Proésies iPhoniques
124 pages
Français

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Proésies iPhoniques , livre ebook

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Description

Le recueil de poèmes en prose composé par Jean-Daniel Tissot invite à savourer l'instant présent. À la fois hymne aux beautés éphémères du monde et ode au temps qui passe, ces textes sont l'œuvre d'un homme de science épris de sens. Son lyrisme enlevé est empreint d'une douce mélancolie à l'évocation des souvenirs d'une époque révolue. Le pouvoir évocateur de l'écriture poétique lui permet de se consoler en sublimant les précieux moments passés qu'il garde en mémoire. Disséminées au fil des pages, quelques photographies de la nature dans toute sa splendeur apportent un supplément de grâce à cet ouvrage d'une grande sensibilité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 janvier 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414306909
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-30691-6

© Edilivre, 2019
Avant propos 1
PoAime 2
Po&sie 3
Peau et sie 4
Péosie 5
Prose 6
Poésie en prose 7
iPhone 8
Chasseur de lumière 9
Mélanger du tout 10
Et te dédier le tout ; toi, ma femme 11
Serais-je le Fou de toi 12
Puis-je me taire ? 13


1 . Propos (Propo et zie)

2 . Déjà pris

3 . Déjà pris

4 . Aussi

5 . Pas vraiment

6 . Non plus

7 . Un peu

8 . Ne soyons pas trop pomme, encore moins une bonne poire

9 . Le plus beau métier du monde

10 . Pourquoi pas, comme disait Charcot

11 . Pour apprendre, d’une autre manière, à te dire je t’aime (40 ans plus tard)

12 . Elsa a déjà reçu, tellement mieux, tellement éternel, tellement beau

13 . À vous de juger
L’auteur
Jean-Daniel Tissot est médecin et professeur d’université. Il est doyen de la Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne depuis 2015. Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, chapitres de livre et ouvrages à but didactique ( http://orcid.org/0000-0003-2493-8469 ). Mais en fait, il n’a rien écrit de sérieux, d’utile, de lisible, que des bouts de texte sans grande valeur…
Janvier
Soleil
Pleurer
Sans vie
Le départ de l’homme
Silence de la mer
Et rien ne change
L’ombre portée des sentiments
Sans fin
Sans but.
Juste la lumière
Qui cache le désespoir des gens heureux
Avec le bruit des navires qui s’éloignent
Dans l’infini de l’horizon
Tristesse des moments qui finissent
Tristesse des mots
Et des jours heureux
Remplis de la nature
Et vidés de silence
Pour passer à demain.
Je t’écris une lettre
L
Cette lettre, elle
Est comme une île
Dans l’océan des mots
Qui se noyent,
Cette lettre est engloutie,
Et sans elle,
L’île devient îe ; deux voyelles, qui sans elles, voient-elles ?
Je me perds dans cette lettre : qui est-elle ? L qui fait d’elle une femme
Cette Elle qui me couve sous son aile
Et qui, femme, est source de tout.

Que de vivre est cadeau
Dans un monde qui change
Dans un temps qui bouge
Dans le vide de l’univers rempli du passé
Et qui nous pousse vers le futur
Alors que de vivre est cadeau
Quelle était notre chance d’être vivant ce jour
Dans une galaxie qui nous porte ?
Et sans demain
Et sans rien dire
Déjà
À peine le verbe qui commence
Et déjà le soir arrive
Vers une lumière étrange faite du tout
Propagée plus vite que la pensée
Nous sommes de la vie
Nous sommes la vie
Nous, ensemble
Les mots
Les mots ne viennent pas
Les mots se vident
Le sens quitte le monde
Les mots
À peine sortis de la bouche
Ils sont porteurs d’idées
Ils échangent des mots d’amour (pas assez souvent)
Des paroles de haine aussi (beaucoup trop souvent)
Les mots
Discours vidés de toute substance.
Les mots sont comme des chagrins
Ils quittent le beau parleur
Et remplissent les ondes
Du vide des idées qui ne servent à rien.
Des mots pour des mots
Des mots comme des maux
Des mots de mal
Des mots pour exister
Dans le silence de nos valeurs.
Des mots comme des cercueils
Des mots pour des fleurs
Des mots enfin : pour dire « je t’aime »
Des mots effeuillés comme un poème
Poème qui ne sera jamais dit.
L’eau dans les rues
Le ciel pâle
Une neige qui fond
Et toute la pollution déposée
Comme un air de tristesse
Que le vent alourdit
L’eau dans les rues
Qui ne change rien
Passage triste
Comme si les arbres voulaient revivre
Et la vie morne des oiseaux
L’eau dans les rues
Qui remplace nos larmes
Et lave les chagrins oubliés
Nos pieds mouillés ont froid
Comme si nous porter avait un sens
L’eau dans les rues
Coule de mon cœur
Un jour d’hiver
Sans soleil

Février
Un pinson
Une pie
Un chat
Et moi ?
Dans l’ombre
À peine quelques flocons
Un bref instant
Et tous ces cristaux qui changent la vie
Ils reviennent du froid
Et me remplissent de mélancolie
Du regard
Si bleu
Si tendre
Si fort
De l’enfant
Qui a peur
Et qui regarde le ciel
Se demandant
Pourquoi ?
Les chants
Les pages tournées
Le vent dans ces feuilles
Les rires
La radio
La perte du silence me berce
Les chants remplissent mon cœur
Du vide nécessaire
Pour dire des mots simples :
« Bonjour »
« Je t’aime »
« Je t’attends »
Regarde là-bas
Des mots qui sont prisonniers de ce papier
Mais qui sont libérés de l’encre de ma plume pour te dire
« Je t’aime »


