Poésies perdues
98 pages
Français

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Poésies perdues , livre ebook

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Description

Recueil de poésies réalisé à partir de textes écrits à différentes périodes de la vie de l’auteur, qui a retrouvé les manuscrits au fond d’une malle que sa femme avait voulu conserver contre son gré, car il considérait que ces textes appartenaient à un passé sans elle.
Une centaine de feuillets étaient soigneusement gardés avec une note écrite par son épouse qui disait « Tes poésies ne sont pas perdues, elles attendent que tu les relises et, une fois regroupées, que tu décides de les faire éditer ou non ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 juin 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414348466
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-34847-3

© Edilivre, 2019
Prologue
« Poésies perdues » pour me remémorer des instants de ma vie au cours desquels je passais de la joie au bonheur, avec cette insouciance de la jeunesse qui permet de rêver à ce « grand amour » que l’on va trouver, mais qui ne se réalise jamais comme on le souhaitait.
Au détour d’une aventure, et sans qu’on s’y attende, il apparait brutalement, vous bouleverse, et vous entraine dans ces voies sinueuses des relations complexes homme/femme que seule la femme sait mener à bien, l’homme étant fasciné par cet « objet du désir » qu’il est incapable de maîtriser.
J’ai retrouvé des manuscrits de cette période passée et, sans aucune correction, j’en ai daté certains pour les situer dans le temps avant de transmettre l’ensemble à mon éditeur.
Ame immortelle
Dans la paix de mon âme qui elle est immortelle
Mon enveloppe charnelle peut regagner l’autel
Sur lequel je me couche pour cette fin souhaitée
Afin de la rejoindre depuis ce jour d’été.
Dans la paix de mon âme qui se veut forte et belle,
J’ai passé des années, et ce en ribambelle,
A psalmodier des vers dans des langues diverses
Afin que tu m’entendes et que le temps s’inverse.
Dans la paix de mon âme et d’un monde révolu
Je supplie tous les saints pour une paix absolue
Celle qui me permettra de vivre sans plus me plaindre
En gardant le silence qui me fera l’atteindre.
Dans la paix de mon âme, rien ne peut me contraindre,
C’est en toute liberté et sans jamais enfreindre
Les règles de sagesse dictées par un seul Dieu
Que je vais festoyer pour faire tous mes adieux
Dans la paix de mon âme qui s’est enfin perdue
Je suis libre et sans tâche, un serpent m’a mordu
Et son venin fatal aura raison de moi
Et je pourrai partir sans crainte et sans émoi.
Sept ans bientôt
C’est la septième année d’un présent sans futur
C’est la septième année d’un passé si présent
Je ne compte plus les jours et c’est agonisant
Que je rejoins ma couche dans cette déconfiture
D’un esprit torturé par un présent passé
Qu’il n’a pas su gérer par cette cécité,
Par ces tristes regrets qu’il ne peut occulter,
Qui perdurent à jamais, il les a cadenassés.
Mes pensées sont brouillées par les incertitudes
Sur des demains meilleurs que je pourrais avoir,
Je les refuse en bloc mais sans même le savoir
Car mon être se replie sans aucune aptitude
Aux jeux de la raison qui pourraient me conduire
A changer de chemin pour au moins faire une pause
Dans cette course insensée où rien ne me repose
Car c’est une évidence, je ne veux rien construire.
Amitié
La distance nous sépare mais l’amitié demeure
Elle est grande elle est forte et se rit des frimeurs
Qui par de faux-semblants voudraient l’accaparer.
Elle est toujours fidèle, contre vents et marées,
Et atteint des sommets quand dans l’adversité
Elle se trouve en péril par manque d’assiduité.
Comme la flamme d’un foyer il faut l’entretenir
Ou faire des étincelles pour ainsi obtenir
Un bien plus beau brasier fait de tous nos échanges
Et de cette affection, qui m’a lié à Ange,
Cet ami de toujours que je saurai garder
En le portant aux nues, mais sans le brocarder
Car cette très belle personne mérite l’admiration
De ceux qui le côtoient, pour ses abnégations,
Et le don de soi-même pour faire le bien des autres
Sans gémir ou se plaindre, en véritable apôtre,
Comme un des messagers qui délivre la parole
De ce qui est sacré, sans faire de banderole,
Il veut rester discret pour atteindre son but
Pourfendre et même tuer ce triste Belzébuth.
