Les Sentiers du désir
106 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Les Sentiers du désir , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
106 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Cette compilation de petites nouvelles douces, parfois poétiques, sentimentales et licencieuses, reflète l'amour que j'ai porté aux femmes.

Depuis l'origine de ma vie, les femmes m'ont été indispensables, à commencer par ma mère. Elles ont été curieusement là où mon chemin me menait, me prenant par la main, me guidant sur les sentiers escarpés d'une vie quelquefois difficile.



Je les aime quelle que soit leur couleur, leur allure, leur parfum...



Je les aime quelques heures, quelques jours, toute ma vie.



Sans elles, je ne serais rien, car elles ont rythmé les battements de mon cœur.



Nos baisers n'étaient qu'assentiments réciproques pour rallumer les braises de nos désirs cachés.



Que serions-nous sans vous ?... Rien qu’un fétu de paille s’égarant dans les vents d’automne...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mars 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782414435616
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-41194-8
 
© Edilivre, 2020
Épigraphe
Cette compilation de récit de petites nouvelles douces, parfois poétiques, sentimentales et licencieuses, reflète l’amour que j’ai porté aux femmes.
Depuis l’origine de ma vie les femmes m’ont été indispensables,
À commencer par ma mère.
Elles ont été curieusement là où mon chemin me menait, me prenant par la main, me guidant dans les sentiers escarpés d’une vie quelques fois difficiles.
Je les aime quelle que soit leur couleur, leur allure, leur parfum…
Je les aime quelques heures, quelques jours, toute ma vie.
Sans elles je ne serais rien, car elles ont rythmé les battements de mon cœur.
Nos baisers n’étaient qu’assentiments réciproques pour rallumer les braises de nos désirs cachés.
Que serions-nous sans vous ?… qu’un fétu de paille s’égarant dans les vents d’automne… …
 
