Les poèmes d’Anatel
98 pages
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Les poèmes d’Anatel , livre ebook

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Description

Cet ouvrage regroupe une cinquantaine de poèmes en vers ou en prose, qui émanent du plus profond des sentiments de la nature poétique et romantique de l’auteur.

Chaque titre reflète un événement ou une situation marquante de sa vie. Bien sûr il s’agit de poésie, donc de rêves ou de sentiments très personnels.

Si le tout peut paraître un peu triste cela n’est dû qu’au seul fait que la poésie est un sentiment exprimé tout comme la musique ou la peinture.

La plume est le pinceau de l’âme qui vient jouer sur les cordes des sentiments que l’auteur arrive à extérioriser en calmant ainsi ses rages et ses angoisses du temps irrémédiablement passé, et ce, uniquement pour que l’avenir reste un beau rêve encore à réaliser.

Un poème ne peut être que de la musique colorée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332726001
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-72598-1

© Edilivre, 2014
Citation


« Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte…
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta ».
Rutebeuf poète du 13°s, les poèmes de l’infortune Léo Ferré, 1955 Jacques Douai 1957
Pierre
Je suis venu seul en ce matin de Novembre.
Tu vois ! Je suis d’abord allé en bord de mer
Qu’avec ce ciel si bas et mon âme en colère
J’espérais t’y revoir, j’espérais t’y entendre.
Mon regard fouilla le ouaté de l’horizon ;
Mais rien ! Personne ! Alors égrenant quelques notes
De piano sur la grève embrumée et pâlotte
Je déposais mes plus douces pensées sur ton nom.
Puis je repris la route filant au cimetière ;
Le portail grince un peu, déchirant l’atmosphère ;
Et tout tremblant avec mon bouquet de bruyère
J’arrive près de toi, pour prier, mon vieux Pierre.
Souvenirs et larmes se culbutent encore un peu ;
Tu étais dans ma vie ; et toujours si présent
Il est insupportable de te savoir absent.
Repose cher Beau-frère et soit le roi des cieux.
Une pensée c’est une prière qui monte droit aux cieux, sans intermédiaires, et réconforte les dieux que sont nos trépassés
J’aime les roses
J’aime les roses et les lilas
Ce sont les fleurs de ma détresse
Et c’est au soir que je m’empresse
De les cueillir… juste pour toi.
Ton rire parfait courant le pré,
Je l’ai suivi en raccourci
Pour y gagner le premier prix
De l’harmonie d’un beau bouquet.
Petit oiseau du coin de lune
Perché tout en haut du bosquet
Toi seul arrive à m’enchanter
Par ta beauté au cœur de brume.
Je cueille une douce bruyère
La pose ainsi dessus le vent
En hommage à ces deux amants
Disparus un soir dans l’éther.
J’aime la rose et le lilas
Car ils demeurent mes doux printemps.
Et lorsque je serais absent
Par eux tu penseras à moi.
Trop tard
Je ne vous verrai pas vieillir le soir à la chandelle, vous qui m’avez aimé, car même pour mourir vous m’êtes infidèle, sachant seulement m’abandonner.
Bonsoir enfant de lune
Native de ma plume
Au cœur des mimosas.
Bonjour enfant d’amour
Caché dans le velours
Tout au creux de mes bras.
La tête pleine de votre âme,
Je me perds, je me damne
Dans un charme absolu
Comme vous l’aviez voulu.
Parlez encore d’amour !
Vous pourrez sans détour
Au plus tard de mes soirs
Bercer tous mes cafards.
Alors calme et serein
Blotti près de vos seins
Je m’endormirai pour
Écouter votre amour.
Je ne vous verrai pas vieillir vous que j’ai tant aimée… Vous venez de mourir. Et même l’éternité refusera mes sanglots. On s’est quitté demain, on s’est quitté trop tôt… je n’ai que du chagrin.
Maman
Je suis né d’une ROSE, vivace et passionnée ;
C’est le nom que grand’père a voulu lui donner ;