Ange tu es mon ami, tu le seras toujours
Peu importe les distances, tu le verras un jour.
Amour contrefait
Le papier peint est mauve
Et les fleurs sont fanées
La chienne de couleur fauve
Anime la maisonnée.
Bien triste et solitaire
Quand tout ça est passé
Et quand je dois me taire
Et que je veux crier
Je veux me révolter
Contre un état de fait
Sans pouvoir supporter
Un amour contrefait
Par ma faute, c’est certain
Car par un beau matin
J’ai quitté la maison
Sans aucune bonne raison
Et j’ai trouvé le vide
Les gens étaient avides
Ils voulaient tout savoir
Me cherchaient sans me voir
Mais je suis revenu
Sans être le bienvenu
Pour remplacer les fleurs
Retrouver les couleurs
Du papier, de la chienne
Et aussi Adrienne
Cette femme si maltraitée
J’étais dans l’anxiété
Ce ressenti stupide
Qui n’a rien d’intrépide
Tout m’était pardonné
Mais je suis bâillonné.
Amour platonique
Elle est belle elle est brune et j’en suis amoureux
Sa démarche est gracieuse, ses pas sont vigoureux,
Elle peut tout se permettre sans aucun interdit
Elle sait en profiter, j’en suis abasourdi
Elle me tient par le cœur, mes sentiments sont forts,
Elle me rend la pareille et le fait sans effort.
Dans cette vie de rêves que nous menons ensemble,
Nous vaincrons les obstacles, aucun de nous deux tremblent
Nous vivons en osmose et au diable les jaloux
Qui voudraient nous atteindre, aucun d’eux n’est un loup.
Cet amour platonique n’est dû qu’à un seul fait
Elle est bête je suis homme et ça nous satisfait,
Elle aboie son bonheur, je lui susurre des mots
Au creux de son oreille, nous devenons gémeaux.
Elle est belle elle est brune elle s’appelle Kinola,
Et nous sommes en symbiose comme un apostolat,
Mêlant le dévouement à de l’abnégation
Afin de se suffire, mais sans aliénation
Qui pourrait nous priver de notre libre-arbitre
Pour gérer des conflits, sans en être les pitres.
Elle est belle elle est brune c’est une très belle chienne
Qui a conquis mon cœur avant qu’elle ne devienne
L’inséparable amie d’un drôle de misanthrope
Que j’étais devenu, véritable amétrope,
Qui ne voulait rien voir, sauf son nombril
Pour rester concentré sur ses pensées stériles.
Années qui passent
Toutes ces années qui passent, sans nous faire oublier
Tous les meilleurs moments qui nous ont aiguillés
Vers les destinations des bonheurs éphémères
Qui sont brefs et intenses, sans jamais être amers.
Nous les gardons secrets en notre for intérieur
Pour préserver cette joie de pouvoir être ailleurs
Sans que les autres le sachent, étant trop occupés
Par leur égocentrisme qui pourrait les duper.
Toutes ces années qui passent et moi qui reste prostré
En position fœtale pour ainsi me cloitrer
Dans l’absolu silence de cet espace immense
Que nul ne peut atteindre, il est fait de démence,
Aliénation mentale qui me fait oublier
La triste réalité d’une vie maquillée
Par des sourires faciles et des joies simulées
Pour paraitre et non être, sans aucune acuité.
Attendre
Attendre la nuit qui tombe pour clore sa journée
En pensant que les rêves ne vont pas nous berner
Mais bien nous apporter le repos attendu
Sans les affres du remord des pensées défendues.
Attendre dans la joie que le soleil se lève
Pour affronter sans crainte cette aube qui comme un glaive
Tranchera dans le vif tous nos espoirs d’un Dieu
Qui nous pardonnera pour nos péchés odieux.
Attendre en permanence, sans jamais nous lasser,
Que le meilleur arrive, mais sans nous angoisser,
Sur des déconvenues qui sont pourtant certaines,
Par le péché mortel, lavé par le baptême.
Attendre mais sans angoisse qu’un jour se réalisent
Tous nos rêves de papier, conçus sans l’analyse
De toutes ces turpitudes qui font notre quotidien
Et que nous acceptons comme de bons comédiens.
Attendre une fin certaine que l’on veut ignorer
Pour vivre dans l’artifice d’une passion abhorrée
Que l’on doit préserver afin que cette souffrance
Nous permette d’oublier toutes nos aberrances.
Belle et Démon
J’ai retrouvé ma belle, celle qui a tant de charme,
Elle a repris mon cœur et je n’ai aucune arme
Pour protéger mon âme d’une damnation certaine
Car je suis prêt à tout, et pêcher par centaine.
Elle est ange et démon, me provoque tout le temps
Afin que je devienne un de ses pénitents,
Des êtres à sa merci qui vivent agenouillés
Pour lui demander grâce, sans...

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