Poésies cachées

Jean-Charles Lesly

Description

« J'aime tant contempler l'éveil de la nature au petit matin, Tant humer l'odeur fraîche de l'herbe et des fleurs en dessins. Mais un torrent d'amertume se déchaîne en mon être, Détruisant tout ce qui ferait de moi un homme, un être. Quand viendra ce jour où encore mon cœur sourira ? Quand viendra ce jour où ma vie fleurira ? Jusqu'à quand serai-je dans le désespoir ? Jusqu'à quand serai-je dans le noir ? » Pour Jean-Charles Lesly, l'écriture poétique constitue un moyen de mettre en ordre ses sombres pensées et d'apaiser un temps la mélancolie qui le ronge. Le poète tourmenté oscille entre parler ou bien se taire, pleinement conscient du poids et de la valeur de chaque mot. Le sentiment amoureux est synonyme de souffrance, puisque la réciprocité n'est pas de mise. Malmené par l'inconstance de l'être aimé, il ne trouve qu'une brève satisfaction dans les plaisirs charnels, sans accéder à un attachement plus durable. En dépit de quoi il préfère chanter en vers libres ou rimés l'élévation de l'âme et les nourritures spirituelles. L'amant délaissé retrouve goût à la vie au contact de la nature, intarissable source d'inspiration, dont la beauté ne cesse de l'émerveiller.

Sujets

• Pasión (película de 1982)
• Poetry
• Passion
• Nostalgie
• Solitude
• Nature
• Poésie
• Fleur
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 13 octobre 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342156607
• Langue: Français

Extrait

Poésies cachées
Jean-Charles Lesly
Société des écrivains

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Poésies cachées
 
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Dans la vie rien n’est acquis… Nous naissons dans la souffrance et vivons avec… Ce qui nous attache à la vie sont nos espoirs et nos rêves. Alors n’abandonnez pas vos rêves quels qu’ils soient.
Bonne lecture
Ma réflexion
Vivre une vie, vivre sa vie.
Et comment vivre dans l’anonymat ?
Vivre dans l’ombre,
Ombre des ténèbres,
Ombre des mystères.
Un jour tu es là, et le jour d’après tu n’es plus.
La vie touche à sa fin.
Fin de vie, fin d’existence, Fin de soi.
Froideur intense dans ce monde sans retour,
Où l’on n’a ni visite ni compagne.
Seul on est, seul on demeure.
Partir ou disparaître ne sont point les mots.
Une heure on est là, et l’heure d’après on est plus.
On s’habitue à la vie, à l’amour, à la joie ;
Mais comment s’habituer ? Si non, accepter
Ce moment incertain qui nous épie tous les jours,
Et brusquement se saisit de nous.
Point d’escale,
Point de fuite,
Point de retour.
 
Cette route que nul ne connaît !
Mais que tous nous empruntons,
Cette route que nul ne connaît !
Mais qui nous connaît tous.
 
Ce chemin incongru qu’il faille emprunter
Sans nulle échappatoire.
Vivre ou ne pas vivre,
Exister ou ne pas exister,
C’est quoi la vie ?
 
 
Espoir
Serait-ce un simple mot écrit ?
Ou du moins un mode de vie décrit ?
Bon nombre d’entre nous vivent d’espoir,
Pourtant, sombrent souvent dans le désespoir
 
Des jours qui fuient, espérant que demain sera meilleur.
Peut-être retrouveraient-ils le bonheur ?
Et fort souvent demeurent dans la torpeur,
Pour, sans choix dormir, sous l’emprise de la peur,
 
Inlassablement se réveiller avec l’espoir d’un plus beau jour.
Que faire sinon que d’espérer toujours
Face aux tourments de la vie, qui souvent les laissent sans détour,
Quand la misère, l’angoisse et le chaos les entourent.
 
Mais à chaque jour qui se lève sur leurs sombres existences,
Ils cultivent avec ferveur et persistance
Ce qui pour certains n’est qu’un simple mot ;
Mais pour eux, un mode de vie sous l’hégémonie du chaos.
Espoir ou désespoir.
 
 
Folle espérance
Si j’ai pensé à l’aube de ma vieillesse
À vous écrire, oh jeune princesse,
Ne pensez point que la folie me mène,
Si ce n’est l’amour qui m’entraîne.
 
À nos jours, nos âges sont condamnés,
Mais en mon cœur, ces sentiments sont cachés ;
Et que vers vous, un immense amour est dirigé.
Je ne puis vous aimer, car je serais damné.
 
Mais au plus fort de cet amour ressenti,
Je vois la tristesse à ma porte pressentie.
Je me meurs lentement mais sûrement,
Je me languis de vous et vous veux ardemment.
 
À beau dire que l’amour n’a point d’âge ;
Pourtant à vous aimer, en cette société où violence fait rage,
Je me vois déjà sur la potence, condamné à la pendaison.
J’avoue, belle princesse, que de vivre sans vous, nulle raison.
 
Dès cet instant, je vis d’une folle espérance
Qu’un jour venu, je serai votre préférence.
Cette force qui me caractérise et m’inspire,
Par bonheur et plaisir de vous écrire,
N’est autre que la sincérité de cet...