Poétiquement vôtre
65 pages
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Poétiquement vôtre , livre ebook

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Description

«Il faudrait peut-être mourir hors saison,

Sans trop de regrets pour quitter la vie,

Et, quand l’heure viendra, sans appréhension,

Partir doucement pour le Paradis !»

La poésie de Calliopé, légère et grave, est une ôde à la vie, à la Nature et au temps qui passe. Avec une plume pudique mais chargée d’amour et de souvenirs, elle rend hommage aux siens et aux instants partagés avec sa famille.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 avril 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342354966
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Société des Écrivains
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
info@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-35495-9

© Société des Écrivains, 2022
Poésie
Ma poésie est par nature
Ennemie de toute prison ;
Elle s’en va, court l’aventure,
Veut ignorer toute raison ;
Si en sonnet, je veux la mettre,
Elle se cabre et ne dit rien ;
Elle perd son accent champêtre,
Elle veut s’ébrouer sans lien ;
Elle s’en va, fine et légère,
Dans les champs et les sous-bois ;
Et je la sens qui s’exaspère,
Si, je dis la rigueur des lois,
Laisse-moi déployer mes ailes,
Laisse-moi voler dans le vent,
Quand la poésie ensorcelle,
On ne voit plus passer le temps !
Au fil des ans
Je revois mes dix ans et mon tablier noir,
Ma plume Sergent-Major, mes leçons, mes devoirs.
Je revois mes vingt ans et mes sabots de bois,
Je revois mes trente ans, mon mari, mes enfants,
La tête pleine de projets pour… quand ils seraient grands ;
J’ai déjà quarante ans, la moitié du parcours,
Mais il me reste encore, grâce à Dieu, de beaux jours.
Puis c’est la cinquantaine, les lunettes, les douleurs,
Heureusement j’ai encore toute la jeunesse du cœur !
Soixante ans… la retraite, un autre genre de vie
Et satisfaire (peut-être) quelques anciennes envies ;
Soixante-dix ans, déjà ? Je ne peux y croire !
Ou alors, je commence à perdre la mémoire :
Les chagrins imposés, je les ai surmontés,
Grâce à Dieu, je suis là dans ma petite maison,
Je peux, dans mon jardin, profiter des saisons,
Et, à tout petits pas, je poursuis mon chemin,
Dieu seul a décidé quel serait mon destin… !
L’enfant et la neige
Tu ne dors plus : le jour se lève ;
Vite, aux carreaux, viens voir Baby ;
Partout dehors, le bel habit.
Tu vas garnir tes yeux d’un rêve…
Imprudemment, un gamin leste
S’élance, se penche et s’arrête :
Il va pétrir entre ses doigts
La coupelle de duvet pâle
Qu’il lancera comme une balle
Vers son copain qui file droit.
D’étonnement, nous nous taisons.
Friand Baby, cela est beau.
Surtout… si l’on a de bons sabots,
Si l’on a chaud dans nos maisons…

Regarde, Baby, la neige…
Petite danseuse insolente,
Fière et froide comme la mort ;
Inaccessible souveraine,
Vive nudité qui scintille,
Parmi dentelle et joyaux,
Beauté secrète et impavide,
Au profond silence harmonieux ;
Jeune Vestale au ventre vide,
Sous le savant drapé soyeux,
Comme une tragédienne qui se maquille,
Touchant du ciel par son front blanc
Comme elle est grave et sereine !
Joyau de la Côte Vermeille
C’est un coin de terre au fond de l’Hexagone,
En pays catalan, au pied des Pyrénées,
Où l’accent rocailleux un peu partout résonne,
Tout en donnant l’air, en parlant, de chanter !
Ce pays aux couleurs magiques et changeantes
Abrite en son écrin un joyau flamboyant,
Un petit port de pêche aux senteurs enivrantes
Que tant de peintres ont célébré, si souvent !
Lorsque souffle le nord-ouest, les jours de tramontane,
Emportant les nuages au diable Vauvert,
Lorsque l’automne se pare de nuances catalanes
Les moutons blancs se lèvent et courent sur la mer ;
L’église a son clocher qui, fièrement, se dresse
Entre château Royal et plage Saint-Vincent,
Édifice majestueux tout empreint de noblesse
Qui défie les rafales prodiguées par le vent :
Seuls les grands goélands et les frêles mouettes
Rasent du bout de l’aile sans jamais la toucher
Sa calotte toscane aux tons de violette ;
Sous l’imposant château qui plonge dans la mer,
Quelques voiliers à l’ancre se balancent ;
Ses pierres séculaires et son omnipotence,
Imprenable galion digne, valeureux et fier !
Les anchois et sardines pêchés en abondance
Par les longs sardinas ou par les lamparos
Frétillent encore parmi nos souvenirs d’enfance
Lorsque les pêcheurs rentraient à bord de leurs bateaux ;
Et même si le vent soufflant du nord ou d’Espagne
A emporté à jamais ceux qui nous étaient chers,
Il rend le ciel plus bleu, blanchit nos montagnes
Et fait mûrir les grains et enrager la mer ;
Puis Collioure repose dans l’été qui s’éteint
Sous les terrasses ombragées tout au long de la plage,
Épuisée, éreintée par le torrent humain,
Des touristes venus séjourner dans ses parages.

FIN

Conclusion : Collioure est un chef-d’œuvre naturel de la côte rocheuse, c’est aussi hier et demain, c’est le Sud et l’Orient, c’est toute la Méditerranée qui a jeté l’ancre !
Fleurs oubliées
La fleur de blé, la fleur de vigne
N’entrent jamais dans un bouquet :
Chacune d’elles se résigne
À s’épanouir en secret ;
C’est grâce à cette modestie
Que nul ne pense à les cueillir :
On les ignore en poésie
Car on ne les voit pas fleurir !
Elles dansent dans la lumière,
Au souffle caressant du vent,
Et puis retombent en poussière
Parfumant l’air discrètement ;
Si Dieu ne les créa pas jolies
Comme la rose et le lilas
C’est bien pour qu’elles fructifient…
Que le pain, le vin ne manquent pas !

Fin
Le bon temps
Grand-Père était un vieux bonhomme,
Il avait bien près de cent ans !
...

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