Mes cieux et mes abysses - Volume II

F. M. Goga

Description

Terra est le deuxième volume de ma collection de poésies romantiques, Mes cieux et mes abysses. Ayant été écrites entre 13 et 14 ans lors de moments de détresse ou de joie extrême, mes poésies sont l’expression de mes passions, mes idées et mes sentiments. Qu’il s’agisse de mes expériences personnelles ou de celles des autres, chaque poème reflète qui je suis, qui j’étais et qui je ne serai plus jamais. Voulant dire « terre » en latin, Terra est une randonnée mystique dans la forêt inconnue de mon cœur.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 27 novembre 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414390588
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-39223-0

© Edilivre, 2020
Seule
Les souvenirs se fanent et meurent
Sous les larmes sanglantes des fleurs.
Je voudrais avoir un parapluie
Pour me couvrir de ce que je suis.
Mais hélas, le sombre orage vient :
Je suis seule dehors, je n’ai rien.
Le manoir du cœur s’effondrera
Et jamais ne se reconstruira.
La vie illumine d’autres fleurs
D’espérance, d’amour, de douceur.
Moi, je flétris dans l’obscurité,
Cherchant toujours luminosité.
Tant d’abeilles visitent mes sœurs,
Courant butiner de fleur en fleur.
Mais elles m’oublient à chaque fois
Car il n’y a plus pollen en moi.
Toutes mes grandes sœurs sont cueillies
Pendant que le monde m’aplatit.
Je ne suis rien qu’une fleur fanée
Dans un champ plein de beautés innées.
Contemplations nocturnes
Assise au sommet de la plus haute colline,
Je contemple trois chênes rouges qui s’inclinent
Avec délicatesse sous les poings du vent
Qui détiennent leurs branches sèches se pliant.
Tombez, tombez, ô feuilles libres de l’automne,
Vestiges d’un été disparu dans nos âmes !
Au revoir maintenant, ô soleil qui rayonne :
Le monde ne portera plus jamais tes flammes.
Dansez, dansez, ô brises balayant les soirs,
Dont les discrètes empreintes tracent les bois !
La nature et les hommes saluent votre gloire,
Vous qui effleurez mes joues roses maintes fois.
Dans la forêt se promène mon âme errante,
Dans la clarté argentée que la lune adore.
Au bord des plus froides rivières murmurantes,
Je vois les pétales des étoiles éclore.
Réveillez-vous, ô ténèbres de chaque nuit,
Ombres dormantes qu’invoquent les profondeurs
De mon esprit qui, lorsque la lumière luit,
Cherche l’obscurité abyssale du cœur.
Laissez-moi regarder en fermant mes deux yeux
Vos sept cieux de beauté et de mystique essence.
Caressez mon âme, ô secrets mystérieux
Qui englobent toute la vie et l’existence !
L’aurore s’est éteinte dans le firmament ;
L’aube s’est fanée telle une feuille déchue.
Dans le ciel, mille poussières de diamant
M’illuminent, riant de l’astre qui a chu.
Qu’il est beau d’entrer dans l’abîme de noirceur !
Au bord du gouffre de la mer universelle,
J’entends un écho résonner du fond du cœur :
Minuit m’appelle à libérer mes étincelles.
Devant l’icône de la Mère du Seigneur
Devant l’icône de la Mère du Seigneur,
Je me souviens de son Fils Jésus dans mon cœur
Et de ceux qui à Bethléem, vers son Enfant,
Sont venus apporter l’or, la myrrhe et l’encens.
Quand toutes mes forces ensemble se mouraient,
Quand dans le labyrinthe de la mort j’errais,
Toi, Mère, t’es montrée belle dans ta pitié,
Lune illuminant les étoiles par milliers !
Je t’ai attendue, Marie, je t’ai attendue,
Le visage sur mon oreiller, étendue.
Tu es venue dans ta splendide humilité,
Portant dans tes bras l’Enfant de l’éternité.
Mon âme magnifie Dieu et se réjouit
De manière inédite mon esprit en Lui.
Voyez : de la Femme a pris la nature humaine
Le Messie, accomplissant Sa promesse ancienne.
Comment ne pas m’émerveiller par ta piété ?
Vierge, tu es plus belle qu’un soleil d’été,
Plus belle qu’une lune au-dessus de la mer,
Plus belle qu’une étoile pleine de lumière.
Les colombes de la paix dansent dans ton cœur
Et les anges couronnent ton âme de fleurs.
Dans la joie de Noël, j’ai vu l’Agneau de Dieu
Tout comme L’ont vu autrefois des bergers pieux.
Tu es une montagne de grâce ombragée,
Jérusalem saint, céleste Église inchangée.
Sous le sapin du monde, tu es venue mettre
Le plus grand Cadeau prêt à vivre, aimer et naître.
Tu es la crèche pure de mon Créateur
Que je reçois dans l’humble crèche de mon cœur.
Ton ventre a contenu Jésus-Christ l’Éternel,
Le Sauveur que j’invoque en ce jour de Noël.
Utopie
Contemplant le paysage illuné des nuits,
Je touche l’astrale beauté avec mes yeux.
Dans ma volonté, je détiens dès aujourd’hui
Le pouvoir d’amener sur la terre les Cieux.
Je vois l’avenir dans la lune de clarté :
Un monde, Seigneur, d’amour, de joie et de paix !
Où les humains respireront en liberté
Et s’uniront dans l’harmonie et le respect.
Il n’y aura plus ni pauvres, ni oppressés ;
Nous connaîtrons la justice et l’égalité.
Nous crierons adieu aux erreurs du passé,
Chantant tous ensemble : « Victoire et vérité ! »
La paix, non la guerre, sera victorieuse ;
Le bonheur sera...