Poèmes inédits de Chansons
388 pages
Français

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Poèmes inédits de Chansons , livre ebook

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Description

Quelques textes de chansons d'un auteur disparu mais qui ne laisseront pas insensibles de jeunes compositeurs-chanteurs...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 octobre 2013
Nombre de lectures 9
EAN13 9782332623195
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-62317-1

© Edilivre, 2014
J’ai compris
Je voulais savoir tout
Je suis allé partout
Et je suis revenu
Tout à fait convaincu
Des filles des Andes
A celles de l’Oural
Petites et grandes
M’ont toutes fait du mal
Je voulais savoir tout
Je suis allé partout
Et je suis revenu
Tout à fait convaincu
J’ai connu des yeux noirs
J’ai connu des yeux gris
Des femmes de boudoir
Des femmes de mépris
Je voulais savoir tout
Je suis allé partout
Et je suis revenu
Tout à fait convaincu
Les années ont passé
Et je me suis lassé
De ma course au bonheur
Qui était un malheur
Je voulais savoir tout
Je suis allé partout
Et je suis revenu
Tout à fait convaincu
Je sais ce que je veux
Pour être un homme heureux
Je suis de parti pris
Je veux vivre à Paris
J’ai perdu mon temps
Quand j’étais petit je pleurais souvent
Pour une sottise ou un mal aux dents
Mon père et ma mère clamaient à tous vents
Qu’ils n’auraient pas dû faire cet enfant
A jamais marqué si affreusement
J’ai recherché tous les amusements
Peut-être pour oublier mon tourment
Je n’hésitais pas à être imprudent
Méprisant toutes mes peines d’antan
Dans les plaisirs j’ai vécu follement
Passant ma vie à me montrer galant
De femme en femme je perdais mon temps
Puis ta venue dans un enchantement
Brisant mes jeux provoquait mes serments
Délaissant mon passé sincèrement
J’étais sûr de t’aimer infiniment
Mais je n’ai su te conserver longtemps
En te faisant souffrir profondément
Par les humeurs de mon esprit dément
J’ai détruit nos plus merveilleux instants
Je suis grand et je pleure maintenant
Sur tout ce que j’ai perdu sottement
Ressassant ton souvenir émouvant
Ma pauvre vie s’efface tristement
De ville en ville
De ville en ville sans raison
N’ayant nulle part de maison
Chantant partout mes oraisons
Je ne compte pas les saisons
Je vis tel un vrai sauvage
Comme au temps du fond des âges
Prisonnier de mes nuages
Je recherche ton image
Courant après un mirage
En une sorte de rage
Et j’épuise mon courage
A sauter chaque barrage
De ville en ville sans raison
N’ayant nulle part de maison
Chantant partout mes oraisons
Je ne compte pas les saisons
Au bout d’une rue sans nom
Chantant déjà ton prénom
J’ai cru revoir ton jupon
Mais ce n’était qu’illusion
Car tu n’étais qu’un démon
Ayant reçu tous les dons
Et je suis un vagabond
Perdu par ton abandon
De ville en ville sans raison
N’ayant nulle part de maison
Chantant partout mes oraisons
Je ne compte pas les saisons
Je n’veux pas d’condoleances
J’avais vingt ans derrière la même porte
Vous avez peut-être connu ma mère
Cette femme merveilleuse et si fière
Dont la douceur a bercé mon enfance
Dont chaque geste était de bienveillance
J’avais dix ans lorsque ma mère est morte
Et je m’étais caché derrière la porte
Car je n’veux pas d’condoléances
Pas de témoins à ma souffrance
Tout le chagrin n’est qu’en mon cœur
Gardez vos couronnes et vos fleurs
Vous avez peut-être connu mon père
Qui dans la foi des hommes de naguère
M’aidait de sa force pour me rendre fort
Me donnait la main évitant mes efforts
Quand il est mort suppliant qu’on l’emporte
J’avais vingt ans derrière la même porte
Oui je n’veux pas d’condoléances
Pas de témoins à ma souffrance
Tout le chagrin n’est qu’en mon cœur
Gardez vos couronnes et vos fleurs
Vous n’avez pas connu mon si beau secret
Ce bonheur que j’avais voulu très discret
Je l’ai vécu avec toute mon âme
J’en avais même oublié tous mes drames
Il est parti avec celle qui est morte
Et maintenant je referme la porte
Non je n’veux pas d’condoléances
Pas de témoins à ma souffrance
Tout le chagrin n’est qu’en mon cœur
Gardez vos couronnes et vos fleurs
Les prénoms fanés
Dans les pages d’un livre
Où elles étaient cachées
J’ai voulu voir revivre
Toutes mes fleurs séchées
Il y avait là Juliette
De loin la plus honnête
Il y avait là Colette
De loin la plus coquette
J’ai reconnu Raymonde
Qui ne pensant qu’à moi
Cherchait d’autres émois
En aimant tout le monde
Dans les pages d’un livre
Où elles étaient cachées
J’ai voulu voir revivre
Toutes mes fleurs séchées
Il y avait là Germaine
Femme d’une semaine
Il y avait Valérie
Qui n’a jamais souri
J’ai retrouvé Simone
Pourtant réputée bonne
J’en ai tellement souffert
Que j’ai connu l’enfer
Dans les pages d’un livre
Où elles étaient cachées
J’ai voulu voir revivre
Toutes mes fleurs séchées
Contemplant Joséphine
A la taille si fine
J’ai regretté vraiment
De n’avoir plus vingt ans
Il y avait, il y avait
Des pages et des pages
Il y avait, il y avait
Un amas de nuages
J’ai refermé le livre
Sans plus vouloir le lire
Après toutes ces années
Les prénoms étaient fanés
Mon pauvre vieux
Tu ne te rends pas compte
Tu devrais avoir honte
Souviens-toi de ton passé
Tu es vraiment dépassé
Si elle est adorable
Tu n’es qu’un vénérable
Si ses années la parent
Les tiennes te déparent
Tes cheveux ont disparu
Tes rides sont apparues
Tu pourrais être son grand-père
Dis-moi ce que tu espères
Tu ne te rends pas compte
Tu devrais avoir honte
Souviens-toi de ton passé
Tu es vraiment dépassé
Si elle est admirable
Tu serais méprisable
Si elle a sa jeunesse
Tu n’as que ta richesse
Tes rêves ont disparu
Ta raison est apparue
Il faut être courageux
Tu dois oublier ces jeux
Tu ne te rends pas compte
Tu devrais avoir honte
Souviens-toi de ton passé
Tu es vraiment dépassé
Te revoilà ma mie
Te revoilà ma mie
A la chaussée d’Antin
Transformée en catin
Toi mon ancienne amie
Je t’ai bien reconnue
Pas b’soin de te voir nue
J’ai reconnu ta bouche
Autrefois si farouche
Recouverte de fard
Tu reviens sur le tard
Inviter au désir
Pour vendre du plaisir
Te revoilà ma mie
A la chaussée d’Antin
Transformée en catin
Epave de la vie
Je t’ai longtemps cherchée
Car je t’avais lâchée
Un jour je t’ai trompée
Et tu t’es échappée
Tu dois me pardonner
Je veux tout te donner
Tu n’es pas une catin
Plus de chaussée d’Antin
Reviens sous notre toit
Je ne serai qu’à toi
Refaisons notre vie
Te revoilà ma mie
Les bonnes âmes
Ma chère tante Adèle
Passait pour être belle
Mon cher tonton Gaston
Lui avait donné son nom
Ma chère tante Adèle
Devenue infidèle
Mon cher tonton Gaston
Avait eu un surnom
Mais les bonnes âmes
Sans penser au drame
D’un élan merveilleux
Voulaient lui ouvrir les yeux
Ma chère tante Adèle
S’occupant toujours d’elle
Mon cher tonton Gaston
Avait haussé le ton
Ma chère tante Adèle
Etant toujours rebelle
Mon cher tonton Gaston
Haussait encore le ton
Mais les bonnes âmes
Pressentant le drame
D’un élan malicieux
Lui avaient ouvert les yeux
Ma chère tante Adèle
Reçut du plomb dans l’aile
Mon cher tonton Gaston
Avait baissé le ton
Ma chère tant Adèle
Morte n’était plus belle
Mon cher tonton Gaston
Avalait son surnom
Mais les bonnes âmes
Oubliant le drame
D’un geste presque pieux
Avaient fermé les yeux
Du bleu, du blanc, du rouge
Un bonnet tout bleu
Un corsage blanc
Une jupe rou-ge
Tu m’es apparue
Au coin de la rue
Me disant ton nom
Tu n’as pas dit non
Je t’ai emmenée
Là où j’étais né
Dans les prés fleuris
Et tu m’as souri
Sous le ciel tout bleu
Les nuages blancs
Tes joues étaient rou-ges
Avec la tendresse
Naissaient les promesses
Nous étions heureux
C’était merveilleux
Je t’ai ramenée
Là où tu étais née
Et à la Mairie
Tu as encor souri
J’ai eu tes yeux bleus
Et ton front tout blanc
Et tes lèvres rou-ges
Le temps a passé
Tu t’étais lassée
J’étais ton mari
Tu n’as plus souri
Après tes mensonges
Dont l’horreur me ronge
Je t’ai vue partir
Je pense à mourir
Plus de ciel tout bleu
Plus de voile blanc
Et j’ai les yeux rou-ges
--------------
Plus de ciel tout bleu
Plus de voile blanc
Et j’ai les yeux rou-ges
Les cinq nations
Il y a au monde cinq nations
Qui partagent la même passion
Ayant compris ce qu’est la guerre
Par expérience de naguère
Elles l’ont rendue pacifique
En un tournoi magnifique
Rugby, Rugby
En guidant leurs nobles efforts
Tu as rendu les hommes plus forts
Rugby, Rugby
En un affrontement grandiose
Et sous le signe de la rose
Admirant le trèfle irlandais
On loue le chardon écossais
Les vertus du poireau gallois
La bravoure du coq gaulois
Rugby, Rugby
Tu as fait naître la poésie
Là où il n’y avait qu’hérésie
Rugby, Rugby
Et chaque année durant des mois
Le monde heureux vit en émoi
Lorsque se déploient les drapeaux
S’il a les nerfs à fleur de peau
Il peut apprécier la mêlée
Confiant dans l’esprit du fair play
Rugby, Rugby
Qui a si bien su nous convaincre
Que sans les armes on peut vaincre
Rugby, Rugby
Dauphin, mon ami
Lorsque le dauphin succédait au roi
C’était par habitude de plein droit
Puisque notre siècle en a détruit l’usage
Désormais nous vivons un tout autre âge
On a découvert en Amérique
Une vérité des plus antiques
Un dauphin a de la conversation
Et il est un véritable champion
Mais sur toutes les côtes d’Afrique
Une autre vérité fantastique
Veut que là où s’ébattent les dauphins
On ne puisse voir le moindre requin
Dans le port j’ai admiré le dauphin
Sautant, virant, en un ballet sans fin
Il me connaît, me lance des messages
Et il m’entraîne au loin dans son sillage
Je rêve d’un dauphin, un bon ami
Me préservant de tous mes ennemis
Je pars avec mon ami le dauphin
Qui sait me faire éviter les requins
Mes campagnes
Mes campagnes m’ont bien aguerri
Mais elles ne m’ont pas guéri
De ce fou désir de conquête
Qui me faisait tourner la tête
Du Limousin à la Bourgogne
Je vais à l’assaut sans vergogne
Et je me dévoue à mes reines
De l’Armagnac à la

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