Les semences du petit poucet
164 pages
Français

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Les semences du petit poucet , livre ebook

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Description

Recueil de poèmes qui est un véritable voyage dans l’intériorité de l’Homme. L’auteur propose une quête mystique à travers les aventures d’un enfant des étoiles qui accepte de rejoindre l’humain dans une compassion sans limite qui le conduira au plus profond de l’enfer pour en jaillir en joie éternelle.
Marcher avec l’auteur sur les chemins poétiques qui traversent les univers intérieurs, les ivresses des visions, les cris de l’âme prisonnière de ses propres passions, les extases de l’intimité divine, la confrontation avec la réalité d’un monde de souffrance et de joie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 janvier 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332660992
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-66097-8

© Edilivre, 2014
L’ivresse des visions
Visions
Brûlure posée sur le cœur en braises vivantes,
Arbres éclatés,
Ciel foudroyé,
Dans la ténèbre creusée d’écueils offrandes.
Ailes déployées
Au clair obscur des nuits étoilées.
Je regarde courir les coursiers de feux au bondissement de l’aurore.
Assis aux creusets des lunes,
Je pose une main sur mes yeux pour mieux voir.
Derrière le tissu fauve du rideau des apparences,
Les arbres ont dansé aux rayons de lumière.
Transfiguration !
L’accompli !
Je, algues ondulantes d’une mer d’éther.
Shiva crucifié sur la roue du Dharma.
Une forme de baisers !
L’ourlet des lèvres.
Rose de désir posée au cœur du Lotus.
Le flamboiement des armées du Roi
Projette sur la brume des ombres chinoises.
Prisme de cristal où se déchire la lumière en cris d’arc en ciel.
Silence !………………………………………………
Mon âme en bouton d’or
S’endort.
* * *
Chapelet des anges égrené au fil du temps.
Oh ! Anges miroirs que certaines aubes trompeuses rongent de ténèbres.
Jeux de mots
J’entends rêver les douceurs aux vagues dorées que bruinent les carillons sauvages des orgues divines.
Une fleur née sur le chemin,
Rouge sang, dessine un cœur
Piqué d’un éclat de lumière
Aux étamines porteuses de futur.
Rêve d’enfant ?
Peut-être !
Mais le temps passe et la lumière flamboie
Aux horizons sombres de nos égarements.
Puisons à pleine main
Aux charbons ardents des richesses offertes,
Eau du rocher au désert Sinaï.
Venus des étoiles
Terre battue aux poudroiements des galaxies,
Ensemencée d’étoiles, notre tête est plume aux visions nébuleuses.
Vent cosmique porteur d’age aux dérives immenses,
Lumières sur les horizons trompeurs,
Multitudes d’astres qui scintillent aux caresses d’une invisible tendresse,
Ephémères aux phosphorescences des nuits.
Ils sont venus de planètes inconnues
Dans les voiliers spatiaux que souffle la lumière.
Que de siècles écoulés au sablier du temps.
Leur regard métamorphosé en une écharpe de nuit
Brodée de soleils et d’étoiles aux anneaux des nébuleuses.
Je me prends à rêver de ces parents lointains
Dont les enfants, mes frères,
Nous regardent encore, inquiets et amoureux.
Issus du même cœur qui bat éternellement
Aux symphonies des mondes.
A Rimbaud
Le jeu fauve, « des langueurs océanes », avec toi Rimbaud, sur le lit d’algues chaudes, limon de terre et d’eau où notre souffle croît. Je pose un baiser sur tes lèvres et enivre en miroir les caresses interdites.
La passion se regarde elle-même aux pulsions sauvages des rêves enchanteurs.
Lumière irradiée de poudre d’or que bise la brise d’une grande tendresse.
Lui, toujours, qui rend tout transparence, au cœur de tout et au-delà de tout,
Lumière océan,
Immense baiser qu’une passion dévore.
Les yeux s’étoilent !
Oh, Dieu tant de douceurs qui reposent sur le bord d’une fosse.
Enfants vagabonds au regard éperdu d’amour
Je vous vois comme un souffle
« Posé comme une rosée »
Sur l’éclat diamant de Son Sourire.
« O que ma quille éclate et que j’aille à la mer »
Elle
Sur l’herbe tendre, parure rosée de diamants,
Elle repose ignorant la froidure aurore
Qui caresse la terre comme on baise un trésor,
Un frisson de plaisir aux sueurs des amants.
Une mèche de nuit s’est collée à son front
Une touche vermeille ourle un pieux sourire
Sous ses paupières closes un fantasme se mire
Qui des espaces sauvages a jailli fanfaron.
Il n’y a pas d’homme encore en ces terres lointaines
Pour contempler la femme engendrée des étoiles
Une lueur pose sur sa nudité un voile
Dont le reflet d’argent rend ses formes incertaines.
Elle s’éveille doucement aux rayons du soleil
Et puis souffle dans l’air une brise cristal
Tout en léchant sa main comme fait un animal
Et s’étire comme un chat pour chasser le sommeil.
Un oiseau de passage sur son épaule se pose
Et picore son oreille avant de s’envoler
En laissant au silence un trille parfumé.
Ses pieds sur le sol sont deux petites roses.
Elle regarde le ciel et l’astre de lumière
La forêt alentour et leurs colliers de feuilles
Et soudain, en son âme assoiffée, se recueille