L’époque vivait sereine et donnait du bon blé,
C’est ainsi qu’une reine parmi les fleurs est née.
Au temps de la grande guerre, pourtant elle perdit
La joie de ses quinze ans, car le père parti
Au front ignominieux, n’en revint jamais. Vie,
Joie, et foyer harmonieux, tout en fut détruit.
Mais Cupidon offrit pour compenser l’outrage,
Bien plus qu’un bel amour unique et sans partage,
Un seigneur des Plateaux, beau, fier et du même âge
Ne manquant ni d’esprit, ni de cœur à l’ouvrage.
Il fut inévitable qu’elle devienne ma maman
Poussant même la joie que je naisse au printemps.
Enfant d’une Rose et d’un prince charmant,
J’ai la vie pour l’aimer ; je l’en aime d’autant.
Puis tu es retournée près de ton beau mari
Qui bien avant toi, sans t’attendre, est parti
Là où les amours et les pensées n’ont plus vie.
Et moi, je t’emmènerais enfin à Paris.
Désirs
Je dépose comme une rose aux pieds de vos baisers enflammés mon amour sans retour.
Croyez belle gamine qui à mon regard s’anime que plus tard je saurais soupirer
Votre main féline qui câline mon ombre, sombre dans le désir de venir m’arracher et m’amener tout prés de vos baisers enflammés.
Soirée d’orage, soirée trop sage je ne saurais donner pour vous aimer que le fond de mon âme qui se pâme à vouloir vous chercher.
Passez poussières de lune ; fuyez folles amertumes et laissez s’installer l’amour qui toujours a dévoré nos cœurs comme deux vrais bonheurs.
Peut-être saurez-vous alors pourquoi, belle jeunesse, je dépose comme une rose…….
Alors quand tu sauras……
Écris-moi le soir au coin de tes rêves lorsque sera enfin descendue la tristesse de ta solitude. Écris-moi comme tu savais le faire au temps où tu aimais m’aimer et m’attendre au creux de tes espoirs.
Écris-moi !
Écris-moi d’amour et laisse l’eau fraîche couler de dans tes veines lorsque arrive le repos des amours.
Prends ta plume trempée au fond de ton cœur et recommence à écrire sur papier bleu d’espoir ces lettres de sang qui nous ont fait amants.
Écris pour me faire croire, écris pour m’enflammer, écris du bout du soir mais écris-moi que tu m’as aimé.
Ainsi seulement, paupières mi-closes je pourrais m’enrêver de ta beauté et de ton charme en commençant à lire ce que tu n’as jamais écrit mais qui nous a si fort unis.
Alors seulement, ce soir, je saurais pourquoi je t’ai aimé et pourquoi je t’aime encore.
Et je relis ta plume comme un pauvre pierrot empli de l’amertume d’un passé déjà fait.
Peu m’importe le temps qu’il reste à te couvrir de caresses passionnées ; j’ai rempli ma besace de ta vie dévouée malgré toutes ces contraintes de notre société qui faussent les beaux principes et tuent l’éducation durement prodigués pour le seul culte de l’intérêt d’argent ou du pouvoir fugace.
Sois fier disait mon père cela vaut tout honneur ou gloire de combattant.
Je le suis de ta seule présence qui au fil des temps m’a tant épanoui.
Toujours insatisfait, j’en voulais bien encore ; et j’en veux bien encore malgré la vie écoulée et le peu de temps qu’il reste, qui presse, et blanchit jusqu’à mes pensées.
Dix sept ans
Un bistrot vide bien triste au coin de l’avenue
Avec aux flancs les grilles d’une morne caserne,
C’est là qu’un matin de septembre je suis venu
Couvert d’un ciel mélancolique. Il faisait terne.
On est con à dix sept ans
Ma mère, mon père et moi vibrant dans ce bistrot,
Le cœur au ventre, la tête folle, sans se parler
Car je croyais, jeune illusion, qu’enfin bientôt
J’allais bouffer de tous mes crocs la liberté.
On est con à dix sept ans
Un air sévère et triste mais plein de tendresse,
Mon père m’aimait à sa manière ; mon père souffrait.
Moi, insouciant, j’espérais toutes les promesses,
J’étais fier, me croyais malin...

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