Mes cieux et mes abysses - Volume IV
66 pages
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Mes cieux et mes abysses - Volume IV , livre ebook

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Description

Ignis est le quatrième et dernier volume de ma collection de poésies romantiques, Mes cieux et mes abysses. Ayant été écrites entre 13 et 14 ans lors de moments de détresse ou de joie extrême, mes poésies sont l’expression de mes passions, mes idées et mes sentiments. Qu’il s’agisse de mes expériences personnelles ou de celles des autres, chaque poème reflète qui je suis, qui j’étais et qui je ne serai plus jamais. Voulant dire « feu » en latin, Ignis est une torche guidant vers le brasier qu’est mon âme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414390762
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-39225-4

© Edilivre, 2020
Ode à l’amour
Je sens sa sublime essence de sacrifice :
C’est l’amour, seul soleil céleste des abysses !
Je perçois sa symphonie, ses sons, ses frissons :
Oui c’est elle, étincelante sainte chanson.
Je contemple le ciel illuné de la nuit
Et j’entends les astres fredonner sous la pluie.
De leurs yeux jaillissent la foudre et le tonnerre
Tandis que les éclairs de mon cœur hurlent, mère :
« Ô amour, exquise toile de liberté ;
Ô amour, joli berceau de l’humanité ;
Ô amour, plume d’extase et de volupté ;
Ô amour, ma seule et ultime vérité ! »
Tout ce qu’il me reste, c’est ton fragrant parfum
Imprégné dans l’habit de mon esprit défunt,
Rien que le souvenir du gouffre de l’effroi
Dans lequel j’ai chu en lâchant tes mains de soie.
« Ô amour, médicament qui guérit mon cœur ;
Ô amour, seul et unique consolateur ;
Ô amour, aube matinale de la joie ;
Ô amour, écho silencieux de ma voix ! »
Tout ce qu’il me reste, c’est le regard furtif
De tes yeux d’ébène faisant couler l’aurore.
Ta main délicate effleure mon âme encore,
Laissant sa tache sur mon visage plaintif.
« Ô amour, habit nivéen de pureté ;
Ô amour, honnête miroir de qui j’étais ;
Ô amour, source de sagesse et connaissances ;
Ô amour, colombe couronnée d’espérance ! »
Chante encore sous la pluie, mon cœur veut t’entendre ;
Oublie les souvenirs d’hier et danse, amour !
Allège la douleur de mon être si lourd
Par un seul de tes regards innocents et tendres.
« Ô amour, feu qui assouvit la passion ;
Ô amour, feu qui me saisit et me fascine ;
Ô amour, feu de sainte contemplation ;
Ô amour, feu qui m’éblouit et me calcine ! »
En regardant nos esprits flotter si légers,
Le train des morts embarque le temps passager.
Reste ici auprès de moi, ne prends pas la fuite ;
Oublie la mort qui nous séparera ensuite.
« Ô amour, pauvre petit cœur coulant à flot ;
Ô amour, fontaine de larmes et sanglots ;
Ô amour, sans cesse tes stridents cris murmurent,
Ô amour, de boucher tes pénibles blessures ! »
Écoute crépiter le feu de la jeunesse !
Petit à petit, il s’éteint sous nos caresses.
Attise-le de peur que ses flammes s’éteignent
Et pansons, ô amour, nos faibles cœurs qui saignent.
Ode à l’enthousiasme
J’ai vu errer dans le vide une âme de femme
Tenant dans ses fines mains les fleurs de mes flammes.
Il s’agissait de pissenlits jaunes et blancs,
Témoins de la beauté des astres rayonnants.
Dans ses délicates mains, cent braises ardentes
Allumaient mes pensées et passions vivantes.
Tout comme mon être, le sien était tonnerre :
Sa poétique beauté réveillait la terre.
Pendant de nombreuses années, elle a guidé
Mes réflexions, mes rêves et mes idées.
Nous avons exploré les contrées inconnues
Des continents aux myriades d’avenues.
Ses foudres ont consumé mon propre bûcher ;
En elle, j’ai respiré, aimé et marché.
Son feu d’amour a allumé mon existence
Pour que, dans sa lumière, je prenne puissance.
Son éclat a appelé l’inspiration
Par laquelle j’écris en vers mes passions.
Ô enthousiasme, délire de l’esprit,
Fais voler les pétales de mes lourds débris !
Ultima verba
Gardez, ô mortels, mes paroles en mémoire !
Deux chemins différents, deux divers destins s’ouvrent
Devant vos deux yeux qui ne cherchent que la gloire :
L’un est sueur et l’autre de honte vous couvre.
J’ai choisi de marcher sur le sentier étroit,
De verser des pleurs et de gémir sans arrêt.
Les oiseaux me dirent : « Vois, le monde est à toi
Pour que, nomade, partout tu puisses errer ! »
J’ai donc exploré les confins de l’univers,
Des cieux jusqu’aux abysses de mes profondeurs.
Scrutant les ombres ténébreuses sans lumière,
J’ai trouvé une paix tourmentée dans mon cœur.
La détenant captive dans mes propres mains,
J’ai pleuré, sangloté, larmoyé pour le monde.
Que d’hommes qui ne pensent qu’à leur lendemain
Sans connaître l’abîme des pensées profondes !
C’est alors que j’ai choisi de lâcher mes flammes
Pour qu’elles aillent réchauffer les cœurs de glace.
Courez, astres, braises, mystères de mon âme !
Fuyez, ô feux, dans l’incommensurable espace !
Que votre foyer éclaire mers et déserts,
Glissant entre les espaces de mon esprit.
Qu’en vous, je contemple le miroir éphémère
Du gouffre dans lequel je m’enfonce et je prie.
Dans le volcan de mon être, je vois éclore
Des pétales de lave allumant mes soupirs.
Brûlez, enflammez, calcinez, je vous implore,
Mes passions et pensées avant de mourir !
Depuis ma tendre enfance, je détiens la lyre
Et j’exalte dans les rues la voix des ténèbres.
Chantez tous en chœur, ô désir, amour, délire,
Avant que s’élèvent mes éloges funèbres.
...

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