Porteuse de rosée
110 pages
Français

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Porteuse de rosée , livre ebook

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Description

« Écarte-toi de moi
nourris-toi du silence
Tu reviendras vers moi,
porteuse de rosée
La lumière sur ton front
sera source de miel
Ton corps embrassera
un ciel peuplé d’oiseaux
Ton regard franchira
la nuit et son aurore
Ta chevelure offerte
mariera mon visage
et l’horizon des mots
Porteuse de rosée,
tu reviendras vers moi
Et nous nous blottirons
dans un berceau d’étoiles... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juin 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332719744
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71972-0

© Edilivre, 2014
Porteuse de rosée
Ecarte-toi de moi
nourris-toi du silence
Tu reviendras vers moi ,
porteuse de rosée
La lumière sur ton front
sera source de miel
Ton corps embrassera
un ciel peuplé d'oiseaux
Ton regard franchira
la nuit et son aurore
Ta chevelure offerte
mariera mon visage
et l'horizon des mots
Porteuse de rosée,
tu reviendras vers moi
Et nous nous blottirons
dans un berceau d'étoiles…
Souvent
Je pense à elle, souvent
mais je ne sais si elle existe
ailleurs que dans mon attente…
Je vois, se poser, sa main nue
près de mon ombre immobile
comme un papillon bleu
sur une douce-amère…
Le pollen de la mélancolie
essaime depuis l'aurore
Il plane à côté d'elle
une neuve odeur de genêt
et de bruyère cendrée
Autour de ses yeux lilas
le vent a dispersé les rides
Elle chemine comme féline
vers les escaliers de la nuit
Nous marcherons vers l'océan
dépouillés de nos nostalgies
et mélangerons notre sève
à celle de la mer et du vent…
Meknès, 20 février 1980
Ce soir, l'avenir
n'est plus ce qu'il était
Mon bic s'est enrayé,
mon sexe solitaire
s'invente sentinelle
mais tu ne viendras plus…
Et quelque part, au loin,
Dylan chantait…
Dans un coin du plafond,
des araignées ricanent
Qui a tissé ma vie
à coups de sarbacanes ?
Meknès est endormi
Paris m'étreint.
Soudain, je me revois
au métro Châtelet
Je suis encore,
sur le trottoir roulant
cet adolescent provisoire
emporté, malgré lui,
vers la vie-labyrinthe…
Et quelque part, tout près,
Dylan se tait…
Dehors, sans doute,
la nuit s'étoile…
Présence de Marie d'eau
Regarde-les
et ils sauront
que l'eau est flamme
Les herbes du regard
sont les torches de l'âme
Ailes vertes du feu
qui greffent ta présence
dans le monde innocent
pour les yeux qui s'y posent
Mais quand le jour s'inverse,
où sombrent les visages ?
Et quand flamboie le sang,
quand la paupière se clôt,
le corps devenu braise
est-il aussi regard ?
Amour
Le vent vient battre la fenêtre
et la pluie cingle les carreaux
nous sommes ensemble près de l'âtre
le feu se reflète en nos yeux
Le vent vient battre la fenêtre
Nous ressentons un tel bien-être
que l'on croit que le ciel est bleu
sous ta peau, je sens ton cœur battre
je trouve cela merveilleux
Nous ressentons un tel bien-être
Je t'aime de tout mon être
mon cœur bat comme un grelot
du feu, les dernières lueurs rougeâtres
éclairent nos corps amoureux
Je t'aime de tout mon être
Nos corps dormiront sous le hêtre
la mort aura le dernier mot
nous n'entendrons plus nos cœurs battre
ils vogueront sous d'autres cieux
Nos corps dormiront sous le hêtre
Amour, amour
Sait-on toujours ce qu'on attend ?
La joie n'est jamais assez forte
Quand retombent les feuilles mortes
Et qu'on espère le printemps !
L'amour s'envole avec le vent.
Il se présente à chaque porte.
Celui qui le trouve l'emporte
Pour des moments émoustillants !
Sais-tu que le désir m'habite
Quels que soient le mois, la saison.
Un corps sans amour est prison !
L'amour sans amour ne m'excite.
D'Abélard, je n'envie le sort.
Je veux jouir jusqu'à ma mort !
(poème écrit en atelier d'écriture,
à partir des rimes d'un poème de Georges Perros)
La pluie
La pluie ruisselle sur ton visage
elle se mélange à tes sanglots
déjà tu n'es plus de ton âge
le désespoir est sur ton dos
Hier, vous étiez sur la plage
elle transposait l'amour en mots
mais c'était son dernier rivage
la mort guettait avec sa faux
Elle a pris son dernier virage
juste à la sortie du hameau
déjà elle n'a plus de visage
sa jolie bouche n'a plus de mots
Et ce fut son dernier message
elle t'avait dit : « comme tu es beau,
je m'absente un peu, sois bien sage. »
La mort a hissé son drapeau.
Blessures purpurines
Femmes qui traversez ma vie
de vos regards bandonéon
en vespérales mélodies…
Vos corps lascifs dans le tango
et la cambrure de la silhouette
qui fascine le torero
avant son ultime pirouette…
Un souffle chaud, une envolée
La sueur des corps entrelacés…
Un tableau aux couleurs lavis
qui scelle l'empreinte de la vie
pour moi et puis aussi pour celle
qui constellera mon parvis…
Aurais-je le temps de vous séduire
de mes paroles d'aubépine
dans les embrasures du temps
sans les blessures purpurines
que cicatrisent les serments…
Femmes-rosée, femmes mutines
Mystères de la vie qui fascine
mettant nos cœur dans l'embarras
Parfois dans la nuit qui chemine
me parvient le son de vos voix
et des romances d'autrefois…
Une lente montée vers les cimes
avec votre cœur à mon bras
Au loin, se profile un chamois…
Un vieil amour qui crie famine
Une hirondelle sur le toit
Quelques violettes dans le sous-bois
La lumière tombe en gouttelettes
sur les feuilles des arbres bas
Et dans vos yeux qui étincellent
les myosotis de la joie…
Double coloquinte
Le bruissement d'ailes des vertes années
semble ritournelle du temps en allé
Ou le carrousel des amours ratés
pour des demoiselles qu'on a mal aimées ?
En nos cœur le fiel depuis essaimé
nous fait sentinelles du temps mal passé
Sur la balancelle les rois esseulés
jouent l'amour cruel à cœur démasqué…
Et exclu du ciel en habits râpés
le sempiternel enfant rabroué
tandis qu'à l'autel en habits dorés
plastronne charnel Monsieur le curé…
Dans nos vieux missels aujourd'hui fanés
subsiste le sel des miserere
Au jeu de marelle auquel on a joué
l'Enfer et le Ciel à égalité ?
Quelques étincelles sont encore nichées
au septième ciel aujourd'hui voilé
Mais sous la tonnelle du prince charmé
l'amie se sait belle car elle est aimée…

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