Mes états d âme
306 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Mes états d'âme , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
306 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Mes états d'âme est un recueil de poèmes divisé en quatre parties : « La chose sacrée », « Mes protestations », « Adopter le bonheur » et « Amour et larmes ».



La première partie présente l’être humain en tant que philosophe qui aspire à comprendre ce qui le dépasse et part à la recherche du beau dans les arts, la nature et la spiritualité. La deuxième partie est une voix d'indignation contre la violence, l’injustice dans le monde et la destruction de l’environnement. La troisième partie est un guide pour cultiver le présent en faisant la paix avec son passé et en cessant de craindre l'avenir. Enfin, la quatrième partie témoigne de ce qui fascine l’humanité depuis la nuit des temps : l’amour, l'amitié, la nostalgie, le désespoir et la mort.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mai 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414524372
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-52438-9

© Edilivre, 2021
Préface
Je suis F.M. Goga, auteure du roman « Sophia – au-delà des ultravers » et de la collection de poésies « Mes cieux et mes abysses ». L’idée d’écrire « Mes états d’âme » m’est venue en fin 2019, pendant que j’étais en train de travailler sur un recueil de nouvelles en anglais. Ayant épuisé toutes sources d’inspiration avant même d’en être à la moitié de mon projet, j’ai choisi de me renouveler non pas en plongeant dans des eaux inconnues, mais en revenant à ce que je fais de mieux : la poésie.
« Mes états d’âme » est une étape décisive dans ma vie d’écrivaine. Jamais ne me suis-je immergée aussi profondément dans mes réflexions spirituelles, dans les souvenirs de mon enfance et dans la nature de mes relations interpersonnelles. Aussi, j’ose dénoncer le mal autant dans le monde qu’à l’intérieur de moi et prôner mes idées d’équité, de non-violence et de respect de l’environnement. Avec une transparence totale, je révèle mon âme dans tous ses états : heureuse et affligée, contemplative et engagée, turbulente et inchangée. Je ne crains plus ni les célestes hauteurs, ni le gouffre de mon cœur.
À travers chacune de mes poésies, j’exprime une autre facette du Grand Moi : un Moi personnel et impersonnel, intime et universel, nostalgique et tourné vers l’avenir. Il ne s’agit pas d’un Moi idéalisé, mais d’un Moi empreint de réalisme et de vérité, un Moi qui désire laisser l’amour le transformer. Je crois fermement que seule l’a M éli O rat I on du Moi peut engendrer l’amélioration de la société et que nous sommes tous individuellement responsables du bien-être collectif. Ainsi, je dédie « Mes états d’âme » à quiconque est prêt à s’ouvrir à la vertu et fermer son cœur à ce qui le sépare du Nous, ce Méga-Moi.
Partie I : La chose sacrée
« Il y a la musique des Cieux en toutes choses. »
– Hildegarde de Bingen
Qu’est-ce que l’homme ?
Mon enfance s’est enfuie, mon passé est mort ;
En moi naissent mille questions sur la vie.
Qu’est-ce que l’homme, l’homme que le temps dévore,
L’homme qui sombre dans le tombeau de l’oubli ?
L’homme est corps et âme, esprit libre et indocile,
Pensée insoumise qui ne cesse d’errer.
Son cœur sans limites cherche les eaux tranquilles
Et sa psyché, le calme serein des forêts.
Survivre ne lui suffit pas : l’homme veut vivre,
Nourrissant de vérité sa vaine existence.
Rien ne sert de lui montrer le chemin à suivre :
Ce qu’il désire, c’est donner à tout un sens.
L’homme est le créateur de son propre destin,
L’artiste prodigieux de son caractère.
Jamais son envie de s’inventer ne s’éteint :
Son corps est d’argile ; sa volonté, de fer.
Connaître n’est jamais assez : il doit comprendre ;
Même l’infinité ne peut le satisfaire.
Pour apprivoiser son cœur, il faut le surprendre ;
Pour voir l’ange en lui, il faut passer par l’enfer.