Commentaire
… … … … … Bien que je n’ai jamais lu de sujets érotiques, je trouve que le texte est limpide, beau, poétique et écrit de façon plus directe A. C. correctrice
Erotissime ou les sentiers du désir
Chapitre 1
Michelle
Je me demandais ce que je faisais là ce matin de juin 1958, dans cet immeuble aux bureaux austères d’une grande compagnie française des services publics. La rue Tronçon du Coudray, elle-même si petite, si triste à l’entrée spécialement réservée au personnel, alors que cent mètres plus loin, la rue d’Anjou offrait ses façades bourgeoises décorées par de nombreuses de style Haussmann, avec une entrée sous porche pour accueillir les notables de la haute direction. Il m’avait fallu plus d’une heure de transport en autobus et en métro pour arriver jusqu’à mon nouvel employeur.
Je regardais mes futurs collègues s’asseoir sur leurs chaises devant de grands bureaux en bois vernis encombrés de gros livres aux couvertures cartonnées. Sur ces grands bureaux se trouvaient des encriers aux teintes de couleur noire, bleue et rouge. Les trois encriers étaient gros comme des tasses à café !
Le chef de section, c’est ainsi qu’on appelait le chef hiérarchique du bureau où j’allais travailler, m’indiqua d’un bras volontaire la chaise qui m’était destinée. Le bureau où je me trouvais s’appelait poétiquement « AB », et la dame vieillissante installée à côté de moi était chargée de m’informer de la marche du travail qu’il m’était donné d’accomplir. Cette dame était grassouillette et portait une blouse bleue délavée. Une grosse paire de lunettes en écailles ornait sa face rubiconde et je pus remarquer à son poignet gauche un gros bracelet en or gravé de lettres arabes. Elle ouvrit le premier livre placé devant moi ; il devait peser pas moins de cinq kilogrammes. Elle m’expliqua que ce livre était en fait un registre de relevé de compteurs et sous mes yeux inquisiteurs elle alla plus loin
C’est avec ce livre que les releveurs de compteurs se rendaient chez les clients afin d’y inscrire consciencieusement les chiffres qu’ils relevaient sous les aiguilles du compteur. Mon travail se résumait à renouveler les carnets de relevés des usagers. J’ai fait cela pendant plus d’un trimestre, j’en avais la nausée.
Je n’étais pas habitué, ni même éduqué à travailler dans un bureau, et encore moins à finir gratte – papier ! Ma jeune vie avait été faite de travaux pénibles qui m’avaient rempli de fierté. J’avais travaillé aux mines de Carmeaux, puis j’avais été soudeur à l’arc pour raccorder les tronçons de tuyaux du gaz de LACQ 1 à Salbris, poseur de charpentes métalliques en région parisienne… tout cela pour finir scribouillard dans une grosse compagnie.
Je m’intéressais peu aux autres collègues, charmants au demeurant mais n’ayant aucune connaissance du travail extérieur ou de la vie des ouvriers. Ils m’agaçaient. Nous n’avions pas du tout le même vécu, les mêmes valeurs. Nous n’étions pas du même monde ! Je n’avais que des discussions sans conséquence avec les cancans habituels des bureaucrates.
Je ne sais pourquoi, un vendredi après-midi à quinze heures, c’étaient les dix minutes de repos que nous appelions « hygiène », et qui permettaient de fumer, boire de l’eau, du thé ou du café… je me mis à parler de la danse que je pratiquais plusieurs fois par semaine dans des salles spécialisées dans ce domaine artistique comme : « le Massif Central ou le Balajo » ou d’autres de cette époque. Cette activité nocturne m’obligeait, lorsque je loupais le dernier autobus de minuit et demi, à faire sept kilomètres à pied pour rentrer au bercail à Neuilly-Plaisance par le bois de Vincennes. Mon père n’oubliait jamais de me réveiller à six heures du matin : le travail s’est sacré ! me disait-il.
Aujourd’hui encore, je ne sais toujours pas pourquoi j’avais parlé de cela. Il y avait une grande fille aux cheveux longs auburn qui m’écoutait, et je constatais que je ne m’étais jamais intéressé à elle. En fait je ne la voyais pas. Oh, je ne voyais personne ! C’est à ce moment-là que devant l’intérêt qu’elle portait à mes propos, que je l’ai regardée pour la première fois. C’est curieux, d’un seul coup je découvris sa grâce, ses longues jambes bien galbées, un corps mince avec une poitrine haute ressortant sous son corsage blanc. Je remarquai avec étonnement ses yeux vert clair, immenses, prometteurs, alors subitement je l’invitai au Balajo le soir même !
Après le travail, nous sommes allés nous promener sur la place de la Bastille pour être tout près du Balajo, puis nous nous sommes fendus d’un steak frites au petit bougnat du coin. La petite salle du Balajo était déjà pleine. J’entamai aussitôt un tango avec Michelle… elle s’appelait Michelle… Curieusement, elle se serra fortement contre moi comme si elle craignait que je me sauve.
Il a bien fallu nous séparer malgré sa demande sans détour de la raccompagner, mais je n’avais ni changes, ni rasoir. Elle m’apposa un tout petit baiser sur la bouche et s’engouffra dans la station du métro presque en courant !
Le lendemain matin, chacun des collègues étaient à son poste. Pour tenir jusqu’à midi, les habituels coupe-faim tel que les petits gâteaux étaient rapidement avalés ! Je suis sorti un moment aux toilettes où j’eus la surprise de voir rapidement arriver Michelle qui m’entraîna dans le coin des femmes. Ses doigts descendirent sur mon pantalon pour aider sa bouche à me rendre heureux. Il me fallut plusieurs minutes dans le couloir pour retrouver mon état normal.
Revenant à mon bureau, rien n’avait changé. Les collègues poursuivaient leur même travail, le nez plongé sur leur bureau.
Le vieux métro et son wagon sale nous transportèrent jusqu’à Alésia, une station quelconque, anonyme comme presque toutes les autres de la ligne. Durant tout le trajet Michelle me parla de tout et de rien comme si nous étions tout neufs. Elle me prit le bras pour me guider vers un immeuble de trois étages. Sa chambre était sous les combles, elle devait faire au grand maximum six mètres carrés. Sa fenêtre, donnant sur la rue d’Alésia ressemblait à une grande meurtrière. La chambre était parfaitement rangée. Elle avait de l’ordre et au-dessus du lit une punaise fixait une image représentant le Mont Blanc. Juste devant le lit une armoire avec un petit miroir sur la porte et au-dessus une valise bleue. À côté, une petite table supportant un réchaud à gaz lui servait de cuisinière. Une seule lampe, cachée timidement à l’intérieur d’un abat-jour en carton, éclairait la chambre de bonne.
Debout devant le miroir, elle se déshabilla en prenant garde de bien ranger ses vêtements sur la chaise en paille. Je la regardai et l’envie de la prendre dans mes bras était grande. Mes phantasmes accompagnaient ses gestes à chaque manœuvre de délestage. Un petit geste sur son dos suffit à faire glisser son soutien-gorge orné de petites dentelles blanches sur le haut du bonnet tandis qu’elle s’amusait à regarder mon érection sous le pantalon. Ses seins étaient jolis, bien formés et hauts perchés sous sa gorge blanche. Je voulus l’embrasser, elle me repoussa d’un geste tendre mais autoritaire. Ce fut au tour de la robe de tomber sur le plancher laissant apparaître une culotte blanche, elle aussi ornée de dentelles. Tout l’arrière, tant la minceur du tissu était visible, était entré à l’intérieur du pli de ses fesses somptueusement galbées. Le temps me parut interminable !
C’est encore elle qui prit l’initiative, se dévoilant sans pudeur, se montrant femme. Elle m’embrassa goulûment durant de longues secondes et elle put tout à loisir constater le degré d’excitation auquel j’étais arrivé en jouant de sa main quelque temps avec mon sexe pour l’amener au raidissement ultime. Elle descendit elle-même mon pantalon et mon caleçon jusque sur mes chevilles. Presque brutalement, elle s’empala. Je manquai de glisser du tout petit lit tant elle y avait mis de l’ardeur. Puis soudain, un râle significatif annonça sa jouissance.
Tendrement je regardais ses yeux immenses. Elle me souriait assise sur le lit, un pli barrant son ventre plat juste au dessus de sa fourrure auburn bien fournie. Il ne fallut que quelques minutes pour que notre envie réapparaisse. Elle me laissa glisser ma main entre ses cuisses qu’elle ouvrit, de là, je pus enfin apercevoir la fontaine aux oiseaux. Ma bouche d’abord aborda les contours, humant les odeurs, constatant l’humidité. Ma langue poursuivit l’enquête en s’engageant plus profondément au creux du sanctuaire. Michelle monta les reins, les pieds bloqués dans les draps, m’obligeant à suivre le mouvement… Ce furent des minutes d’enchantement. Ses cris, ses paroles insensées trouvées sous les caresses, se terminèrent dans un cri ultime. Elle avait repris ses esprits, sa bouche me couvrit de baisers.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents