Pleurs et rêveries
72 pages
Français

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Pleurs et rêveries , livre ebook

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Description

À travers une vingtaine de poèmes, ce recueil vient brasser une panoplie de sentiments aussi divers que profonds. Pleurs et rêveries est autant hymne à l’amour que cris de joie et de bonheur. Mais ce livre est également un cri où la colère contre la bêtise humaine ne le cède en rien à l’humanisme qui transparaît hautement au fil des pages.

Le penchant de l’auteur pour l’univers des sens et du rêve n’entame pas son ancrage dans le monde matériel qui l’entoure et le pousse à s’insurger.

Dans la dernière partie du recueil, le lecteur découvrira, sans doute avec plaisir, les douze signes du zodiaque, chacun décrit avec des vers où l’intention de rester fidèle aux principes de l’astrologie se conjugue finement avec l’esprit poétique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 février 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782414195947
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-19592-3

© Edilivre, 2018
Pleurs & Rêveries
Miroir souriant
Je suis belle ce soir, tes reflets sont limpides
Dans ton sein je me vois élixir et passion
Comble-moi, ô Miroir, tant mon cœur est avide
De louanges, d’amour, de grâce et d’affection
Montre-moi les couleurs d’émeraude et de jade
Que les feux de la terre ont donné à mes yeux,
Donne-moi la douceur et le feu des Naïades
Pour nourrir de folie les esprits vertueux !
Me voici, dès l’aurore, observant à loisir
La finesse d’un trait, ô combien, exaltant
Sur mon front et mes joues quelquefois le désir
Imprimait en douceur des reflets émouvants
Je me vois blanc lotus étalant ses pétales
Fièrement au-dessus des marasmes boueux
Je me vois blanc rayon émergeant d’un cristal
Que la nuit en tombant a rendu lumineux
Je les sens miroiter tes clins d’œil trop complices
Quand le son des tambours devenait féerie
Je les sens me convier à goûter aux délices
De l’ivresse des cœurs et l’errance des nuits
Mon corps est beau ce soir, j’y verserai l’arôme
Du myrthe et de l’absinthe autant que des louanges
Je veux voir dans les yeux sous l’effet de ce baume
Quelques tourments parfois ou des envies étranges
Miroir, mon bel ami, es-tu heureux de voir
Rejaillir de mon sein la douceur du printemps ?
Veux-tu la ressentir cette rougeur du soir
S’exhaler de mon corps tel un souffle envoûtant ?
Les matins je suis fleur, c’est mon lot de plaisir
Je me vois renaissant chaque jour embellie
Je suis le bel éclat d’une étoile en délire
Scintillant et dansant dans les cœurs chaque nuit
Où irai-je aujourd’hui dès lors que mon sourire
A reçu les faveurs et les vœux du Destin
Dès lors qu’en souriant je deviens un Zéphyr
qui saura chatouiller les esprits puritains ?
Miroir Languissant
«  Mon dieu que je suis belle ! Ô combien je rayonne  ! »
Miroir, je n’entends plus ces mots doux et gracieux
Qui versaient dans mon cœur tel le son des couronnes
Un tintement morbide et combien pernicieux
Car la roue du Destin en tournant chaque jour
Arrachaient un à un mes atours et mes vœux
Je sentais mon Miroir me narguer sans détour
Et voyais sur mon front quelques traits sinueux
Les très vives couleurs qui naissent du plaisir
Et les feux qu’autrefois je sentais si brûlants
Les sursauts et les cris et les feux du désir
Ne sont plus que l’écho d’un vestige béant
J’ai aimé, il est vrai, jusqu’au bout de ma chair
La caresse des nuits ruisseler sur mon sein
J’ai aimé exhiber aux regards trop pervers
Ce beau corps tel un feu qui se brûle et s’éteint
Me diras-tu encor «  Tu danseras ce soir
Sur le son enjoué des tambours en furie  » ?
Me jetterai-je encor dans les champs illusoires
Où mon cœur trop souvent a connu l’hystérie ?
Je n’irais nulle part, car – vois-tu – mon sourire
Qui était par le temps un cadeau du Destin
A perdu son halo devenant un soupir
Languissant tristement comme un feu qui s’éteint
Goulûment j’ai croqué dans cet être de verre
Les vertus d’une image à présent obscurcie
Vainement j’ai rêvé aux chemins de lumière
Quand l’éclat du miroir me montrait embellie
Te voici, ô Miroir, aussi blanc qu’une voile
Emportant ce vieux corps qui sourit tristement
Ton reflet autrefois avait l’air si jovial
Je le vois aujourd’hui s’estomper lentement
Tu...

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