Les vents du nord
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Les vents du nord , livre ebook

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Description

Le Covid-19 est l’un des thèmes de ce cinquième livre de poésie de Brahim Saci, Les Vents du Nord. Le poète décrit son malaise face à cette mystérieuse maladie en s’insurgeant contre toutes ces défaillances de la société humaine d’aujourd’hui et d’hier en espérant une société meilleure à l’avenir.
Les Vents du Nord est aussi une quête d’amour absolu et infini. Dans ses virées parisiennes, en Normandie, en Bretagne ou en Kabylie, le poète se souvient de la femme aimée, il tente de comprendre ce qu’il est difficile de saisir, il fait défiler dans son cerveau les temps heureux de jadis. Dans les estaminets parisiens, le poète rencontre d’autres femmes, belles mais fuyantes, il apprécie leur beauté, il leur rend hommage mais il n’arrive pas à oublier la musicienne, la fille aux cheveux d’or qui lui rend encore visite dans ses rêves. Il faut pourtant accepter notre condition de mortels, il faut pourtant accepter ce temps qui s’en va et qui emporte avec lui le merveilleux.

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312073293
Langue Français

Extrait

Les vents du nord
Brahim Saci
Les vents du nord
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2020
ISBN : 978-2-312-07329-3
« Aimer , c’est tout donner et se donner soi-même »
Sainte Thérèse de Lisieux
Préface
Avancer sur les sentiers salvateurs de l’humanisme
Il est des temps incertains qui poussent le poète à s’interroger, sur tout, sur son parcours, sur son vécu, sur l’avenir de l’humanité. Partie de Chine , une petite chose invisible a semé la mort à travers les quatre coins du monde. Pour une fois dans l’histoire de l’humanité, presque tous les pays du monde ont obligé leurs populations à rester chez elles, confinées. Le temps que la situation s’arrange, un peu.
Le Covid-19 est l’un des thèmes de ce cinquième livre de poésie de Brahim Saci, Les Vents du Nord. Le poète décrit son malaise face à cette mystérieuse maladie en s’insurgeant contre toutes ces défaillances de la société humaine d’aujourd’hui et d’hier en espérant une société meilleure à l’avenir.
Brahim Saci trace dans ses poésies une sorte de programme pour que l’homme se réveille et respecte l’autre, respecte la nature ; il pointe du doigt quelques dérives qui font mal, si mal, depuis déjà de longues années. Cette recherche du gain matériel insensée et interminable, ce manque de spiritualité et d’amour, le monde désincarné de ceux qui ne pensent qu’à l’argent et au profit.
Même la science n’échappe plus aux bandits, aux directives des plus puissants. Les Vents du Nord est aussi une quête d’amour absolu et infini. Dans ses virées parisiennes, en Normandie , en Bretagne ou en Kabylie , le poète se souvient de la femme aimée, il tente de comprendre ce qu’il est difficile de saisir, il fait défiler dans son cerveau les temps heureux de jadis. Dans les estaminets parisiens, le poète rencontre d’autres femmes, belles mais fuyantes, il apprécie leur beauté, il leur rend hommage mais il n’arrive pas à oublier la musicienne, la fille aux cheveux d’or qui lui rend encore visite dans ses rêves. Il faut pourtant accepter notre condition de mortels, il faut pourtant accepter ce temps qui s’en va et qui emporte avec lui le merveilleux.
Et c’est pour cela que le temps présent est important et essentiel. Quand il n’est plus le temps présent, il est dans l’éternité de nos souvenirs, mais uniquement nos souvenirs. Car d’autres temps sont déjà arrivés avec leur cortège de maux et d’incertitudes. Mais la vie est ainsi faite, elle n’a jamais été, pour personne, une suite ininterrompue de bonheur.
Le sens du bonheur lui-même est imprécis. Restent les mots du poète que des générations et des générations liront et, parfois, s’y retrouveront, s’y sentiront concernés et éprouveront des sensations similaires. Depuis qu’il a commencé à dire ou à écrire des poésies, sous toutes les latitudes, l’homme a éprouvé le besoin de transmettre son bonheur, son malheur, sa spiritualité, ses angoisses et ses espoirs.
Il y a également dans tout art un certain éternel recommencement pour raconter une époque révolue, pour laisser des traces pour les générations futures, pour transmettre des valeurs. La vie est ainsi faite depuis la nuit des temps. Les poètes ont le don de nous rappeler ces vérités. Et nous avons tant besoin de ces rappels pour continuer notre chemin, pour être meilleurs que nous-mêmes.