L’homme est l’être vivant qui aime toujours plus,
Dans les flammes des morts et l’épée des souffrances.
Sur les eaux impures, il est tel un lotus :
Une fleur de beauté, de paix et d’espérance.
Oui, l’homme est celui qui regarde vers le haut,
Celui qui tend vers le parfait, vers l’idéal.
Volatile et migratoire comme un oiseau,
Un jour, il se fera un nid sur une étoile.
Hymne à la solitude
Solitude ! Solitude ! Douce solitude,
Que j’aime sonder tes abyssales profondeurs !
Je veux plonger dans tes secrètes béatitudes,
Immergeant en toi mon esprit, mon âme et mon cœur.
En toi, solitude, j’ai appris à lâcher prise,
M’abandonnant dans la splendeur du moment présent.
De liberté et de silence je suis éprise
Et je me perds dans l’unicité de cet instant.
Verse en moi la sublime essence de ton mystère
Et je boirai chaque seconde passée ensemble !
Jamais je ne quitterai ton regard de lumière,
Ce regard devant lequel je rigole et je tremble.
Sainte solitude, tu es ma terre d’exil,
Le désert dans lequel je me cache de ce monde.
Tes mains couvrent mes oreilles du bruit de la ville
Et tes bras maternels, d’amour et grâce m’inondent.
Ton être est pour moi un monastère sans cellules,
Un autel sans portes et une église sans murs.
Sonne, ô solitude, les cloches du crépuscule
Et j’irai prier dans le calme de la nature.
Les philosophes
Ce monde est une ombre qui passe et n’est plus,
Un clair de lune trop vite dissolu.
Ici-bas, l’infinité n’est que néant ;
Même l’éternité se vide de temps.
Ce que l’homme construit sera emporté
Et nul ne sera là pour le regretter.
Un vent froid soufflera sur toute existence
Bien avant que l’on en prenne conscience.
En octobre, les feuilles s’assècheront
Et en fin de novembre, elles tomberont.
Voici le destin des désirs éphémères
De ceux qui ne sont que cendres et poussière.
Tout sera dévoré par l’inévitable
Comme est englouti par l’océan le sable.
Tel l’encens et telle la maison en feu,
Ce que l’on aime partira sous nos yeux.
Mais les philosophes survolent les eaux,
Exaltant leurs pensées au ciel des oiseaux.
Leurs ouvrages resteront toujours vivants
Et se riront du plaisir et de l’argent.
Évasion
Assise au bord de la fenêtre, je laisse aller
Mes pensées de lumière, de paix et de bonheur.
Il me semble voir des mystères se révéler
Et entendre leur douce musique dans mon cœur.
Au loin, le serein clapotis des vagues turquoise
Appelle mon âme à voguer au gré des idées.
M’évadant en quelques instants de sublime extase,
Je recherche l’abîme que nul ne peut sonder.
Portée au large par la douceur des rêveries,
Je m’abandonne dans ma quête d’infinité.
La profonde mer est ma muse, mon égérie ;
Ses yeux-miroir m’inspirent à chérir la beauté.
Ô calme de ce moment, tranquillité mystique,
Prends-moi avec toi et ne me lâche plus jamais !
En moi s’ouvre la fenêtre de l’art poétique
Dont la voix m’enseigne à vivre libre et à aimer.
L’appel de l’infini
Me perdant en moi comme dans un océan,
J’entends une voix crier au fond de mon être :
« Fille de l’abîme, tu n’as que maintenant
Pour plonger dans les ténèbres et disparaître ! »
Troublée, je m’approche sur la pointe des pieds,
Avec la peur des profondeurs impénétrables.
Craignant de m’y jeter et de mourir noyée,
Je choisis de « vivre » loin de l’inexplicable.
Pourtant, l’infini continue de m’appeler
À renaître en acceptant d’enfin lâcher prise.
Au fond de l’âme, je sens constamment brûler
L’envie de déterrer de mystiques surprises.
