Pêcheur de soleil
118 pages
Français

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Pêcheur de soleil , livre ebook

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Description

Alors le voici...
Votre bon goût vous a âme-né(e) jusqu'à lui, à présent dans vos mains, tenu par vos doigts fluets et habiles.

Second comptoir de poésie de l'auteur Johan Géma, ce livre va tout simplement bousculer vos habitudes littéraires et vous perdre dans les émotions à travers des tableaux poétiques retraçant la vie, celle des origines... Des chevaux de l'Atlas aux amours échoués, jusqu'aux jours et aux nuits empreintes d'un mystère éclaboussé par une plume, celle d'un jeune homme dyslexique aux ombrages de notre société.

Chatoyant comme peut l'être un petit bonheur du quotidien, cet ouvrage, façonné entre deux années, est un entrelacement de fils vers les étoiles...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 juin 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332743169
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-74314-5

© Edilivre, 2016
C’est ton Anniversaire ce jour mon père et tu es parti depuis si longtemps… et pourtant c’était hier… tu n’avais pas trop d’illusions sur l’humain… moi oui ! Chacun ses rêves… ou non ! Peu importe après tout, l’essentiel est ailleurs, nous étions d’accord sur ce point… Quelque chose nous unis à jamais, au-delà de toute tristesse… ♥
Paroles à mon père – Martine Corbin
À l’est de l’Éden
Le rêve du soleil
Sur les matins du monde,
Ressemble à un pinceau
Qui court sur une toile
D’un artiste improbable.
Chaque trait de lumière
Converge à la vie,
Chaque pliure du coude,
Et les nuag01es gris
Se disloquent dans la brume.
Sa lumière se glisse
Entre les pierres du Causse,
Pourléchant le corps nu
Des premiers lézards en éveil.
Son allure est tranquille,
Soulevant la poussière
Des chemins campagnols…
Sur les crinières des chevaux de l’Atlas marocain
Jusqu’à la Camargue française,
Dessinant un chemin,
Il souffle de la buée
De sa bouche gigantesque
Et fait des serpentins
Sur les marches des écoles.
Jamais il ne se plaint
Jamais il n’est absent,
Mais sans sa belle de nuit
Pour lui tenir la main
Cette lune roussit
À la saison nouvelle,
Son sourire est voilé
Et pourtant il respire.
Sur les monts, les vallées,
Sa présence rassure les animaux de ferme
Et ceux dans les sous-bois,
Parce qu’il protège la vie,
Depuis l’aube divine
Jusqu’aux saintes écritures.
Dans les villes encore endormies,
Chacun(e) est libre de penser
Par l’œil de son âme
Cette vision cérébrale
Que tout nous est promis,
Mais lui ne promet rien.
Et c’est en chaque jour
Pour bien faire sa besogne,
Que Râ brille sur la Terre
Et marche dans nos vies
À travers l’immensité du temps.
À ton étoile
Humain(e) du tout venant
Je me permets de te dire ceci :
Si par inadvertance ta compagne te heurte
Ou si de par ses peurs elle oublie de te dire
Ces mots, qui tourbillonnent dans les cœurs des amants,
Á un homme de foi, un poète de Satan,
Alors c’est que le reste dans un océan pourpre
Se mêle « cramoisi » avec « sentiments d’outre »
Et que son cœur blessé de te savoir à d’autres,
Celles pour qui, chaque soir, tu repeins au pinceau
Les paupières de tes mots
Et de ton cœur de prince,
N’oublie pas que c’est Elle qui porte ton enfant
Et que dans son sourire tu trouveras mouillé,
Son Amour pour toi…
As-tu vu ses souliers posés près de la porte ?
Ne la laisse pas se perdre dans la nuit dangereuse,
Et assaille ses reins de tes mains, rue Chartreuse.
Appartenir
Aimes-tu, homme de Foi, t’alanguir sur la paille
Où bien des destinées ont posées leurs soupentes ?
Et toi femme de Loi, comment fais-tu la soupe
Pour ton pleutre mari ? Est-elle donc à son goût ?
Quand chacune des coursives mènent à l’Infini,
Bien difficile de dire si de l’œuf ou la poule
Naquit « cochon de lait » car
À bien regarder et pour toute fissure,
Il n’y a que l’abstrait qui dans chaque blessure
Forme des ronds dans l’eau des songes émérites.
Je parle pour ne rien dire si ce n’est mon idée,
Et dans le trou béant où tombe ma volupté