En s’interrogeant, le poète nous donne les clés pour entreprendre de multiples quêtes ; il ne nous garantit rien du tout, mais il nous incite à voir la lumière du jour, la lumière du cosmos qui vient de si loin pour nous éveiller, pour nous bercer.
Brahim Saci lui aussi s’inscrit dans cette démarche. Il y a dans Les Vents du Nord un espoir généré par l’expérience de la vie du poète qui ne veut plus perdre son temps dans des futilités. La poésie nous fait comprendre l’importance de notre existence, l’importance de toutes les luttes que nous avons menées pour arriver à une certaine forme de sagesse, à cette belle expérience de l’humilité et de la modestie. Cette expérience est précieuse pour tous ceux qui veulent avancer sur les sentiers de l’harmonie et de l’humanisme salvateur.
Youcef Zirem
Q UAND LE SOLEIL VIENT
Quand le soleil vient vous éclairer
La nuit se précipite pour vous l’arracher
Quand vous êtes bien portants n’allez pas vous confier
Aux aigris aux malades, regardez plutôt le soleil se lever.
Les uns ne supportent pas le bonheur des autres, vice versa
Détachez-vous des influences regardez où vont vos pas
Faites taire l’ego qui vous pousse vers l’enfer
Qui vous fait croire qu’il faut brûler pour avoir la lumière.
Ne cédez pas aux modes nées de la consommation
Votre âme est précieuse, fuyez les viles pulsions
Qui poussent en vous comme de la vermine
Dont se nourrit l’époque malade que le vice calcine.
Soyez dans la mesure, tous les excès sont nocifs
Sinon vous vous fracasserez comme une épave sur les récifs
Mais les fous vénèrent leur ventre, le veau d’or
Ils tissent les ténèbres sur nos espoirs nos aurores.
T U ME MANQUES …
Tu me manques, résume le tout
Un signe de toi me rend fou
Un geste un regard
Je suis au port prêt au départ.
Ne pas chercher à expliquer l’inexplicable
Accueillir simplement ce don inexprimable
Qui vous donne des ailes et un ciel
Qui vous rend la vie joyeuse et belle.
De Paris à Lisieux j’étais dans tes yeux
Loin du gris dans un ciel bleu
Comme la couleur de tes yeux
Nous étions un, nous étions deux.
Nos guitares aussi se sont aimées
Aujourd’hui sous les larmes le bois s’est fissuré
Adieu la magique harmonie céleste !
Je ne reconnais pas celle qui est devenue une peste.
L E TEMPS PRESSE
Le temps presse je le sais
L’ego se dit et si je ralentissais
Puisque se rapproche la fin
Enivrons-nous de vin.
J’ai bu ma part de soleil, je suis libre
J’ai juste besoin d’un poème d’un livre
Même perdu au large je m’invente des rives
Je fuis les atmosphères maladives.
Quand à celles perdues en chemin
Même si de flammes le cœur est plein
Elles auront leur part de regrets
Aujourd’hui demain quand soufflera le passé.
La solitude est mon amie
Elle connaît l’impossible oubli
La muse s’accroche heureusement, salvatrice
Quelles que soient les blessures et cicatrices.
D ANS L ’ IMPASSE , ON BLÂME LE CIEL
C’est dans l’impasse qu’on blâme le ciel
On exige qu’il réponde à nos appels
On cherche un responsable à nos actes
Après avoir fait avec le diable un pacte.
L’arrogance est la cause de notre malheur
Dans la joie nous recherchons la peur
Dans la lumière nous désirons la nuit
Dans notre ignorance c’est le bonheur qu’on fuit.
Nous semons le mal nous récoltons ses fruits
Séduits par les vices que nous promet la nuit
Nous causons notre mal-être
On se crée des prisons sans fenêtres.
Nous cherchons à l’extérieur des remèdes
Accablés nous acceptons de la folie une aide
Beaucoup ont la lumière mais vont l’éteindre
Aux ténèbres iront se plaindre.
D ES FLEURS M ’ INTERPELLENT
Des fleurs m’interpellent
Voyant que je plie mes ailes
Le pas lourd le regard à terre
Vide est mon verre.
Elles me disent de regarder le ciel
Le soleil est là même quand les nuages s’amoncellent
Oublie cette rose du mal !
Chasse-là de ton mental !
Quand toi dans ces ruelles perdues tu t’amuses
Moi je partage mon verre avec la muse
En côtoyant ces gueux des bas-fonds
Tu t’es voilé l’horizon.
Je t’ai aperçue, le teint pâle le regard vide
La tête baissée cherchant le vide
Ton visage à perdu son éclat
Mais tu restes dans le froid là-bas.
L ES RIVES DE L ’ ESPOIR
Les rives de l’espoir se rapprochent
Quand bien même sont vides nos poches
Je n’ai que faire des coups du sort
Je suis dans le bonheur jusqu’aux aurores.
Cela m’est égal de ne plus vous plaire
Nous avons partagé un jour nos verres
Cela me suffit, ne reviens pas !
Reste dans ces bas-fonds à Asnières là-bas.
La fleur qui m’est si chère habite le passé
Elle a fait le c

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