Morvan, ma terre d amours
196 pages
Français

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Morvan, ma terre d'amours , livre ebook

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Description

Je ne sais plus si j'ai aimé ce pays pour une femme ou l'inverse. Ce dont je me souviens, c'est que la mémoire nous joue des tours. Elle fait ce qu'elle veut comme si lacérer mon histoire de cette pointe aiguisée laisserait fuir le sang de ces plaies anciennes. Alors j'ai dû rouvrir les cicatrices afin de les effacer pour de bon. Je traînais ces textes avec la poussière de ces dizaines d'années. Il a fallu que je me replonge dedans, comme dans une piscine, vide depuis le temps et retrouver toutes ces impressions que j'avais ressenties. J'en ai eu la nausée. Était-ce ce trop-plein de moi-même ou la vision de ce que j'avais été et qu'heureusement je n'étais plus. Après avoir publié Morvan, ma terre d'exil j'ai reconnu intérieurement qu'il n'y avait qu'une face de cette attraction. J'ignorais alors encore beaucoup de choses sur moi-même, quand j'écrivais ces belles et nobles intentions pour ces femmes. N'était-ce pas une façon de parler de ce pays, de ce Morvan ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342049886
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Morvan, ma terre d'amours
Frédérick Sermages
Mon Petit Editeur

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Mon Petit Editeur
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Morvan, ma terre d'amours
 
 
 
Ce recueil est dédié à tous mes amis
Morvandiaux et morvandelles.
Ils sont mon Panthéon des grands hommes.
Pour André et Paulette L, Pascal et Larissa L et Alexandra L,
Françoise P, Christophe L.
À la mémoire de Raymonde L, Roger L, Clémence L.
Pour Jeanne F, mes origines froissées.
L’auteur
 
 
 
 
Avant-propos de l’auteur
 
 
 
Je ne sais plus si j’ai aimé ce pays pour une femme ou l’inverse. Ce dont je me souviens c’est que la mémoire nous joue de sales tours. Elle fait ce qu’elle veut, comme si lacérer mon histoire de cette pointe aiguisée laisserait fuir le sang de ces plaies anciennes.
 
Alors j’ai dû rouvrir les cicatrices afin de les effacer pour de bon. Je traînais ces textes avec la poussière de ces dizaines d’années. Il a fallu que je me replonge dedans comme dans une piscine vide depuis le temps et retrouver toutes ces impressions que j’avais ressenties. J’ai eu la nausée. Était-ce ce trop-plein de moi-même ou la vision de ce que j’avais été et qu’heureusement je n’étais plus ?
 
Après avoir publié Morvan, ma terre d’exil j’ai reconnu intérieurement qu’il n’y avait qu’une face de cette attraction. J’ignorais alors beaucoup de choses sur moi-même, quand j’écrivais ces belles et nobles intentions pour ces femmes. N’était-ce pas une façon de parler de ce pays, de ce Morvan ?
 
Morvan qui fut la patrie d’ancêtres et je compris pourquoi je croyais être revenu, revenu d’un exil forcé, que je n’avais pas compris. Les siècles ne firent rien. Lorsque la terre vous incite à rester, il ne faut plus fuir. Je veux avoir ce Morvan à portée de main, du regard, à quelques enjambées afin de retrouver ce que je n’aurais jamais dû quitter, même pour toutes les illusions du monde.
Frédérick Sermages
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1982

 
 
Je m’accroche
 
 
 
Je m’accroche à l’espérance,
Comme un noyé à la vie !
Je m’accroche aux dépendances,
Qui me donnent un dernier sursis.
 
Je me raccroche aux lignes de ma main,
Je deviens soucieux, mal à l’aise
Je m’accroche au destin,
Qui provoque chez certains, un malaise.
 
Je m’agrippe aux sentiments,
Comme dans les sables mouvants.
Je m’accroche aux sourires charmants,
Qui s’envolent au gré du vent.
 
Je m’accroche éperdument à la vie
Comme si quelque chose pouvait se passer.
Je me raccroche à toutes mes envies
Croyances illusoires complètement dépassées.
 
