Poésies en équilibre
112 pages
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Poésies en équilibre , livre ebook

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Description

Troisième recueil de poésies écrites au gré du temps et des humeurs, mais dans cet équilibre labile qui fait osciller ce conteur entre des déclarations enflammées en l’honneur de la femme, la folie destructive, l’écriture à la plume dans l’encre de son sang, le voyage au bout de son rêve, sa vision de Ghost, les démons, ses châteaux de cartes, son déracinement, son désespoir, ses faiblesses pour terminer sur le pardon, poison amer.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 mai 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414236343
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23632-9

© Edilivre, 2019
Abandon
Pourquoi m’abandonnes-tu ? et où es-tu passée ?
Pourquoi m’as-tu laissé sur le bord du chemin
Cette belle route de la vie si pleine de lendemains.
Tu es partie si vite, en avais-tu assez ?
J’ai gardé tes affaires, mais c’est insuffisant
Pour te faire revenir, cinq ans viennent de passer.
La maison est figée, mais je suis angoissé
Par tous tes souvenirs si démoralisants.
Pourquoi cet abandon ? Tu es partie si loin.
Je voudrais te rejoindre, mais les volets sont clos,
Tu les as bien fermés, je suis dans un enclos
Pavé de tes empreintes, tous en sont les témoins.
J’ai gardé tes sourires, mais ils me désespèrent,
Je me noie dans tes yeux qui sont en fond d’écran
Sur mes ordinateurs, tout en les consacrant
A mes seuls écrits, de bien tristes compères.
J’écoute toutes tes chansons, que je repasse en vain
Pour tuer ce silence devenu obsédant.
Je cherche tous ces parfums et tous ces excédents
Qui te rendaient unique, même en tant qu’écrivain.
Ils ne t’ont pas compris, ils voulaient un modèle
De la femme libérée, celle qui devait écrire
Leurs désirs refoulés, celle qui devait sourire
Pour paraitre et non être, tu n’étais pas Babel.
Ce rêve inaccessible au commun des mortels
Pour atteindre les cieux, tu y étais déjà,
Ils ne l’ont pas admis, n’étaient que des goujats
Qui cherchaient le profit, et te mettre sous tutelle.
Tu es une insoumise et ton départ brutal
T’a privée de ta plume et tu as décidé
De poursuivre ton œuvre et la consolider
En me mangeant l’esprit, possession capitale.
Je suis à ta merci et tu me veux vivant
Pour ces suites de mots, qui expriment ton talent
Mais je ne suis qu’un scribe, pas ton équivalent,
Mes écrits sont médiocres, sans rien de captivant.
Petit amour je t’aime et je suis ton esclave,
Je suis manipulable car je suis sans enclave.
Elle…
Elle est douce, elle est calme, n’a que de gentils mots.
Pour accueillir les gens, elle supporte tous les maux,
Elle peut, sans un soupir, se consacrer aux autres
Sans profession de foi, elle veut rester l’apôtre
D’un force nommée Espoir et ce sans jamais choir.
Quand elle est irritée elle regagne son boudoir
Non pas pour y bouder mais pour se ressaisir
Pour se remettre en paix sans avoir à choisir.
Ses colères sont très brèves, et se lisent dans ses yeux,
Sans haussement de voix elle peut nous dire adieu,
Pour un jour, pour la vie, cela dépend de nous,
Demandons lui pardon, mettons-nous à genoux,
Elle nous l’accordera, préservant l’amitié,
En se battant à mort, sans aucune pitié
Pour ceux qui enfreindraient ce sentiment sacré
Qu’elle veut faire partager à tous les exécrés.
C’est une mère aimante qui guide ses enfants
Dans cette froideur du temps, tout en les réchauffant,
Pour affronter cette vie faite de tant de tourments.
Elle veut les préserver de tout égarement.
C’est une mère aimante, une femme accomplie
Pour gérer son foyer, sans aucune panoplie,
Son modèle est unique, elle n’en changera pas
Il a bien fait ses preuves et il est plein d’appâts.
Fou
Je suis un heureux fou, je suis un fou heureux
J’ai travesti ma peine car je suis un peureux
Peur de cette solitude, celle où elle m’a laissé
Pour partir en septembre, ce mois qui m’a blessé