S’assagit donc un homme, pour toujours un enfant,
De cœur à corps vaillant je pourfendrai l’abîme
Jusqu’au jour où, tombant, face aux dents du dragon,
Genoux à terre je demanderai grâce…
À la nuit qui chavire
Aux espaces concis,
À la croupe des navires
Et à la dyslexie,
Pour ne pas qu’on évite de se parler d’Amour
Et qu’arriver au port, on face rimer Le Jour
Avec les douzes apôtres et les paroles de dieu.
Au-dessus des nuages
L’argonaute que je suis
Aime à regarder souffler la brise d’Automne,
Celle-là même qui « Faisan »,
Tremblé des pierres,
Ajoute à l’éphémère un peu plus de mordant.
Je hume avec mes yeux
Ce qui de loin s’égare dans le vide cosmique,
Et la membrane cornée
Rutile, quand le vent des fous
S’agrippe incertain, à nos jupons de « Soi ».
Quand j’oriente mieux la tête
Pour voir le ciel en contre-bas et ses nuées d’oiseaux,
Je peux apercevoir
Des monstres remarquable,
Un spectacle aussi doux ne fait que me distraire, hélas.
Mon autre œil est aveugle,
Perdu sur la banquise par un blizzard glacial,
Et je n’ai comme plaisir
Pour vivre cette arrogance,
Que de voir, au-dessus des nuages gris et sombres.
Au Firmament des nuits,
Pris dans la glace de ces songes qui toujours m’envahissent,
Quand vient l’aurore divine
Ou un crépuscule las,
J’y sors ma Lunette pour voir comme en plein jour.
Pour voir cette belle de nuit
Qu’on appelle « la Lune » et croire à cet oubli
Que je n’ai plus qu’un œil,
Pour reposer mes cils ;
Je n’ouvre désormais mon cœur, qu’au bout des cieux…
Aujourd’hui c’est l’automne
Aujourd’hui c’est l’automne
Conte un grand-père à son fils…
Dans les greniers doux se glissent
Sous une paille de réglisse,
Les chats fripons de l’été.
Les hirondelles s’en sont allées
Pour les pays d’or et de mire.
Exercent encore sur quelques vires
Des lézards verts qui, à en rire,
Plutôt la Mousse que le Lichen
Pour une baignoire à ciel ouvert.
Les escalopes sont dans les cuisses,
Les personnages grossissent un peu
Á trop manger de farce,
heureux à revenir
Goutter l’épice de la saison.
Les chaises de paille s’affaissent, tudieu !
Comme l’aurait peint un Naturiste.
Villages des forêts ;
Grand-Duc dans son empire,
Le sous-bois fane cent tirs
Que les chasseurs abîment,
Et dans l’abîme du Temps
Les feuilles de pluie jaunissent.
La mousse des lézards
Qui bullent dans la baignoire,
Fait donc de petits ronds
Dans la mare aux canards.
L’automne tonne trois coups
Au théâtre céleste,
Dentellera les troncs
De sa lumière ocre.
Jeux des mille et une nuits
Quand arrive la saison,
La mer fait le gros dos
Se cache, fait l’unisson.
Qui réanime le feu ?
Mais qui fait l’illusion ?
Celui qui créa tout !
L’architecte sans le sous
Qui préconise de Vivre ?
Celui-là même, qui,
Me pousse à écrire ?
Est-ce donc le grand gourou
De ces plaines et ces monts ?
Que la Nature est belle,
Quand l’Homme qui la muselle
Laisse traîner la laisse
Parterre sur les chemins…
Bailleur des aurores
Á contredire la Nuit qui s’étale sur sa couche,
Un lève-tôt dans son nid s’exerce à veiller
Jusqu’au petit matin.
Cet homme que rien n’effraye a pourtant un point faible,
Car comme tout un chacun il se doit de mourir,
Est-ce là tout ?
A-t-il fait à ce point plus de trente cabrioles
Qu’il rangeait dans son sac de linge blanc, propre à l’effort ?
Ou simplement, ici, nu…
Il suffit de le voir bailler quand vient l’aurore,
C’est un tremblement vif qu’une cascade de larmes
Alimente en son temps.
Un proverbe en latin qui suinte dessus ses lèvres,
Comme des mots insensés prononcés avec zèle
Quand le soleil se Lève.
Et pleurer est « salut » quand, d’une larme légère ;
Demeurer un enfant l’espace d’une seconde,
Un pan d’éternité.
Cheval de mer
Soubresauts des possibles…
Qualité des rêveurs
Qui savent voir dans le Soir,
La lune qui s’éveille et prendre ses quartiers.
Dans la nuit tubulaire
Sous la surface de l’eau,
Une chose de l’océan
Palpite comme un garrot fait à une veine artère.
L’Homme dans sa française
Te nomme « Cheval de mer »,
Ce qui de près ressemble
À...

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