Pour Isabelle - Tome 2
542 pages
Français

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Pour Isabelle - Tome 2 , livre ebook

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Description

Pour Isabelle est le fruit d’impressions surgies au hasard de rencontres, de situations, d'émotions, de souvenirs, d'espoirs, de souffrances, de méditations, de sagesse, de sérénité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juillet 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332742476
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0172€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-74245-2

© Edilivre, 2014
Prairies
Immenses étendues vert intense,
Tachetées de myriades de couleurs,
Jaune d’or, rose carminé dense.
Emblématiques minuscules fleurs,
Défrayant les effluves vertes,
Déployant leurs corolles ouvertes,
Attirant les abeilles butinant,
Au soleil luisant.
Coquelicots aux jupes déployées,
Bleuets aux pétales enchevêtrés,
Caressant les épis de blé
Aux tons mordorés.
Myosotis discret éblouissant de simplicité,
Trèfles s’éparpillant dans leurs démêlés,
Pois de senteurs s’entortillant,
Cachant les vers luisants.
Spots éperdus de bleu, de mauve, de jaune,
Abris disséminés pour la faune,
Qui se carapate,
À toutes pattes.
Processions de gentilles fourmis,
Qui s’aventurent hors des abris,
Pour transbahuter des brindilles,
Et convoyer des escarbilles.
Petits mulots aux babines blanches,
Humant les prolifiques pervenches,
Caracolant à la recherche d’un grain
Perdu par les épis de sarrasin.
Bourdons butinant au milieu des abeilles,
Crickets klaxonnant leurs chants,
Aux notes stridentes sans pareilles,
Résurgences de souvenirs émouvants.
Swing des lupins,
Abritant les petits lapins,
En quêtes de larcins,
Dans le sainfoin.
Radieuses prairies jolies,
Absorbant nos folies,
Nourrissant nos yeux,
De rêves fabuleux.
Bain de soleil
Bain de ciel,
Soudoyant l’arc en ciel,
Embaumant l’essentiel
Noyant le superficiel.
Sournoisement confidentiel,
Teintant les étoiles de vermeil,
Pour un éclat sans pareil,
Au délicieux goût de miel.
Chaud et caressant,
Doux et cicatrisant,
Subrepticement euphorisant,
Un chouia anesthésiant.
Revitalisant,
Revigorant,
Calmant.
Songes émergeant,
Florilèges éclaboussant,
Les sortilèges puissants,
Aux parfums entêtants.
Envie d’éternité,
Relents de félicité,
Bienheureuse sérénité,
Entrée dans la pérennité.
Sable chaud dégoulinant,
De poussières de diamants
Entre les doigts ruisselant
Des ribambelles d’enfants.
Baume nécessaire à la vie,
Dosé à l’envie,
Éradiquant tous les problèmes,
Dans l’anathème.
La séparation
Est-ce la conclusion,
Dans la rébellion,
Dans l’indécision,
De l’interruption,
De toute communication,
De toute propension,
À une autre dimension,
Dans l’abstraction.
Somptueuse déclaration,
D’une affirmation,
Réclamant l’absolution,
De toute émotion.
Déchirement troublant,
Sentiment handicapant,
Goût décapant,
Rictus de la solitude terrifiant.
Rupture avec des certitudes,
Avec des servitudes,
Avec des habitudes,
Pour une déstabilisante incertitude.
Avant toute conclusion,
Une très grande réflexion,
Mérite quelque attention,
Et des points de suspension.
Cruelle interrogation,
Réelle abolition,
Crucifixion,
Arrêt de l’ambition.
Il serait si simple de pardonner,
D’un peu se bastonner,
De puissamment aimer,
Sans vouloir être aimé.
Les mots
Ils traduisent nos idées,
Dévoilent nos pensées,
Guident nos envolées,
Dénouent nos emmêlées.
Ils sont envoûtant,
Ils sont exaspérant,
Tellement puissant,
Combien exaltant,
Ils dansent,
Ils valsent,
Ils embrassent,
Ils enlacent.
Ils violent,
Volent,
Convolent.
Ils assassinent,
Ils bassinent,
Ils sont les instruments,
Dans nos agissements,
D’un grand panel de sentiments,
Projetant indéfiniment,
Des élans grandiloquents,
Des rejets évidents.
Contrepèteries bêlantes,
Idioties ahurissantes,
Réparties désopilantes,
Rimes chantantes.
On les tourne,
Détourne,
Contourne,
Retourne.
On les aime passionnément,
Ils embaument puissamment,
Nos âmes avides,
Nos cœurs perfides.
Ils sont les clés,
Ils sont les dés,
D’un certain doigté,
De l’esprit futé.
Mille cercueils
Innombrables écueils,
D’invraisemblables deuils,
Supportés indécemment,
Acceptés incidemment.
Alentours, ils s’épanouissent,
Dans la brume, ils s’évanouissent,
Ils voient à travers nos yeux complices,
Un univers de délices.
On essaie d’évacuer,
D’éradiquer,
De revendiquer,
D’occulter.
Tous nos ressentiments,
Tellement effervescents,
Omniprésents,
Condescendants.
Mais ils rôdent,
Ils érodent,
Ils déteignent,
Ils retiennent,
Toutes les incertitudes,
Les complétudes,
Transformées en certitudes,
Pleines d’amplitudes.
Ils font partie intégrante,
De l’écorce protubérante,
De la sphère,
Naviguant dans l’atmosphère.
Tous les cercueils de nos désirs,
De nos plaisirs,
De nos rêves,
Sans trêves.
Ils apparaissent,
Et disparaissent,
Ils sèment les tourments,
Au gré des évènements.
Ils établissent,
Et rétablissent,
La réalité
De l’éternité.
Crépuscule
Au loin il ondule,
Il recule,
Circule,
Point virgule.
Il affabule
Les ridules
Minuscules,
Des campanules.
Il étend ses draps rosés,
Sur un immense matelas posé,
A même le ciel qui a osé,
Se parer de soie dorée.
Somptueux funambule,
Environné de bulles,
D’espoirs,
Teintées de sombres désespoirs.
Instants de miracles,
Ovationnés par les oracles,
Contournant les obstacles,
D’une sombre débâcle.
Tentures ombrées de mauve,
Grands yeux fauve,
Illuminant d’éclairs joyeux,
L’horizon des cieux,
Parant les dieux,
De rubis précieux,
De saphirs vicieux,
De diamants obséquieux.
Secondes d’une immense richesse,
Éradiquant la lamentable faiblesse,
En une éloquente noblesse,
Émanant de la forteresse,
Souveraine maîtresse,
Condamnant la traîtresse,
Émotion qui transgresse,
La dévastatrice averse.
Spectacle serein,
Pentacle divin,
Horizons lointains,
Mirifiques lendemains.
Voilé
Dévoilé,
Dévoyé,
Déployé,
Envoyé.
L’édredon cotonneux,
Noyant d’un songe ténébreux,
Le réveil vaporeux,
D’un monde capricieux.
Les yeux essaient vainement,
De caresser le firmament,
Résolument absent,
Du moment présent.
Voilée, la veuve éplorée,
La fatma emprisonnée,
Par des esprits claquemurés
Entre des murs bétonnés.
Consciences perturbées,
Idées controversées,
Idiomatiques pensées,
Complètement transgressées.
Théories fanatiques,
Idioties épiques,
Obscurité typique,
De la symptomatique,
Emblématique,
Catégorique,
Improbable rhétorique,
De la contraction zygomatique,
De nos révolutions,
De nos résolutions,
De toutes nos affirmations,
Sans conditions.
Déchiquetés ces voiles,
Reconstituée la toile,
Illuminée d’étoiles.
J’ai envie
J’ai envie d’avoir envie,