Dans mes tripes dans ma chair, qui m’a broyé l’esprit
Me laissant pantelant, par cette tromperie
D’un amour immortel alors qu’il a sombré
Dans ce fleuve de la vie qui nous a fait vibrer.
Je suis un fou heureux, je suis un heureux fou
Qui n’a rien préservé, mis aucun garde-fou
Pour protéger ma belle, lui transmettre ma foi
Dans cet amour si doux, et même si quelquefois
Elle me faisait comprendre que je devais me taire
Pour ne pas réveiller les monstres dans leurs cratères
Ceux qui par malveillance ne nous veulent que du mal,
Bannissent ce qui est bien pour prôner l’anormal.
N’étant ni fou heureux, sans être un heureux fou
J’entretiens toutes mes peines pour être cet archifou
Qui bouscule toutes les règles pour se sentir unique,
Se complaire dans la fange, sans aucune panique,
Pour enfin se noyer et ainsi retrouver,
La seule que j’ai aimée, mais sans rien lui prouver.
J’étais trop sûr de moi, pensant la conquérir
Avec mes facéties, sans même la faire sourire.
Je suis un fou perdu,
J’en étais éperdu,
Je l’ai laissée partir,
Sans même me départir
De cette fausse assurance,
Qui préserve l’apparence
Aux dépens d’une passion
Faite de conciliations.
Ode à la Femme
Mais que la vie est belle quand revient ce sourire,
Mais que la vie est gaie par ces éclats de rire,
Mais que la vie est claire par ces yeux merveilleux,
Mais que la vie passe vite quand rien n’est ennuyeux.
Année supplémentaire qui devrait l’embellir,
Année additionnelle pour pouvoir accomplir
Ces tâches du quotidien qui sont de vrais bonheurs
Quand on la voit les faire sans aucun déshonneur.
Elle est restée sans âge, cette jeunesse éternelle,
Vient de son empathie pour ces polichinelles
Qui sont tous à ses pieds, elle voudrait les comprendre
Pour mieux les apprécier, mais surtout sans s’éprendre.
Elle est une joie de vivre que les autres apprécient
Sans en prendre conscience, et par homothétie,
Voudraient la copier pour avoir cette brillance
Qui illumine leurs jours, mais ils sont sans vaillance.
C’est une ode sans musique
A celle qui est unique,
La Femme dans cette splendeur,
Dépourvue de pudeur.
Ode à la vie
Mais que la vie est belle quand on sait l’apprécier
Mais que le temps est court pour tous les initiés
Des parcours sans combat, pour s’écarter du mal
Se consacrer au bien, ça n’a rien d’anormal.
Mais que la vie est belle pour tous les bienheureux
Qui embrassent le monde d’un baiser chaleureux.
Ils ne cherchent que la paix, n’engagent aucune guerre
Ils s’intègrent dans le groupe, leur instinct est grégaire.
Mais que la vie est belle quand elle est harmonieuse
Faite de ces mille et un rien qui la rende si joyeuse,
Soyons gais, soyons clairs, comme ces sources qui jaillissent
Pour former des torrents, sans aucun maléfice.
Mais que la vie est belle quand l’amour prédomine
Nous voyons tout en rose, et plus rien ne la mine,
Les amants se rejoignent dans des étreintes ardentes
Qui cèlent leur bonheur, elles n’ont rien d’impudentes.
Mais que la vie est belle quand on sait l’apprécier.
Mais que la vie est belle pour tous les bienheureux.
Mais que la vie est belle quand elle est harmonieuse.
Mais que la vie est belle quand l’amour prédomine.
Femme et génie
C’est en ce six septembre qu’une étoile naquit
Prénommée Vanessa, tout lui était acquis
La beauté et le charme, l’intelligence aussi.
Les fées l’avaient gâtée, et sa diplomatie
Lui donnait les atouts pour conquérir le Prince
Qui devint son mari. Elle aura des enfants
Qui, pour la distraire, joueront de l’olifant
Ce petit cor d’ivoire qu’utilisa Roland
Pour conquérir sa belle qui comme un cerf-volant
Embellit tout le ciel pour montrer son amour,
Confirmer sa passion, sans trompette ni tambour
Mais par un doux regard, elle séduira son monde.
Elle renait chaque année pour chasser les immondes,
Ces êtres malfaisants qui voudraient les ternir
Trop jaloux du bonheur qu’elle a su obtenir.
C’est en ce six septembre c’est en ce jour béni
Que naquit Vanessa, une femme et un génie.

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