 
 
 
Nostalgie
 
 
 
Où sont les doux moments du passé,
Ces instants qui nous ont fait espérer,
Je lisais des mots tendres, engourdi.
Aujourd’hui, le temps m’y fait penser,
 
Doux moments que j’ai tant rêvés,
Que sont-ils devenus, mes paradis !
Quand j’avais quinze ans peut-être,
T’ai-je pour la première fois enlacée.
 
Je t’envoyais de douces et tendres lettres,
Doux souvenirs amers de notre passé.
Si tu m’avais dit ce que je serais aujourd’hui,
J’aurais tout tenté pour empêcher,
Que le destin achève ce qui fut ma vie,
Le bonheur inaccessible, que j’aurais cherché.
 
Je suis seul et vraiment plus rien
Ne m’attriste, sinon de voir disparaître
Mes amis, mes amours, mes enfants.
Aujourd’hui, tout a changé, tu le sais bien
Il est difficile de me voir sourire,
Si tu savais comme je souffre tant.
 
 
 
 
Si l’amour n’existait plus
 
 
 
Si l’amour venait à mourir
En pleine crise de désespoir
Nous ne pourrions plus voir,
Venise, cité de l’amour, nous sourire.
 
L’eau ne coulerait plus,
Sous ses petits ponts de pierre,
Et les gondoliers, souvenirs d’hier,
S’éloigneraient avec le reflux.
 
Dans un beau rêve étrange,
L’eau fuyait sous les ponts,
Entre le merveilleux et le malheur, l’échange
L’un partant pour un chemin plus ou moins long.
 
Les pigeons de ces merveilleuses places
Iraient roucouler ailleurs, l’amour,
Où nous nous cacherions la face,
La honte nous étoufferait pour toujours.
 
Mais à notre grand bonheur, l’amour vit,
Et ce n’est pas demain qu’il s’éteindra,
Comme un vieillard au bout de sa vie
Car entre vos mains l’amour renaîtra.
 
Vibrer pour un terroir comme racines
Sentiments sans commune mesure
Plus qu’un coup de foudre qui dessine
La Voie lactée dans le ciel d’azur.
 
 
 
 
Rêves
 
 
 
Sur un tapis de feuilles aux mille douceurs,
Je m’amuse à rêver les yeux ouverts,
Je ne vois plus aucun hiver,
Qu’il fut froid aux blanches couleurs !
 
J’imagine un été qui n’a jamais existé,
Aussi long, aussi chaud, tellement éternel,
Me promener au bras d’une Morvandelle,
Que j’aurais rencontrée au début de l’été !
 
J’aime déjà ce pays,
Il est également le mien,
Nous marchons sur les chemins,
Qui nous racontent la douce vie !
 
Nous suivrons les cascades,
Errerons dans les sous-bois,
Je souhaite tout connaître de toi,
Morvan, en mille et une galopades.
 
J’ai, pour mieux te ressentir, fermé les yeux,
Je vois ce pays tellement merveilleux
Du fond de mon âme, je vibre bien plus,
Pour toi et ce Morvan de mon cœur que j’ai élu.
 
 
 
 
Révérences
 
 
 
Je n’ai d’yeux que pour vous
Dieu sait que la nature est belle,
Ce sont pour vous mes aveux.
Si en votre nom, la passion, je l’avoue,
 
Cela n’est qu’un respect naturel,
À ce pays qui enchante mes vœux.
Je ne veux point choquer la morale,
Mais dire que vous êtes mon soleil
Ne serait que trahir votre beauté.
Et si vous ne m’aimez, quel mal,
Va naître de cette relation en sommeil,
Qu’est la vie que vous m’aurez ôtée.
 
Veuillez, je vous en conjure,
Accepter ces humbles avances,
Qui resteront, je vous le jure,
Le secret de notre douce romance.
 
 
 
 
Trop tôt encore
 
 
 
Rien ne sera aussi merveilleux,
Que vos deux petits yeux,
Cachés derrière ces paupières,
Fardées aux couleurs familières.
 
 
Et si je vous dis ces mots, tout bas
C’est qu’ils provoquent mon émoi.
Je promène mes lèvres sur ces mots,
 
 
Et de mot en mot je m’évade,
Mais il est encore trop tôt,
Pour vous aimer en cascade.