Quand donc déciderai-je de m’abandonner
Dans l’éternité au-delà de l’éphémère ?
J’en ai assez de m’expirer emprisonnée,
Ignorant les secrets sacrés de l’univers.
Vagues des mers, entendez le son de ma voix
Et guidez-moi là où je suis la bienvenue !
Restant toujours attaché à la sainte foi,
Mon cœur veut tomber dans les bras de l’inconnu.
Quête éternelle
Errant dans le vide, le cœur plein de soucis,
Je recherche une voie sur laquelle marcher.
Le cœur tendant vers les lointaines galaxies,
Je veux découvrir le secret et le caché.
Baissant la tête, levant mes deux yeux au ciel,
Je me prosterne devant Dieu, mon Créateur.
De loin, l’âme entend cathédrales et chapelles
M’appeler à vêtir mon esprit de couleurs.
Hélas, la noirceur m’entoure et je ne vois rien ;
Elle s’est enfuie, la lumière de l’aurore.
Dans mon être meurent la vertu et le bien
Tandis que je pleure dans l’ombre de la mort.
Il semble que jamais ne finira ma quête
D’infini et mystères que nul ne dévoile.
Toutefois, j’avancerai malgré la tempête
Et un jour mon index touchera les étoiles.
Le chat
Viens, mon chat, dormir et ronronner sur mon corps ;
Viens comme si tu n’avais ni griffes, ni dents.
Dans l’ombre crépusculaire, mon cœur t’attend
Pour que tu m’ouvres ton plus sublime trésor.
Dévoile-moi tous les mystères de l’aurore
Contenue dans tes yeux depuis la nuit des temps.
Sans mots, raconte-moi les paroles du vent,
Parle-moi du profond silence de la mort.
Libre et taciturne, nul ne peut te soumettre
Car tu es un chasseur aux tréfonds de ton être.
Nul ne peut maîtriser ton âme de rebelle.
Allonge-toi quand même, mon chat, tel un sphinx,
Et plonge dans mon abîme spirituel.
Regarde en moi et vois avec tes yeux de lynx.
Qui es-tu, mon âme ?
Qui es-tu, mon âme, qui es-tu ? Je me demande
Quel est ton nom, ton genre, ton âge, ta patrie.
Qu’est-ce qui te dépasse ? Qu’est-ce que tu transcendes ?
De qui es-tu la muse ? Qui est ton égérie ?
D’où viens-tu ? Où te diriges-tu, chère penseuse ?
Parle-moi de ces chemins que tu as parcourus.
Dis-moi où se promènent tes pensées, ô rêveuse,
Quand tu m’envoies danser seule, pieds nus dans la rue.
Âme, tu es un abîme de secrets, un monde
S’ouvrant à moi tels les doux pétales d’une fleur.
Tu es un jardin d’énigmes et d’idées profondes,
Un univers de vie, de mystères, de couleurs.
Tu es un oiseau rare, un loup libre, un papillon
Volant à la recherche de la flamme sacrée.
Tu es un aigle dont le ciel est la vraie maison,
Un cheval galopant dans la lumière dorée.
Qui pourrait te comprendre, te trouver, te saisir
Et définir ton essence, ton identité ?
La vertu est ton but, ton besoin, ton grand désir ;
Âme, tu es ce que tu aimes en vérité.
Pensées hivernales
Mes pensées ont glissé dans l’abîme profond
Comme mes pieds sur la glace canadienne.
Cherchant partout la réponse à mes questions,
Mon cœur a pénétré l’émotion humaine.
En moi, j’ai regardé filer comme le vent
Les bourrasques des doutes et incertitudes.
Cachant sous la neige la notion du temps,
Je me suis dissimulée dans la solitude.
Dans l’empire isolé et perdu de l’esprit,
Le destin m’a couronnée reine du silence.
Découvrant tout un royaume de féérie,
J’ai ouvert les portes de pure transcendance.
Qu’il

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents