Poésie chronique ou Cinquante ans de solitude avant d'arriver à l'autre

Myriam Gauthier

Description

Transmettre l'aventure de l'écriture !?
Ne le répétez pas
L'aventure ne s'arrête pas là !
L'écriture mène à soi
Qui s'ouvre grand
En un pas de géant
Découvre le temps
Qu'il faut soumettre
Pour cesser de n'être
À la fin que l'ombre
De ce pas
L'ombre de soi
Surtout ne le répétez pas
À vous d'écrire
Tous les mots encore à dire
Qu'ils soient à jamais
En paix
L'aventure ne s'arrête pas à soi !
Bonne lecture !

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 01 février 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414172481
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-17246-7

© Edilivre, 2018
Vendredi 3 novembre Incipit
Ainsi trouvé
Dare-dare
Et sans licence
Je commençais d’être
Dans la nuance
D’utiles et subtiles
Redondances
Ont fait disparaitre
Les mots
Qui me manquaient
Les mots
De mes absences
Est-ce par hasard
Et heureusement
Que j’ai remarqué
Ainsi ta présence ?
Mardi 1 er août Humeur
Humeur : à la recherche du bien-être, dans le souci de l’autre.
Un jour, un grand ménage inspire mieux qu’un déménagement ;
Un grand balayage pour que plus rien ne frêne ;
Faire revenir le bon air des choses soignées de près ;
Ne plus laisser qu’un parfum distrait derrière soi
Pour marquer l’espace du souci de l’autre
Du soin que l’on a de soi et alentours de soi,
Sans laisser paraître les heures de labeur ;
Qui font aussi les bonnes heures du quotidien ;
Quand on apprend guidé par son prochain
Et vers lui
Ainsi guidé, on peut aller mieux voire plus loin.
Mercredi 2 août Procrastinations saisonnières et drôles d’envies ménagères :
Envie d’un espace aérien pour repasser les plis et repousser la poussière loin dans l’éternelle atmosphère ;
Envie d’une table de chevet pour les livres à lire en urgence qui trainent par terre depuis aussi longtemps qu’on les possède ;
Envie d’un dessus de lit gigantesque et sombre comme un océan qu’on aurait aimé acquérir mais qui n’est déjà plus à vendre ;
Envie d’une sublime salle de bain autonettoyante et d’une magnifique cuisine tout-en-un où chacun pourrait actionner et confectionner ce qu’il lui plaît comme il lui plaît, à sa mesure ;
Envie d’un fabuleux jardin exotique derrière des volets roulants hyper-roulants avec leur télécommande méga-compact ;
Envie de plein de télécommandes, des télécommandes à tous les étages et des étages pour chaque télécommande. Ainsi de suite…
En bref du ménage à tous les étages, et à chaque fois des envies de lectures en attente, des livres qui continuent à joncher le sol, encore plus de drôles d’envies ménagères avec les mêmes procrastinations saisonnières etc., suite et FIN !
Mercredi 2 août Détournement d’énergie
A force de ténacité, de perte de temps, d’ennui, de soucis et de manque, à la longue et à l’usure, un chemin se profile qui devient praticable, acceptable, reconnaissable. Rien n’a été finalement résolu ! Tout reste à recréer ! Mais il suffit de détourner son énergie pour que l’ombre se déplace et que la lumière passe. L’exercice de soi devient alors un outil de combat et une exigence pour sortir de soi et œuvrer à quelque chose d’autre que soi comme par exemple exercer sa plume un jour pour les autres, pourquoi pas ?!
Samedi 22 juillet Un temps pour tout, un temps pour sortir de la confusion
La peine, la misère et la joie tissent parfois confusément la trame de nos cœurs
Trompent notre perception du monde.
Démêler l’écheveau de nos émotions demande alors d’apprendre
A distinguer, à reconnaître puis à nommer
Ce qui nous trouble
Pour exprimer plus vivement la qualité
De ce qui nous anime vraiment.
Vendredi 21 juillet La confiance en soi, ne rien forcer
Accueillir l’instant présent tel qu’il est
Sans essayer de le changer.
Juste être là.
Puis à nouveau là.
Disponible à l’instant d’après.
A ce qui vient.
De l’esprit et du corps.
Le prendre juste pour ce qu’il est :
Une pensée fugace,
Un souffle qui passe.
Revenir à la respiration,
A l’instant présent.
Vivre sans juger,
Ni préjuger de l’instant suivant.
Laisser advenir puis se déployer
L’intime confiance qu’on porte tous en soi.
Lundi 17 juillet Des fleurs et des notes
Les tournesols font do ré mi fa sol,
Si d’aventure, je dors,
Réveille-moi,
Joue ta fanfare,
En plein midi,
Le soleil parfois égare,
Pour les sirènes qui,
Dans les champs, se dorent,
Des puits de lumière,
A faire tourner la tête.
Dimanche 16 juillet : Le temps, l'enfant et l'ingénieur
Dimanche 16 juillet
A Louis
Le temps, l’enfant et l’ingénieur
L’enfant grimpait à l’échelle du temps
Et s’interrogeait sur le monde.
Le soleil et les cauchemars.
L’ingénieur lui répondit simplement :
Cours plus vite que les réponses toutes faites.
L’univers est plein de questions fragiles
Et utiles comme des tournesols,
Qui font tourner la terre et
Grandir les enfants
Tout comme toi.
Vendredi 14 juillet Pourquoi
...