Pour laisser dans l’espace monter une prière.
Elle est la femme venue au printemps de ce monde
La beauté sans ombre, le miroir du divin,
La coupe d’or où frémit l’ivresse du vin
Une poignée de graine que l’on sème à la ronde.
Elle est le voyage, la barque de cèdre blanc,
Le goût et les couleurs, la parole qui inspire,
La clé du temps et le secret des soupirs,
L’ange de fécondité qui tisse des enfants.
Oh ! Tu es la femme, chef d’œuvre de la création,
La merveille sans pareille, la fleur de Jessé
L’ultime sourire de Dieu qui nous tient enlacé
Dans la joie d’être un, sans craindre l’absorption.
La jungle
La vie végétale déplie et replie ses ailes
Comme un oiseau immobilisé dans l’intemporalité.
Nous progressons sur l’un de ces nombreux sentiers
Qui comme un réseau sanguin
Pénètre l’épaisseur de la jungle en un pudique baiser.
Une respiration sacrée nous entoure
Exhalant des parfums lourds et humides.
Plus profond, au sein inviolé des magies végétales,
Nos pensées font silence.
Notre corps lui-même s’exalte,
Comme dans l’acte amoureux nous communions nos chairs
La magie des lieux nous étreint.
Ombres où bruissent d’invisibles présences.
Cris de soleil et d’espace
Quand les arbres se font plus rares
Et que s’ouvre une clairière.
Plus avant, au cœur d’une étroite vallée
Aux parois verticales
Qu’un peintre surréaliste a couvert d’un délire végétal.
Assis sur un rocher,
Lingam sacré qui seul peut déflorer cette vierge,
Nous sommes deux enfants,
Embryons de lumière, si fragile et si grande,
Dans l’étreinte aimante de notre mère la Terre.
L’envers du décor
Tandis que les rêves coulent au fil du temps
Mon esprit ne cherche plus sur l’écume des plages
Les images brisées aux pages
Des souvenirs qui s’endorment doucement.
J’ai tant vécu aux caresses des songes
Posant des couleurs aux murs de mes prisons
Qu’ils sont maintenant impuissants à faire naître les passions.
Un vide immense s’est ouvert, un vide qui me ronge.
J’aime
Mélancolie !
Le visage ouvragé que me renvoie le miroir du temps.
Si fatigué ! J’aime la musique des printemps lumières qui chante encore dans mon cœur.
J’aime ce petit mot « j’aime »
Ce petit mot dynamite.
Vivre
Lignes sombres que caresse en poudroiements électriques
Un soleil voilé aux pudeurs de l’automne.
Je m’assois au cœur de ces instants
Où l’écume du passé balaye le futur,
Arbres d’or que brise la bise d’une brise magique.
J’avance, alors, sur les ailes du vent
Creusant d’amertumes mortes les fosses de frayeur.
Vivre !
Le temps
Je brûle d’un ardent désir
D’ouvrir une porte au mur du temps
Pour que se dissipent les rêves mauves
Et qu’enfin je me pose
Sur le rivage tranquille que bercent de splendeurs
Les royaumes de lumières
* * *
O mon âme ne t’endores pas dans les angoisses du temps
Éveille-toi au germe de l’instant
Tout devient épousailles
Aux fruits jaillis des semailles
* * *
Caresse posée au creux du cœur.
Plus de peurs
Un instant immobile
La trame du temps a cassé son fil
Oublié à l’opium de l’amour
Je te vivrai pour toujours
* * *
Le temps t’accule
Et tu calcules
Tu fais la mule
Qui éjacule
Tu cumules
Des bulles
Qui crées
Tes rêves
* * *
Mon maître est un petit chien
Qui chaque jour me lèche la main
Et jappe plein d’entrain
Ayant toujours faim
* * *
Un sourire, un regard
Se reflète dans la mare
De mes souvenirs perdus
Aux entrelacs des rues
L’instant
Simple instant
Regard du temps
Et je m’étonne encore
De ne pas être mort
Image
Sur les bords d’une mère brumeuse,
L’enfant joue avec un roseau
La clarté argent de la lune
Irradie l’espace d’une transparence d’oiseau
Contemplation
Au cœur d’un crépuscule aux lueurs fuchsias
Je contemple en silence l’ombre mariée au jour.
Un oiseau de silence, touche d’amour,
Allume une étoile et scintille un mantra
Ouvrons les yeux
Dans la lumière d’un matin de Juin,
Mon regard s’émerveille
De la simplicité tranquille du quotidien
Comme chaque jour, miracle sans pareil.
Les nuages caressent le ciel
De leurs doigts de coton,
Profondeur aux oreilles
Du silence qui déploie un pont
De beauté de mon âme à Son Cœur
En apaisant mes peurs.
Aux canevas du temps
L’Amour tisse les tapisseries,
Aux couleurs du vent,
Offertes à nos vies.
J’ai parcouru le siècle des luminaires trompeurs,
Triste reflet de lune et d’étoiles volées,
Où viennent mourir les soifs et les ardeurs
De nos frères humains aux rêves oubliés.
Ouvrons nos yeux pour que naissent des transparences
Sur le séduisant décor du monde,
Vision offerte des espaces infinis de la transcendance.
Il y a plus que le plus et ma coupe déborde
Des grâces inépuisables de l’Amour.
Il ne sert à rien à nos avidités de vouloir mordre
A l’éphémère des jours,
Alors que bondissant aux collines éternelles,
L’étreinte du divin nous comble pour toujours.
Dans la lumière d’un matin de Juin
Mon regard s’émerveille
De la simplicité tranquille du quotidien,
Comme chaque jour, miracle sans pareil.
Danse avec la mort
Le temps s’immobilise !
Et pourtant...

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