Mes cent vingt poèmes
258 pages
Français

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Mes cent vingt poèmes , livre ebook

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Description

Divers poèmes inspirés de la vie de l’auteur et de ses diverses expériences et aventures, dictés par mon enfance dans un petit village des Cévennes « Laval » en pays minier, ma vie professionnelle en tant que mineur pour les Houillères du Bassin Centre Midi, diverses anecdotes survenues tout au long de cette vie ouvrière dans ce milieu dur mais solidaire des mineurs de fonds.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 mars 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414297306
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 97-8-241-42973-1

© Edilivre, 2019
Une Maman J.J le 05/05/2014
Une maman, bien oui ! Cela compte dans la vie,
On n’aura jamais assez de temps pour lui dire merci.
Ma maman, hélas nous a quitté. Je devenais majeur.
Je la garde encore et pour toujours au fin fond de mon cœur !
J’ai souvent honte et j’en ai grand regret,
Car je sais maintenant que je ne l’ai pas assez aimée.
Pourquoi mon Dieu ne lui ai-je pas dit plus souvent,
Alors qu’à cette époque c’était le bon moment !
Tout jeune encore, on ne sait pas les mots qu’il faut dire.
Mais le dire à vingt ans : On peut même le lui écrire.
Hélas, à mon âge on ne peut refaire le passé,
Il ne me reste aujourd’hui plus qu’à le regretter !
Le temps, bientôt arrivera de tirer ma révérence,
Et de là-haut, je réparerais l’erreur de mon enfance…
Vous qui peut-être par hasard lirez ces quelques vers,
Afin de ne pas ressentir un jour un sentiment amer,
Auprès de cette maman qui vous a porté en son sein
Qui vous a tout donné, ne pensant qu’à votre bien !
Après vous avoir mis au monde en souffrant,
Après s’être sacrifiée pour que vous deveniez grands,
Rire sans en avoir envie simplement pour vous plaire…
Écoutez vos désirs, et toujours essayer de les satisfaire !
Cacher au papa vos petites bêtises innocentes,
Afin de vous éviter une sanction souvent pas très méchante.
Aimez-la tendrement, dites le lui plus souvent
Cela sera pour elle le meilleur des remerciements !
Faites bien attention : regardez son beau sourire,
Qui remplacera les mots qu’elle n’ose pas dire !
Fin.
Hommage J.J le 27/06/2014
Elle naquit un jour dans le nord-ouest de la France,
Un jour, au début du mois de mars où l’on attend le renouveau,
Bercée par le bruit des vagues quand le ressac s’élance
À l’assaut des côtes effrangées du bord de l’eau.
Oui ! Ce coin semblait être le bout de cette longue terre
Et dans son berceau d’osier garnit des algues de la mer,
Elle ne savait pas encore que cet endroit était le Finistère
Ni, non plus, que la vie avait parfois des goûts amers !
Son petit frère qui l’avait précédé de quelques mois à peine,
Lui disait, je te défendrai en te serrant dans mes bras protecteurs
Et en la regardant tendrement, il murmurait : je t’aime,
Et je suis fier et heureux de ma jolie petite Sœur.
Les pensées des enfants sont-elles prémonitoires ?
Tant il est vrai que la vie pour eux ne fut pas toujours rose.
Bien sûr vu d’aujourd’hui cela peut paraître dérisoire,
Pour la décrire en détail : il me faudrait l’écrire en prose.
Mais, je ne vous en dirais que de simples et petits détails :
Cinq enfants ayant ensuite agrandi la fratrie,
Elle n’était pas que la joie et la gaieté, la vie dans ce sérail,
Même si on croit que c’est bon qu’il soit tous les jours jeudi !
Cela peut paraître bien : mais cinq marmots c’est du linge à laver,
Les tâches ménagères pour aider la Maman, cela détruit le savoir,
Pour les deux ainés, je vous le dis, ils ont, toute leur vie, regrettés
De manquer de savoir, ils me l’ont répété : c’était leur désespoir !
Et puis la guerre, les bombardements, l’exil et Il faut s’en aller
Dans une région, où l’on n’est jamais bien accueilli.
Et, ou malgré le désir sincère de vouloir s’intégrer
Avec de la volonté et des efforts, ce n’est pas toujours réussi.
Une séparation des parents plus ou moins bien déguisée,
Cela laisse aux enfants des traces indélébiles,
Même aux adolescents qui en sont aussi traumatisés,
Et qui pour leurs jeunes frères auront des soucis prévisibles.
Privés d’un jeune frère par un accident mortel dans les mines,
En âge de jouir encore longtemps des plaisirs de la vie,
Cela vous laisse des traces qui ne sont pas bénignes,
Jusqu’à ce que votre vie soit pour toujours finie.
Les sœurs ont bien grandies et se débrouillent seules,
Elles ont fondé un foyer et ont eu aussi des enfants.
Les frères se sont mariés sans que le sort ne les endeuille.
La vie se déroula alors bien vite et très modestement.
Elle avait pris époux étant encore bien jeune : à peine dix-sept ans !
J’en suis le seul gagnant car c’est avec elle que je fondis famille.
Le destin s’est alors déroulé bien plus passionnément,
Et puis un jour subitement : hélas le malheur vous étrille.
Il vous emporte en un instant ce que vous avez de plus cher,
Celle qui pendant plus de soixante-trois à fait votre bonheur
Mais qui vous laisse maintenant seul, triste et amer
D’avoir perdu si rapidement celle qui était devenue l’âme sœur !
