Premiers pas

Fran Marcet

Description

De l'adolescence à la maturité, cette compilation de quatre petits livrets de poèmes est le reflet d'une vie, aussi simple soit-elle, avec tout le questionnement face à l'amour, la mort, les rêves et les espoirs.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 19 avril 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414133888
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-13386-4

© Edilivre, 2019
Exergue


Plus fréquemment refusé qu’accepté certaines choses qui eussent été fort à ton avantage, pourtant ; sans en concevoir de regret : si c’était à refaire tu tiendrais sûrement à prendre le même chemin.
Henri-Louis PALLEN
Cent épanchements dans la parenthèse d’un prénom – 2017
© Henri-Louis PALLEN – www.lierreentravail.com
1 Découvertes
Les quatre couleurs de la vie
J’aime le vert
C’est la couleur du beau temps
J’aime le vert
C’est la couleur du printemps
J’aime le bleu
C’est la couleur du ciel d’été
J’aime le bleu
C’est la couleur de la beauté
J’aime le gris
C’est la couleur de la pluie
J’aime le gris
C’est la couleur de ma vie
J’aime le blanc
C’est la couleur de l’hiver
J’aime le blanc
Parce que j’aime le bleu, le gris et le vert
Le temps d’un adieu
Des yeux foncés
Le regard fixé
Aimé et aimant
Il me regarde
En souriant.
Le teint bronzé
Le regard fixé
Une initiale
Voilà son portrait.
Pour moi il s’appelle « amour »
Pour moi il s’appelle « espoir »
En passant il me dit « bonjour »
En passant il me dit « bonsoir »
Des yeux clairs
Le regard fixé
Aimée et aimant
Je le regarde
En pleurant.
Le teint pâle
Le regard fixé
Une initiale
Voilà mon portrait.
Pour lui je m’appelle « amour »
Pour lui je m’appelle « un jour »
En passant je lui dis « bonheur »
En passant je lui dis « malheur »
Voilà l’histoire d’un amour
Qui n’a duré qu’une nuit
Voilà l’histoire d’un bonjour
Que j’ai aimé plus que ma vie.
Une vie reste en moi
Pour toi que j’ai aimé
Pour toi que j’aimerai
Pour toi qui t’es tué
Pour toi
Je me souviendrai.
A partir d’aujourd’hui
Où ta vie a fini
Je ne cesserai de penser
A ce dimanche d’été,
Un dimanche ensoleillé
Où dans un champ de blé
Ensemble nous avons flirté.
Ce jour que tu as choisi
Pour partir loin de moi
Sera à jamais dans mon esprit
Comme une porte fermée à clé
Qui me sépare de toi
Pour la vie.
Plus jamais je ne te reverrai
Pourtant en moi
Toujours je garderai
L’amour que j’ai eu pour toi
Durant toute une année.
Qui peut comprendre
Qui peut comprendre ce besoin d’aimer ?
A quinze ans, l’amour c’est l’été toute l’année.
A vingt ans déjà on ne comprend plus rien
Et on dit à l’enfant que tout va très bien.
Pourquoi mentir à cet adolescent ?
Il ne peut comprendre que ce qu’il entend
Et le mensonge est la pire des misères
Pour celui qui n’a pas vu la guerre.
Innocent au cœur grand ouvert
Amour est enfant de la terre
Pourquoi donc ne parler que des « grands » ?
L’enfant a son propre langage
Ecoutez plutôt que de vous mettre en rage
Dès son premier balbutiement…
Mais qui comprend ?
Moine macabre
Face au miroir il m’arrive...