Pour Isabelle - Tome 1
466 pages
Français

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Pour Isabelle - Tome 1 , livre ebook

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Description

« Des sentiments, des idées, des chocs, des situations très dures, des situations heureuses, mes poèmes ont été, avec la peinture, ma meilleure thérapie.
Ils m'ont permis d'exprimer mes joies, mes peines, mes souffrances, et de trouver une philosophie de vie empreinte de sérénité. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332734020
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-73400-6

© Edilivre, 2014
Absurdité
Absurdité des mots, des actions,
tout est vain,
pourquoi semer la rébellion,
mieux vaut se noyer dans le vin.
Où es-tu ma fierté ?
N’as-tu pas honte
de vouloir inspirer Ia pitié ?
Tout n’est qu’un conte.
Tu auras toujours la force
de soigner tes ailes blessées,
tu briseras l’écorce
de l’arbre transpercé.
Regarde cet arbre torturé, gelé,
dégouttant de sève et moribond;
au printemps il sera guéri et émerveillé
d’avoir engendré des bourgeons.
Toi, souffre sans gémir
et brave les tempêtes
car tu sauras conquérir
le simple bonheur d’être honnête.
Aime, vis, souris,
même si tu pleures,
même si tu gémis et si tu cries,
meurent les heures…
Alain
A uprès de toi, elle a grandi dans
L ’Amour d’un papa travailleur,
A charné, qu’elle admirait et dont l’
I déal était de te ressembler, et de se faire Aimer et
N éanmoins de profondément t’Aimer.
Cactus la chatte blanche
A travers ses yeux de porcelaine,
elle nous a vu rire et sourire,
elle roulé et déroulé sa
pelote perce-neige sur nos cœurs,
elle a contemplé de ses grands yeux
de ciel étonnés,
nos déchirements, nos hurlements,
nos pleurs cachés.
Elle a assisté, immobile,
à nos amours et nos haines,
en pourléchant ses coussinets en pétales de roses;
les brisures de ciel se sont éteintes,
elle nous a laissés dans notre obscurité,
et s’en est allée tout doucement
sur ses petits coussinets rosés.
Cassée
Écoute Ie miraculeux concert,
les sifflements doux, les bruissements limpides,
les grands yeux étonnés des cerfs,
des petits lapins et des écureuils intrépides !
Cette petite fille, tu la vois !
ElIe écarquille ses yeux qui furent avides
de ciel, de soleil, de lumière, de foi,
mais eIle tremble car c’est le vide !
EIle ne voit plus, n’entend plus, ne parle plus,
elle ne crie plus, elle ne pleure plus,
elle regarde là-bas, quelque part gît son cœur
déchiqueté, lacéré, froissé,
il n’en reste que quelques débris cassés
parmi les pétales piétinés des massifs de fleurs.
Elle est cassée la petite fille,
elle n’a plus de cœur la petite fille.
Chantal
Doux yeux tour à tour lumineux et soucieux,
profonds et vivants,
ouverts à ce monde de feu
vibrant et chatoyant.
Petits diamants éclatants
de pureté
dans le reflet ardent
d’un bleuet.
Petite fleur des champs
en proie aux éléments terrestres,
les petits nuages blancs
te protègent de leurs caresses.
Que les grands vents, le dur soleil,
ne ternissent pas tes couleurs
lumineuses comme Ie ciel, chaudes comme le miel,
que rien ne fasse couler des pleurs,
De tes délicats pétales
embaumés de beauté,
de ta tige d’opale
Irradiée de vérité.
Contrastes
Quand je dis que le soleil brille,
qu’il est chaud, chaud comme mon cœur.
Quand je ris, quand je crie que tout est beau,
tout en moi hurle la peur.
Quand je dis que les hommes sont bons,
avec cette lueur brûlante d’amour
que je peins sur leurs fronts,
mes yeux horrifiés entendent qu’ils sont tous sourds !
Quand je ris, quand je donne la joie,
lorsque j’allume un brasier
d’espoirs, de lueurs de foi,
seule avec mon angoisse, je ne peux que prier.
Deauville
La ville pleure et je ris,
sans but, sans cause.
Je souris, la ville gémit,
pourquoi faut-il que j’ose ?
Je ne sais pas, je ne sais rien,
Je ne veux rien savoir,
J’entends aboyer un chien,
Je vois se noyer l’espoir.
Tout sombre, tout geint,
tout craque, siffle,
hurle et feint
d’être frappé de gifles.
Les maisons vacillent et tremblent,
elles se noient dans le brouillard,
et se couchent toutes ensemble
dans le sombre corbillard,
De l’océan sournois
qui lentement, lentement,
avance en tapinois
recouvrant tout trop doucement.
Denise
Petite sœur de mon cœur,
petite fleur cassée par l’orage,
aux pétales mouillés de pleurs
aux feuilles broyées par les rafales.
Petite sœur, petite perle,
Ia seule, l’unique,
dans cette mer qui déferle
sur ces rochers de panique.
Elle est au creux de ma main,
elle est Ia moitié de mon cœur,
elle est la moitié de mon sang,
de quoi sera fait demain ?
Je sais qu’elle sera toujours mon cœur
je sais qu’elle sera à jamais mon sang.
Douleur
Soir trop calme, trop pur, si fourbe,
ce gong si lourd qui se répercute trop doucement,
avance en martelant puissamment
les ondes frémissantes de la tourbe.
Sons argentins, face hideuse du brouillard,
monstre pénétrant et grave de la douleur,
tu t’échappes sournoisement du corbillard
qui avançait péniblement vers la lueur.
Non ! ne reviens pas, ne fixe pas ta proie,
Oh ! Cathédrales, orgues, protégez-moi,
tu rampes, tu enfles telle une tumeur
à la forme indescriptible de l’horreur.
Affolante vision, dépouillant tout sur ton passage,
douleur traîtresse, gouffre puissant,
telle une armée étincelante au soleil couchant,
victorieuse maîtresse, atroce image.
J’attends, immobile, tes assauts,
la bête se redresse parmi les cendres,
malgré l’océan et ses ultimes sursauts
inutiles désormais pour me défendre.
Lueur rouge sombre, noirâtre,
striée de bleu violacé, grisâtre,
elle est là, elle me possède à nouveau,
je ne vois plus Ie ciel là-haut.
Arbres torturés, calcinés,
je m’accroche et je sens la sève pleurant
sur mes mains déchirées,
mais le goût en est beau et brûlant.
Soir calme, soir purifié,
je suis déchiquetée,
prends les fleurs meurtries de mon âme,
et redessine doucement le bouquet saccagé.
Dunkerque
Tempête sombre,
de l’union du ciel et de la mer,
striée de rouge et d’ombres
noirâtres au goût amer.
Un voile piquant envahit
fougueusement la terre,
mordant avec mépris
la solitude et la misère.
Sur mes lèvres,
un mélange de sable humide et salé
au goût de larmes.
Et pourtant mes yeux sont secs !
si secs qu’ils me font mal !
mes joues sont mouillées
mon cœur est lacéré.
C’est le sable qui me pénètre,
c’est la mer qui pleure sur mon visage,
c’est la terre qui crie, qui hurle
sous la froide morsure de la douleur.
En clinique
Tout est blanc, tout est doux,
les oiseaux chantent,
mon cœur bat comme un fou,
mon âme est contente.
Je retrouve ces lieux oubliés
pleins d’un calme serein
où tout n’est que sourire et amitié
car rien n’est feint.
« La Rochelle », « La Jauberte » maisons si puissantes,
si douces et si calmes de sérénité,
vous m’avez enveloppée d’une chaleur enivrante
qui m’a fait regretter votre douce tranquillité.
Comme tout est beau, pur, lumineux,
je sens mon cœur se refléter dans mes yeux
et des rayons de feu
en brûler les pétales ténébreux.
Exister
C’est un torrent qui roule
ses eaux lumineuses,
malgré la folle houle
de la terrible mer fougueuse.
C’est un immense champ de blé
qui ondule doucement,
c’est un grand conte de fées
dans lequel j’avance éperdument.
C’est la montagne enneigée
sublime et vraie,
c’est ma main enfiévrée
qui tremblera à jamais.
C’est un sourire d’enfant,
c’est un agnelet, un faon, un poussin,
c’est l’éclosion, le début du tourment
de voir s’écrire le mot « fin ».
C’est le bonheur éperdu, silencieux,
car les mots sont engloutis dans les cieux,
c’est alors que tout était mort à la lumière
que l’espérance rejaillit première.
C’est le chaos noir d’après la tourmente,
tout est brûlé, consumé, tari,
sauf un myosotis irradie
de sa petite vie naissante
le miracle de la vie.
Folie
Depuis toujours, je te suis, je t’aime,
je crie vers toi de tout mon être,
cruelle flamme de l’espoir,
mirage étincelant d’un cœur fou,
fou de penser encore,
fou de croire encore,
fou d’aimer encore,
fou de vivre toujours.
Que m’ensevelissent les mers,
que m’étourdissent les montagnes,
espoir, tu es mon soleil, mon horizon,
entends-tu ces cris, ces prières muettes ?
Espoir ! laisse nous croire en toi.
Vois ces peuples opprimés,
cet enfant implorant,
ces cœurs transpercés,
espoir, tends-moi la main
et embrasse la terre.
Jacques
Orchidée mystérieuse et si vivante,
sombre et lumineuse,
aux mille reflets d’Alicante,
douce et fougueuse.
Deux gouttes de rosée
illuminent tes pétales obscurs,
comme un souffle de beauté
sur les grands glaciers purs.
Tendre et vif,
te riant du soleil et du vent,
tu t’abrites sous les ifs
au feuillage ardent.
Sauvageon et grand
dans ta délicatesse,
ton rire est une offrande,
et ton passage une caresse.
Je t’aime
Nos mains se sont trouvées,
nos cœurs ses sont embrasés,
que tes lèvres sont douces,
ta peau est dorée et satinée,
sous mes doigts émerveillés,
je sais que je t’aime,
tu sais que tu m’aimes
mais nous ne pourrons jamais
nous l’avouer.
Un monde nous sépare, les jaloux, les méchants,
les bourgeois, les commères, l’argent,
nos routes sont opposées.
Tu es le noir, je suis le blanc, tu es le calme,
je suis la tempête, tu mords et je crie,
mais quant ta main se pose sur la mienne, je t’aime,
quand tes yeux se noient dans les miens, je t’aime,
je frémis au souffle de tes lèvres,
que s’arrête le temps, que le monde entier disparaisse,
pour que je puisse t’avouer que je t’aime.
L’espoir
Depuis toujours, je te suis, je t’aime,
je crie vers toi de tout mon être,
depuis toujours tu m’attires blême,
et tu me déchires toujours plus peut-être.
Cruelle flamme de I’espoir,
mirage étincelant d’un cœur fou
qui se sent déchoir
dans la gueule délirante d’un loup.
Fou de penser encore,
fou de croire encore,
fou d’aimer encore,
fou de vivre toujours.
Temps trop sombre, obscurité hideuse,
lumières pâlottes et moribondes
fouillant l’espace, frileuses,
pour se noyer dans les eaux profondes.
Je voudrais aimer, je voudrais croire
à ce bonheur qui fuit ;
pourquoi suis-je blasée, je veux boire
de cette liqueur qui

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