MoN’oZ
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MoN’oZ , livre ebook

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Description

Le recueil d'Alain Christian Mpako rassemble une vingtaine de poèmes, dont la brièveté dénote une certaine urgence. L'écriture poétique représente à ses yeux une activité vitale, à l'image d'une bouée de sauvetage pour son âme à la dérive. En quête de son identité perdue, troublé par le sentiment d'avoir été dépossédé de son humanité, il cherche à reconstituer une image de soi valorisante et digne de l'estime de son entourage. L'alternance de vers libres et de rimes montre que le poète s'approprie la forme qui lui convient le mieux sans se plier aux contraintes dictées par la métrique classique. Sa voix emplie de compassion pour la souffrance d'autrui lance un cri d'amour au visage d'un monde où règne trop de violence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414153527
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-15350-3

© Edilivre, 2017
Avant-propos
Je cache mon visage derrière des mots de pierre. Lourd est, le poids qui découvrira mon regard. À cette fin, je me sers de la poésie bien que ses canons soient au-dessus de ma compétence. En vérité, il vaut mieux s’exécuter et obéir à un cœur dont les battements ne tiennent qu’à de frêles vers, plutôt que de se terrer dans la peur et la souffrance.il vaut mieux s’exprimer, oser, ne guère laisser sa langue immobile et silencieuse.la défense de ce droit m’a contraint à m’abstenir de la forme idoine de la poésie et même à la priver de toute sa splendeur.
MoN’oZ n’est pas un affront, ni une vaillante révolte. Ce qui se déploie dans cette œuvre, c’est des cendres encore chaudes qui refusent que s’efface mon Etre.je le réalise, je ne dois ma vie qu’à l’écriture qui a reconstruit une âme entièrement abimée.je suis une créature des mots ; je ne consens plus à taire ce qui est, à passer sous silence ce qui taraude l’esprit. Toutes ces parts de moi, étirées par ce bourreau aux multiples visages, me sont revenues chacune avec sa vérité, chacune avec son histoire. Oiseux, certains verront cet ouvrage comme tel. Qu’importe ! Il s’agit avant tout de mon besoin de n’être que moi et de laisser éclore mes frustrations, mes colères, mes amours, mes espoirs afin d’entrevoir un lendemain qui ne finira pas par une avalanche de soupirs.
À l’instar d’un dessinateur au crayon affuté, ce recueil d’une vingtaine de poèmes calque au centimètre près les épreuves endurées par ma chair au cours de ces dernières années, mais aussi les promesses sourdes faites à ceux qui aujourd’hui, ont cessé de croire en moi. MoN’oZ est presqu’une audace, presqu’un trésor ; chacun des mots est une larme d’or, un besoin dévorant de dévoiler ce qui forge mes nuits au-delà des apparences, au-delà des acquis. Nul besoin pour cela d’être l’égal d’un illustre poète ; seul me suffit le fait de n’être qu’un Homme, qu’un père.
Des ailes folles m’ont porté vers des cieux où flambent mille feux. Il s’est bâtie, dans cette céleste fournaise, une encre de braise ; Laquelle commence à couler. Elle emportera ce qui doit l’être et épargnera le sourire qui succède le sacrifice.
À toi ma fille Berry
À toi ma bien-aimée
Chut !!!
« Il est préférable de taire sa folie plutôt que de rendre fous ceux qui vous entendent ;
Cependant, aucune tragédie ne devrait emprisonner la parole, pas même celle d’un fou. »
ACM
L’aube dans le vieux continent
Repérer les lanternes et
Les cernes qui les habitent
Effacer mes pas
Sur le bitume qui les dévoile
Raser les murs
D’une âme qui me pourchasse
Vivre dans la nuit
Vivre dans la nuit
Quand les ténèbres sont ma peau
Quand les silences protègent mes peurs
Couvert par un infrangible brouillard de sable
Que seule fabrique ma course
Vivre dans la nuit
Quand ton sommeil est mon abri
Quand tes paupières perdent la vie
Après la fonte du temps et de ta haine
Après l’évasion de ces femmes que tu enchaines
Vivre dans la nuit
Quand il n’y a que mes dents pour me trahir
Quand mon odeur sait qu’elle doit se taire
Et Que mes paroles empruntent aux ombres
Murmure bien plus qu’armure
D’épices ou de vices
Je fais ton rêve
Vivre dans ta nuit
Avant que les ténèbres ne s’enfuient
Que tes ardeurs ne s’éveillent
Et Que tes yeux ne jugent
À l’Aube
Ma larme est grande ouverte
Et De chair ou de pierre
J’apparais
ACM
Incandescence
Le vrai se plie, il emplit...

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