Écrire,
C’est mettre en maux
Ses douleurs
Un grand-père mort 14
Ma vie s’est arrêtée
En 1972
Comme un arbre mort
Sans rêve
Sans rien paraître
Ma vie s’est arrêtée
En été 1972
Comme une ombre qui disparaît
Comme si les jours avaient perdu le chemin de demain et restaient bloqués
Dans un train
Hors des rails qui mènent vers demain
Ma vie s’est arrêtée, quand tu es mort devant moi
Je ne t’oublie pas


14 . A mon grand-père, Henri Tissot, 1900 – 1972, mort devant moi : j’avais à peine 17 ans.
Une tombe
Une fleur
Un sapin
Un chien qui fume
L’horizon fermé
Et ce soleil qui devait venir
Hors de ma nuit
Que le temps passe
Pour finir
Un jour
De fuir dans le temps qui passe
Et ne pas penser à toi
Pour ne pas pouvoir
Être ce que l’on est
Ou
Ce que l’on naît
Pour ne jamais oublier
Que nous nous sommes aimés
À l’infini du temps
Un jour, tu te souviens
Nous disions toujours
Chaque jour
Je me souviens
Alors ?
Non
Pas ce matin
Pas avec ce temps
Pas avec ce vide
Non
Pas ces jours
Pas en hiver
Pas dans ce bureau
Non :
Je ne trouverai pas le sens à ce…
Non
Alors ?
Eh bien : rien !
Alors : rien, toujours rien
Souvenirs :
Enfant
Jazz
Montreux
La route : longue
Souvenirs :
Un, puis deux,
Dès lors
Souvenirs :
Que la vie est courte
Que le temps est long
Comment vivre ?
Souvenir de l’attente
Souvenir de la nuit étoilée
Quand tu n’étais pas là
Alors : soyons vivants !
Un pré fauché
Une fleur coupée
Une vie qui commence
Une vie qui se termine
Cycle et passage
Éternité des amours
Passions
Passage
Pour exister, avec toi
N’oublie pas !
Ne prends pas froid, surtout ne prend pas froid
Reviens !
Je tiens à toi
Se perdre
À l’infini du vide
Qui nous remplit
Un naufrage
Un naufrage sans retour
Sombrer en soi-même
La rive du lac
Galets
Mouillés
Vagues
Vent
Gris
La rive du lac
Eau sombre
Eau vive
Et le vent…
Une montre
Une grenouille
L’une donne le temps
L’autre la vie
Une montre
Une grenouille
Même compliquée, une montre ne sera jamais une grenouille
Saint-Valentin
Fête
Les gens heureux
Les gens qui s’aiment
Mais pour les gens qui s’aiment
C’est tous les jours que la Saint-Valentin donne du sens
Saint-Valentin : une goûte d’eau dans l’inutile
Une blessure pour les gens malheureux
Tic tac
Croassement
Le temps passe
Et déjà un têtard

Pages blanches,
Mots tristes
Lignes cassées,
Phrases courtes :
Pages blanches,
Écrites avec le cœur
Changer l’interligne,
Pour croire qu’il a plus à dire
Un paragraphe avec des rimes
Comme un plaisir
Plus fort que de maudire :
Des pages blanches,
Pour remplir mon roman d’amour
Des mots qui ne sont pas venus à mes lèvres :
Il est plus facile d’échanger un baiser que de créer de la poésie qui transforme
L’amour en Amour,
L’instant en temps
Les damnés en années
L’espoir en un au revoir
Un soupir en sourire :
Pages blanches,
Noircies de l’éclat de ton ombre
Portées sur la partition de la vie.
Je n’oublie pas
Dans la tristesse de l’attente
Je n’oublie pas
Dans l’éclat d’une jeunesse passée
Je n’oublie pas que tu es toujours aussi belle
Comment ?
Déjà !
Non : pas maintenant !
Car rien n’existe
Et je suis seul
Cette rose
Elle est toi
Elle est de toi,
Elle est si belle et si fragile
Elle te ressemble
Dans cette pièce
À l’orée du jour qui commence
Dans cette ville
J’abrite le monde
Que je crée
Chaque jour
Pour le connaître
Le reconstruire
Et tenter de vivre.
Rien ne s’oublie,
Rien n’est perdu,
Rien n’est rien,
Car la force se transforme, se déplace,
Se rend dans l’infini,
Et recrée le monde,
Afin qu’hier et demain ne soient qu’un, – maintenant
Tu es dans tous mes silences
Tiens, la lune est ronde
Ce halo clair détaché de la nuit
Nécessaire à la vie
Sœur de la terre,
La lune est bien fière
Comme un retour de lumière
Du fond du fossé trouble
Dans le vide et l’eau croupie
J’attendais que tu viennes
Comme mon Athéna,
Comme une déesse
Pour danser la vie !
Donner sa vie à Dieu
Et rendre l’impossible possible
Dieu donne la vie
Dieu est vie
Alors ; sagesse des temps
Secours du destin
Il faut servir Dieu
Et donc servir la vie sous toutes ses formes
Être : devenir
Transformer
Changer
Et rester immortel
Le sage n’existe pas
La sagesse est hors de l’homme
Devenir sage : oui !
Être sage : non !
D’ailleurs, l’homme est rempli d’amour
(pas toujours)
(même rarement)
(souvent jamais)
Et être sage, c’est pouvoir aimer le monde, c’est savoir aimer le monde, le monde entier
Et aimer, c’est choir ou choisir
Et choisir n’est jamais sage
Soyons dans l’amour du Tout
Juste pour être
Juste pour exister
Juste pour aimer et être aimé
...

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