au repos
Je garde le meilleur
Et joue avec les mots…
Ruses de l’âme
J’ai déjoué les ruses
De mon cerveau
Pour habiller de rouge
La liberté
En ses allers-retours
Au fil de l’eau
Lorsque le crépuscule
A explosé !
Des nuages de corail
Dentellent le ciel
Et lâchent leurs gamètes
D’étoiles en or
Dans les flots de la nuit
En ritournelle
Qui dissimule la vie
Et ses trésors…
Du silence alentour
Surgissent des voix
Au timbre incomparable
Et délirant
De sirènes en folie
Comme autrefois
Dans mes rêves excitants
Pour l’océan !
Partout le vide sans fin
Ni consistance
Que les ombres taiseuses
Savent conjuguer
Avec le sens des mots
Et la puissance
Des ondes et des prières
À partager…
Qu’importe les yeux voient tout
Jusqu’à l’oubli
Du meilleur ou du pire
Des souvenirs
Que nous traficotons
Bien qu’interdit
Pour donner à l’amour
Plus de désir !
J’ai bien failli me perdre
Au jour le jour
À l’angélus fêlé
Presqu’inaudible
Dans ce désordre sombre
Plein de détours
Où aime aller mon âme
Incorrigible…
Révolte
À vivre de l’écrit
Il n’y a rien de magique
Car seul le travail paye
Pour aller jusqu’au bout
De son imaginaire.
Les éditeurs s’octroient
Le droit d’anéantir
Les rêves des écrivains
Qui franchissent la ligne
D’un discours hors des clous !
Elite ou créateur
La question est posée
Pour ceux qui aiment les mots
Mais qu’on bâillonne san

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