De m’envoler,
De virevolter,
De friser la folie.
De briguer des paysages,
Pas du tout sages,
De contrecarrer les présages,
De dévaler les étages.
De sourire sans déplaisir,
D’inventer un désir,
De prétendre à loisir,
Sans choisir.
De planer,
D’effleurer,
De nager,
D’enrager.
D’inventer un continent,
De détourner les confluents,
D’admirer l’homme
Pas si mauvais en somme.
L’envie,
C’est le sang de la vie,
Avec son essence,
C’est la quintessence.
En son absence,
C’est la décadence,
C’est le tracé négatif,
De l’électrocardiogramme poussif.
C’est ce petit pincement,
Qui électrise,
Qui favorise,
Qui improvise,
Aux antipodes,
Les nocives électrodes,
Pour un regain
D’entrain.
C’est l’étincelle,
Qui ensorcelle,
Qui annonce
Une vie nouvelle.
Cataclysme
Éclair fulgurant,
Sons étourdissant,
Sentiments galvanisant,
Feux éblouissant.
Trombes d’eau dévalant,
Les rayons déferlant,
Du ciel divorçant
Dans un calme apparent.
Craquèlement,
Harcèlement.
Impétueusement,
Follement,
Le ciel se mouche,
Il se douche,
Il louche,
Il se couche.
Il vrombit,
Il atterrit,
À grands fracas,
Négligeant les dégâts.
Il cisaille nos entrailles,
Il provoque des failles,
Dans les fraîches semailles,
A coups de grandes entailles.
Il ne fait pas de quartier,
Aucune pitié
Pour l’oiseau mouillé,
Pour les mulots tétanisés,
Pour les lapins inondés,
Dans leurs terriers détériorés,
Pour les fourmis éradiquées,
Pour les arbres foudroyés.
Une fois tout saccagé,
Il se détourne intrigué,
D’avoir si peu dérangé.
Juste un peu troublé.
Il s’en va au loin continuer,
D’extérioriser sa rage,
Il s’en va promulguer,
D’autres dommages.
Rapide,
Perfide,
Violent,
Tonitruant,
C’est un ciel lavé,
Transparent et délavé,
Qui alors nous sourit,
Et nous guérit.
Le berger
Il sait tout,
Il connaît tout,
Il comprend tout,
Il est l’amour surtout.
Visage buriné,
Enluminé,
Unique,
Onirique,
Symbole vivant de sagesse,
Irradiant de tendresse,
Nonobstant la rudesse,
Balayant la faiblesse.
Contact intense avec la nature,
Véritable source qui perdure,
Au travers de toutes les dimensions,
Créées par les fausses illusions.
Il sourit aux oiseaux,
Il parle aux abeilles,
Il caresse les roseaux,
Aux teintes sans pareilles.
Il guérit tous les maux,
En lui tout est beau.
Il cajole les agnelets,
Il chante avec les roitelets.
Il peut transcrire nos rêves,
Il peut instaurer la trêve,
Propice à l’introspection,
Nécessaire à la rédemption.
Ses yeux reflètent la sérénité,
Ses mains la probité,
Son être entier,
La robustesse de l’olivier.
Il sait.
Qu’il sait,
Le ciel est dans ses yeux,
Il est l’égal des dieux.
L’amour
Comme s’il en pleuvait,
Comme s’il en neigeait,
Comme si l’on y pensait,
Comme si l’on en respirait.
On peut le chanter,
Le galvauder,
Le temporiser,
Le minimiser,
Il s’infiltre dans les moindres interstices,
Sans aucune sorte d’injustice,
Avec de nombreux indices,
Promulgués par la douce cantatrice.
Il subjugue le méchant,
Dompte le mécréant,
Affole le puissant,
Rassasie le fainéant.
Il coule dans nos veines,
La sensibilité, il freine,
Il perle à travers nos espoirs,
Il guérit nos désespoirs.
Il caresse les rayons du soleil,
Il fait miroiter le vermeil,
Il berce notre douloureux sommeil,
Pour accueillir un fabuleux réveil.
Il est le joyau
Il est le flambeau,
I

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