Moi, Odile

Odile Choukri

Description

En se racontant sur un ton léger, profond ou acerbe, l'auteure veut montrer que si Dieu lui a donné des atouts comme la beauté et l'intelligence, il lui a aussi envoyé des épreuves comme le viol et la schizophrénie qui lui font d'autant moins accepter le temps qui passe.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 18 novembre 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414401697
• Langue: Français

Extrait

Couverture
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ISBN numérique : 978-2-414-40177-2

© Edilivre, 2020
Préambule
Autrefois, je n’ai jamais vraiment pu me confier à mes amies d’école mais simplement les écouter du fait de ma nature timide et réservée.
Je n’ai pas vraiment pu non plus parler à ma mère qui était trop accaparée par son nouveau poste d’infirmière en France ni à mon père qui avait encore son travail de directeur de garage au Maroc et encore moins à des proches qui, par jalousie ou par racisme, n’ont jamais cherché à me fréquenter.
Sans plus aucun repère et face à une profonde solitude dès le tout début de mon adolescence, je me suis repliée sur moi-même pour me créer un univers intérieur certes très riche mais d’où je ne suis plus sortie.
Il n’est donc pas étonnant qu’aujourd’hui, à l’âge adulte, j’éprouve un besoin quasi viscéral de m’épancher.
Et pour ce faire, j’ai choisi l’écriture qui m’est un moyen de communication beaucoup plus facile que la parole.
Et si ce recueil de poésie peut sembler un peu trop narcissique et parfois même présomptueux, c’est sans doute parce que je l’ai composé avant tout en réaction contre non seulement le violeur mais également des proches qui se sont peut-être montrés encore pires que lui. Car si lui m’a traitée comme une moins-que-rien durant une période de ma vie, eux m’ont traitée comme si je n’existais pas durant toute ma vie ! Et si lui m’a déclenché une schizophrénie, eux me l’ont fait naître !
A propos du poème « Odile et Christina », je tiens à préciser que c’est ma mère qui a voulu me donner le prénom Odile parce qu’il était le même que celui de sa petite sœur qu’elle avait choyée et adorée.
Mais 5 ans plus tôt, c’est mon père qui a choisi d’appeler sa première fille Christina parce qu’il était très heureux et très fier d’avoir récemment vu le « Christina », le plus beau yacht du monde de l’époque appartenant au célèbre armateur grec Aristote Onassis, amarré dans le port de sa ville natale de Safi au Maroc.
Mais le comble de l’histoire, c’est que c’est moi qui ai aimé la Grèce et...