Les Rives de l'âme

Miomodus

Description

L'auteur vous emmène sur une barque au cœur du temps, au cœur de tout, en cheminant par ce bras de mer pour tenter d'apercevoir, au loin, les rives de l'âme.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 30 janvier 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414182862
• Langue: Français

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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ISBN numérique : 978-2-414-18284-8

© Edilivre, 2018
En lettres nues
L’explosion des corps
à l’encre de la vie,
en partage des sens
sur l’irrésolue
poussière de mon infini.
Sonore, en vol de nuit
l’irrationnel ascensionnel,
étrange étrangeté
d’un soi éclaté
en une rime exhalée.
La porte des anges
en fêlure du temps,
un vers au vent
sur l’inconnu,
épris en lettres nues.
Au vent de la plage
Du haut de la dune
je contemple l’océan
et ses vagues.
A l’âme il n’en faut
qu’une dans la brume
pour contempler une demi-lune.
Le ciel fait de ces effets
un monde parfait
tandis que la plage
balayée par le vent
respire au soleil levant
dessinant dans son grain
une sirène en mal d’océan.
Que faut-il pour accompagner
pareil dessin ?
Un marin, son voilier…
Il fait bleu ce matin.
Bulle de savon
Bulle de savon
Flottant sur un air
Du grand Peterson
Étonne
Imite le ton
Du tintamarre
Fabuleux son
D’un zigomar
Soufflant le tube
Un instrument
Fascinant
L’espace d’un temps
Passé, présent
Couve le vent
Inonde
Le monde
De musiques
De notes
De lyriques
De potes
La rime
Est à la ligne
Elle mime
Un signe.
Du bleu sur le verbe
Lumière sur la vie
Une nature en herbe
Un ciel bercé d’envie
Du bleu sur le verbe
Un regard vers la fenêtre
Un instant de voyage
Au bout de l’être
Une pensée pour le sage
Le vide dans la multitude
Une distance pour l’existence
Une mesure pour l’attitude
Une impression d’évanescence
Une ombre sur un moment
Une ville de bitume
Un nuage sur le présent
Entre le marteau et l’enclume.
Rester vrai, entier
Pour trouver l’embellie.
Et si on prenait le temps ?
De ne plus finir bêtement
Nos plus belles pages
De s’embrasser langoureusement
Même après l’âge
De chanter la joie de l’envie
Sans se soucier du ton
De laisser libre notre folie
Sans peur du démon
D’aimer son voisin, son frère
Sans la légende des couleurs
De laisser la colère
Au carrefour des rancœurs
Au temps tout simplement
Autant c’est une mise en avant
Le libre penseur présent éternellement
Et devenir grand ensemble maintenant.
Au cœur de la pluie
Tendre caresse et tombe la pluie
Au cœur du poète mille pensées
Aussi belles que dans l’ombre de la nuit
Le décor accélère les passants dépassés
Le poète se promène lui d’un pas léger
Pour surtout ne rien manquer de ce bal
Et sa peau exsude des épines du passé
Sans que rien n’y paresse, tendre mal
Les arbres semblent lui sourire dans la rue
Se mettant à nu dans un langage automnal
Le vent en sous-titres devant l’ingénue
Donne à cette pluie un bel air hivernal
Une lumière sombre venue d’outre-tombe
Et des vies qui défilent devant sa superbe
Des souvenirs d’un lointain bout du monde
Et dans l’herbe folle la pluie vagabonde.
Histoire de mots
Je déteste le...