L’enfance et l’adolescence sont un passage important pour l’avenir,
Cela se retrouve immanquablement tout au cours de la vie,
Et quand arrive le moment où elle doit malheureusement se finir,
On déroule le parchemin, où depuis le début, tout a été écrit.
Elle l’avait trop donné, c’est pour cela que son cœur a lâché
Très croyante elle a dû retrouver tous ceux qu’elle aimait tant.
Elle est alors maintenant avec ceux qui l’ont sûrement bien aimée,
Et ce sera ainsi jusqu’à la fin des temps !
Et moi, je continue à vivre avec mon âme en peine.
Cette peine est immense et jamais ne s’éteindra.
Je vivrais alors toujours sans jamais ressentir de la haine,
Jusqu’au moment où, arrivera le jour de mon trépas !
Fin.
À Médor J.J le 13/06/2015
Mes enfants, veuillez m’écouter un instant sagement !
Écoutez-moi raconter à mon jeune chien Médor,
La triste histoire de sa gentille et fidèle Maman.
C’était un jour d’été, et nous étions dehors.
Mirza, ta maman dormait heureusement d’un sommeil léger.
Moi, je dormais hélas, du bon sommeil du juste.
Toi, Médor, tu jouais sans soucis, tu n’étais qu’un bébé,
Un gamin : ne le condamnons pas ce serait trop injuste !
Venu, nous rapporter le journal du matin,
Oubliant en partant de fermer cette maudite barrière,
Et toi inconscient tu suivis sans peur, le tout jeune gamin.
Ta maman dans son profond instinct de très bonne Mère,
N’écoutant que son énorme et puissant amour pour toi,
Partie d’un seul élan sur cette bien cruelle route,
Et fut écrasé par cet amas de ferraille roulant sur le toit
Résultat d’un violent coup de frein provoquant la déroute.
Ce jour-là, je ressenti un énorme chagrin et je crus en mourir !
Heureusement pour toi et grâce au destin qui t’avait épargné,
Tu devins mon soutien m’aidant à beaucoup moins souffrir,
Et plus tu grandissais, et plus tu ressemblais à ta Maman adorée.
Ta robe blanche avec des tâches rousses, tes yeux malicieux,
Ton regard éveillé, tes gestes quand ensemble nous jouons
Me rappelleront toujours les moments merveilleux,
Les longues promenades qu’avec Mirza très souvent nous faisions.
Tu es peut-être bien plus qu’elle, joueur. C’est ainsi que je t’aime,
Et mon amour pour toi je le ressens, grandi de jour en jour.
Moi, un jour je serais vieux, gardons l’espoir que quand même,
Notre amour grandira un peu plus chaque jour !
Mes Chers Enfants voyez : Médor sait que c’est à lui que je cause.
Il n’y a qu’à le voir redresser ses oreilles, frétiller de la queue,
Et aussi, sans en avoir l’air, il sait prendre la pause.
Prenez un chien, c’est un compagnon fidèle et merveilleux.
Fin.
Pauvre Enfance J.J le 27/06/2015
Il n’était ni vilain ni beau,
En plus, il avait un pied-bot
Et dormait dans le caniveau
Julot !
Abandonné dès sa naissance
Par une mère en désespérance
Ne pouvant assurer sa pitance
Souffrance !
Sa mère un jour, partit au cimetière.
Lui ne connaissait pas son père
Ce serait, pour sa vie entière
Misère !
Comme il n’était qu’un jeune marmot,
Timide et sans aucun culot
Trop jeune pour chercher du boulot
Jeunot !
De porte en porte il frappa
Souvent, on ne lui répondait pas,
Le malheur des autres n’intéresse pas
Pas là !
Alors, pour ne pas mourir sur le pavé,
Dans la gamelle des chats, il a puisé
Ce que les gens généreux avaient déposé
Charité !
Les gens alors si bien intentionnés
Passaient même sans le remarquer,
Et sans aucun regard apitoyé
Pitié !
Avaient-ils eux même des enfants ?
Même, s’ils étaient devenus grands,
Étaient-ils avec eux aussi indifférents
Pédants !
La vie de misère le rendit un jour dangereux,
S’associant avec un autre gueu,
Ils firent un coup très malheureux
Furieux
La justice, rapide pour les gens d’en bas
Bien sûr ne les épargna pas,
Ils connurent enfin les bons repas
Ratas !
Ils furent alors pris en considération,
Les erreurs ont quelques fois du bon
Et comme on les avait reconnus bons garçons
Pardon !
L’opinion à leur égard vite changea,
Jamais plus, alors, on ne les considéra
Seulement comme des parias
Voilà !
Dans la vie restons respectueux
Envers ces pauvres malheureux
Qui n’ont jamais connu un chez eux
Heureux !
Ne restons pas à leurs côtés indifférents
Consolons-les, bien gentiment
Par des bons mots encourageants
Plaisants !
Fin.
La Grand-Combe J.J le 28/06/2015
Je vous ai souvent raconté le lieu de ma naissance
Ce lieu que sûrement, je n’oublierais jamais.
C’est là où, j’ai vécu mes jours heureux et pleins d’insouciance.
Mais aujourd’hui, c’est d’autres lieux que je vais vous parler !
Cet endroit, où j’ai aussi habité : C’était un grand village
J’y avais, auparavant étudié au cours complémentaire.
Non ! Je n’oublierais pas mes copains armés d’un grand courage
Qui ont fait profession avec succès dans l’universitaire,
Et qui sont devenus professeurs et enseignants.
J’avais eu le grand tort de ne pas écouter ma mère et mon père.
Le cycle de ma vie c’est terminé bien plus modestement,
Cependant mon existence, n’a pas été une vie de misère.
Finis le préambule, maintenant parlons d’autres choses.
Je vais essayer de vous décrire un autre volet de ma vie.
Non ! Pas de ma vie

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