 
 
 
Valérie
 
 
 
Elle fait des rimes en couleur,
Sur du papier blanc à dessin,
Elle s’occupe de ses fleurs,
J’honorerai tous les Saints.
 
Elle a le visage que l’on a souvent décrit,
Je vous la présente, je vous la partage.
Si elle le pouvait, elle y passerait des âges.
Elle connaît tant de choses sans aucun mépris
 
Ces terres si chaleureuses, si amicales,
Elle en a fait son berceau pour la vie
L’amour est là à ses côtés, qui la ravit
Une existence entière peu banale,
 
Vous comprendrez, en la voyant.
Sa maison est entourée d’arbres verts,
Elle fuit les bruits et les lieux découverts,
C’est presque, à le dire, le paradis verdoyant !
 
Vous pouvez toujours entrer, c’est ouvert.
Elle vit dans l’ombre de la solitude,
Ce n’est qu’une question d’habitude.
Elle s’entoure d’aquarelle en sous-verre,
 
Elle ne manque pas de plaisirs.
Elle regarde les plaines et les champs,
Et porte sur l’horizon tous ses désirs
Qui nous enivrent au printemps.

 
 
 
Doux rêve
 
 
 
Je rêve de te prendre entre mes bras,
Afin de te protéger de la misère,
De t’empêcher d’attraper froid,
Avec ce vent glacé de l’hiver.
 
 
Je porte tes doigts à mes lèvres,
Pour qu’ils vibrent à mes paroles,
Alors montera en moi la fièvre,
Du corps fou et nu qui s’affole.
 
 
Mon regard plongera dans tes cieux,
Et se noiera dans les tourbillons du bonheur,
Tu me sauveras des abîmes disgracieux,
Sans me laisser ronger par l’effroyable peur.
 
 
 
 
Avant toi
 
 
 
Avant toi, j’aimais l’Angleterre,
Son climat glacé de l’hiver
Aujourd’hui, j’aime le Morvan,
Couvert d’automne et de printemps.
 
Avant de te reconnaître,
Ma pensée était faite de nuages gris,
Aujourd’hui, le soleil a pu réapparaître,
Et brille comme l’été en Hongrie.
 
Avant de croiser tes courbes tendres,
Mon cœur ne voulait rien entendre ;
Aujourd’hui, il a déjà oublié,
Les jours de pluie qu’il a publiés.
 
Avant toi, je comprends que je n’étais rien
Rien qu’un jeune homme égaré
Perdu, vraiment désespéré
J’ai cru n’être qu’un vaurien.
 
 
 
 
Naître les regrets
 
 
 
Je ferai naître, en moi, les regrets
Avec des mots et des images,
Vois-tu, j’ai fait des progrès
Et je tourne déjà les pages.
 
Les oiseaux volent au-delà de l’horizon,
Et le sable colle déjà à mes pieds mouillés,
Le vent souffle à présent, voilà l’arrière-saison,
Qui recouvre le passé à peine souillé.
 
Lâche, j’ai souhaité succomber,
J’ai joué mon rôle trop à cœur,
Amoureux de vous je suis tombé,
Passé est le temps amer des rancœurs.
 
Pour tes fleurs, la terre j’avais sarclé,
Elle s’envolait à la moindre brise,
Tout ce temps que nous avons bâclé
N’a fait qu’accroître ce qui était une bêtise.
 
Je fais naître en moi les regrets,
Mais il est trop tard pour reculer,
Avancez dans la vie et semez l’engrais,
Mes mains sont déjà de taches maculées.
 
 
 
 
Pourquoi   ?
 
 
 
Jaloux de ce qu’ils peuvent vivre
Les gens qui s’aiment me narguent
Sans en prendre conscience et me livrent
Leur bonheur à nu dont ils se targuent
 
Pourquoi, moi, qui vous frissonne,
Ne m’aimez-vous pas comme vous le pensez ?
Tourmentée par les souvenirs, vous dansez,
Votre réflexion cherche une nouvelle donne.
 
Moi qui vous aime jusqu’au désespoir,
Faites en moi le jour et la nuit en noir,
Et

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